Récit de la course : La Montée de la Pène 2009, par patcastelnau

L'auteur : patcastelnau

La course : La Montée de la Pène

Date : 13/12/2009

Lieu : Galargues (Hérault)

Affichage : 1018 vues

Distance : 12.3km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Ah ! La belle descente !

Troisième fois que j'étais inscrit à cette classique qui marque, comme chaque année, le début de l'hiver. Aujourd'hui, avec 3 degrés à 9h30 du matin, c'était relativement acceptable. Je retrouvai la course en solitaire et une belle envie de gambader dans la campagne et d'en découdre avec ça : le sublime piton de la Pène qui en donne tant (de la peine !) à celui qui ose s'y attaquer pied au plancher. Je fis donc une approche prudente, dans les 3 premiers km, qui sont bien roulants et je m'en veux un peu d'avoir été si attentif d'ailleurs.

Puis, c'est à trot de fourmi que je m'attaquais à la raide pente de 2 km qui s'offrait à nous. J'avais décidé de ne pas regarder le chrono, car je n'ai aucune velléité de performance en ces temps d'agapes d'Avant-Noël. Un bon paquet de coureurs me doublaient alors, mais je pensais déjà à ma petite revanche post-sommitale. Car s'il est une course où j'apprécie les descentes, c'est bien celle-ci (ainsi que la Ronde Cérétane). Le vent dans la face et dans les poumons, je m'élançai alors aussi libre qu'un skieur de slalom géant et dévalai avec un bonheur sans borne, les 3 bornes qui marquaient la deuxième partie du parcours.

Puis à nouveau le bitume, le dur, et l'envie de regarder la montre pour jauger de mes possibilités dans les 4 derniers km. Rapidement le ravito du 9, puis du faux-plat, celui qui fait un peu mal après la descente et avec un poids de 75 kilos à traîner. Je tiens à remercier alors Ifezouane El Kebir du Cap Melgueil qui durant 1.5 km et de sa longue foulée de grand coureur d'Afrique, me mena en haut de la dernière butte, pour pouvoir envisager de finir en moins d'1h05'. Je m'appliquai alors dans le long faux-plat descendant et peinait dans les 300 derniers mètres qui me parurent interminables. Ma collègue de club Isabelle "Zézette" Amblard en avait déjà fini depuis 4', et je n'avais jamais pu revoir sa fine silhouette, qui, lors de la montée, s'était peu à peu éloigné de moi, telle une bouquetine, qui en plus, aurait eu des ailes. 

1 commentaire

Commentaire de zakkarri posté le 13-12-2009 à 21:50:00

Pour une fois c'était une course en solo, bravo à toi le descendeur !!

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