Faire du sport même si on est fatigué redonne de l'énergie ?

Salut,

Je suis un peu comme toi, lorsqu'en fin de journée je me sens vraiment fatigué, je reporte ma séance de sport au lendemain, au we ou à jamais ^^

Donc la réponse m'intéresse aussi !

Ça ne te redonnera pas de l'énergie, mais dans certains cas, ça peut te "vider" la tête et permettre de mieux dormir, donc potentiellement être moins fatigué, si meilleur sommeil ( je parle de juste faire un petit footing de temps en temps plutôt que pas de sport )

En tout cas pour moi ça marche, a tester éventuellement pour toi

Y'a fatigue et fatigue.
Personnellement j'en distingue trois de façon assez claire mais il y en a surement d'autres.
- la fatigue physique, musculaire, liée à des efforts physiques, en sport donc ou en vie quotidienne (travail de force, jardinage, marche, port de charges)
- la fatigue nerveuse, cérébrale, celle de la fin de journée au bureau à lire 150 mails dont 140 à la con, parler à des gens qui ne comprennent rien, écouter des gens dont on ne comprends pas ce qu'ils disent, chercher des solutions à des problèmes insolubles...
- la "vraie" fatigue, celle liée au manque de sommeil (bâillement, yeux qui piquent, assoupissement).

Pour ma part, plus la journée de taf a été longue et pourrie, plus je ressens cette fatigue psychologique mais comme je vélotaf, au premier coup de pédale, je revis. Ce qui fait qu'arrivé à la maison, à part l'appel du canapé qu'il faut défier, c'est plus facile d'aller passer le short ou le collant.

Le seul fait de me dire que dès que les 3 premières minutes seront passées, ça ne sera que du plaisir, suffit généralement à me motiver. Du moins jusqu'à 3°C. Là, le froid, le vent glacé, l'humidité de Paris et les trottoirs glissants, c'est presque impossible (hier soir j'ai séché le footing )

La seule expérience que je puisse relater, c'est qu'à mes début, aller au stade quand j'étais fatigué s'est souvent transformé en une disparition de la fatigue (mais qui n'est pas la même si tu es cadre ou déménageur...)

"Il est important d'agir, de faire des actions de façon à ce que l'action puisse physiquement nous fatiguer pour que le sommeil soit réparateur, alors que si on ne le fait pas, on va se réveiller fatigué"
Boris Cyrulnik

Y'a fatigue et fatigue.
Personnellement j'en distingue trois de façon assez claire mais il y en a surement d'autres.
- la fatigue physique, musculaire, liée à des efforts physiques, en sport donc ou en vie quotidienne (travail de force, jardinage, marche, port de charges)
- la fatigue nerveuse, cérébrale, celle de la fin de journée au bureau à lire 150 mails dont 140 à la con, parler à des gens qui ne comprennent rien, écouter des gens dont on ne comprends pas ce qu'ils disent, chercher des solutions à des problèmes insolubles...
- la "vraie" fatigue, celle liée au manque de sommeil (bâillement, yeux qui piquent, assoupissement).

Pour ma part, plus la journée de taf a été longue et pourrie, plus je ressens cette fatigue psychologique mais comme je vélotaf, au premier coup de pédale, je revis. Ce qui fait qu'arrivé à la maison, à part l'appel du canapé qu'il faut défier, c'est plus facile d'aller passer le short ou le collant.

Le seul fait de me dire que dès que les 3 premières minutes seront passées, ça ne sera que du plaisir, suffit généralement à me motiver. Du moins jusqu'à 3°C. Là, le froid, le vent glacé, l'humidité de Paris et les trottoirs glissants, c'est presque impossible (hier soir j'ai séché le footing )

Je rejoins tout à fait ton "classement" des fatigues.
La fatigue nerveuse peut être compensée par la fatigue physique de manière salutaire mais la "vraie"
fatigue ne peut être compensée que par du sommeil

je suis plutôt d'accord sur les 3 types de fatigués cités plus haut.
En ce qui me concerne, la fatigue "psychologique" liée au boulot et notamment stress du boulot, est effectivement bien diminuée par l'effort physique.
Par contre, la "vraie" fatigue, avec grosse envie de dormir, ne se "traite" qu'avec du "vrai" repos et du sommeil.
Quant à la fatigue physique (fatigue musculaire, sensation d'avoir déjà couru alors qu'on a pas commencé, etc), jusqu'à peu j'était la première à tenter de la "soigner" en faisant du sport, et ça me semblait marcher parfois. Mais avec le recul, je me suis rendu compte que mes grosses blessures (chutes et récemment entorse grave de la cheville) sont survenues sur des sorties où je partais déjà un peu fatiguée. Donc des sorties où je me sentais pas en pleine forme (mais pas épuisée non plus), soit parce que j'avais déjà fait pas mal de sport sur la semaine (course ou rando), soit où j'étais physiquement fatiguée par une grosse semaine de boulot. je me disais "allez, ça va me faire du bien de courir", et au final.... grosse blessure.
J'en ai parlé avec le kiné, et il s'avère que beaucoup de blessures surviennent dans un contexte de fatigue pré-existante. Du coup maintenant j'ai décidé de ne pas céder à l'appel de la course quand je me sens déjà fatiguée physiquement. trop peur de me blesser à nouveau !

Il existe aussi 4 autres types de fatigues :

- la fatigue de naissance : très fréquente chez les ados 11-18

- la fatigue espagnole : elle apparaît uniquement entre 13h et 16h

- la fatigue marseillaise dite de Raimu : très fréquente dès que le ton monte dans le sud ( donc tout le temps ) caractérisé par " tu me fatigues" et en alternance avec son alter ego " tu me fends le coeur "

- et moins connue : la fatigue dite italienne : c’est la fatigue suite à un repas typique italien avec pizzas / chianti / tiramisu / limoncello ( mais attention au dosage hein ? )

Hé, bonne mère ! Tu as oublié de fatiguer la salade !