L'auteur : Byzance
La course : La Foulée de Chateauneuf - 20 km
Date : 13/2/2010
Lieu : Chateauneuf (Loire)
Affichage : 2310 vues
Distance : 20km
Objectif : Se dépenser
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Lors d'un entrainement «entre midi», je remarque des flèches à la peinture sur des arbres. Ces flèches me font penser que normalement une course est organisée tous les ans. Une petite recherche sur le calendrier du site Kihourou et mince : c'est la semaine prochaine !
Je propose à ma femme de faire la rando de 12 km avec les enfants (je trouve super de coupler les 2 activités : comme ça il y en a pour tous les gouts. C'est ce qui me fait hésiter entre le LUT - pas super agréable pour les enfants de se promener un dimanche dans Lyon et le trail de Mirmande avec une vraie rando). Je motive ma fille en lui parlant des chevaux du parc du château du Mollard (lieu de départ et d'arrivée). Je fais déjà la route depuis la Drôme toute la semaine : ça ne fera qu'une fois de plus !
Au boulot, je bats le rappel mais entre le ski, les blessures, les planning déjà chargé, ... nous ne seront que 3 : Franck, Denis et moi. Si j'avais terminé 1er de l'usine au semi de Lyon en 2008, vu le niveau des 2 copains (également « coureurs pour des pommes »), je doit terminer dernier de l'usine.
En fait, le temps a été au froid et à la neige toute la semaine : cette météo est venue à bout de la motivation du reste de la famille (alors que les enfants pouvaient faire de la luge).
Le départ est prévu à 14h30 donc je mange tôt mais c'est pas la grosse faim (en plus je me suis levé tard). Je me prépare un bidon de boisson iso-tonique mais je l'oublie : c'est tout moi ...
http://www.openrunner.com/index.php?id=478384
350 m de dénivelé environ sur les premiers contreforts du massif du Pilat
Je retrouve Franck et Denis : préparatifs, petit échauffement, départ du 12 puis c'est notre tour.
Le départ du 12 km dans le parc du chateau
Un petit tour de parc : je sors juste derrière les copains. En allant vers le barrage, je ne suis pas loin de Denis. Devant, Franck fait le trou petit à petit. Un petit verre d'eau au ravitaillement du barrage et surprise : on ne descend pas le long du Couzon mais on prend la route. Il est vrai que ce « sentier » a subit des glissements de terrain et même par temps sec, il y a 50 m ou je suis obligé de marcher si je ne veux pas y laisser une cheville. J'ai choisi de mettre mes Eider de trail et l'amorti n'est pas le point fort de ces chaussures.
On attaque la montée du chemin des amoureux. Un peu avant la ferme de la Rente, je me mets à marcher : j'ai comme une petite gène derrière la cuisse gauche. Je laisse donc partir Denis. Au 2sd ravito (ferme de la Rente), l'eau gèle dans les verres ! Arrive « le plat » et la re-descente vers le barrage par combe Fournel : je fais la derniere descente raide (glace sur rochers) sur des œufs mais manque de tomber 2 fois.
Nouveau ravito au barrage et on le longe. Tout va bien, je connais par cœur (mais pas sous la neige quand même). Dans la boucle du chemin avant le petit barrage, une passerelle spécialement installée pour la course, permet de passer le fossé puis il faut monter dans le bois en s'aidant parfois des troncs pour rejoindre un chemin qui nous remonte à Seyoux. En début de semaine prochaine, il faudra que je montre ce chemin aux autres copains des entrainements « entre midi ». Dans le hameau de Seyoux, la route est complètement verglacée (il y a une super vue mais faut prévoir les pneus qui vont bien).
On reprend la route direction « le retour » : c'est encore plus glissant que les chemins. Après le 4eme ravito, on laisse la route pour prendre le chemin sur la gauche. Au bout d'un moment, dans cette montée, ma cuisse se fait de nouveau sentir. Je lève le pied et je laisse partir mes 2 compagnons depuis Seyoux. Je retrouve la route et la descente mais devant ils sont maintenant trop loin. Je termine en 1h44:23 loin du 1er (1h17 et de la 1ere fille 1h33)
Je récupère ma soupe à l'oignon y biscottes (super bonne) et retrouve Franck (1h32) et Denis (1h36). Nous échangeons nos impressions. J'ai toujours du mal à me faire souffrir : certainement un problème de mental et d'entrainement (il faudrait faire plus résistance et travailler sur de courtes distances). Franck a eut un peu le « même problème » sauf que pour lui qui fait beaucoup de trail long (39h ... à la Diagonale des fous 2009 376e), 20 km c'est l'échauffement. On était admiratif sur les coureurs que l'on entend souffler comme des locomotives à vapeur, râler comme des joueuses de tennis, qui perdent 50 m, reviennent, reperdent 50 m, re-reviennent. On s'attend toujours à les voir s'effondrer et finalement il vont comme ça jusqu'à l'arrivée et termine devant moi ... J'ai donc de quoi progresser.
Sinon un grand merci à l'organisation : les flèches à la peinture sur les arbres ce n'est pas eux car ils utilisent des petits panneaux et des bénévoles à tous les embranchements. Il va y avoir certainement une bonne épidémie de rhume chez les bénévoles qui ont piétinés dans le froid pendant 2 bonnes heures. Une bouteille de jus de fruits, 4 ravitaillements bien garnis en 20 km, une soupe à l'oignon et le reste, des jolis parcours : une course qui gagne à être connue.
1 commentaire
Commentaire de CROCS-MAN posté le 18-02-2010 à 06:54:00
Merci pour ton récit.
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