Récit de la course : Triathlon CD de la Baule 2009, par raspoutine 05

L'auteur : raspoutine 05

La course : Triathlon CD de la Baule

Date : 27/9/2009

Lieu : La Baule Escoublac (Loire-Atlantique)

Affichage : 1441 vues

Distance : 51.5km

Objectif : Pas d'objectif

1 commentaire

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Car tel est mon bon plaisir...

LA BAULE

Carte postale des triathlons !


 

 

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 la carte postale du tri...

 

A deux reprises, Raspoutine avait entendu dire qu’il s’agissait de la Mecque des triathlons.

Et puis, cette année, la 22e édition. Autant dire qu’il s’agit d’une des plus anciennes courses 

dont la première édition remonte à 88; autrement dit, une de celles mises en place

consécutivement à l’époque de la création de la FF TRI en 86.

 

Autre record, le nombre de participants : 4500 sur deux jours dont près d’un millier

sur le CD auront participé à la fête, car il s’agissait bien d’une fête. Bien leur en aura pris.

Cela valait le déplacement, ne serait-ce que pour le coup d’œil.

En considérant le gentil clapot de la mer à cet endroit,

la baie de la Baule apparaît comme un vrai havre de paix pour ce genre d’épreuve.

Conditions atmosphériques aidant (plein beau et zef absent), les crèmes solaires sont de rigueur

et les supporters bien présents (il en était annoncé 50 000),

ça fait toujours chaud au cœur d’être encouragé en permanence...

 

 

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                Arrivée vers 13 heures pour toute l’équipe de Houilles sur la zone réservée ; ça laisse le temps de la préparation ZEN. Très peu de stress, tout est sur place et on voit le départ. La zone de transit doit mesurer près de 300 mètres de long, elle est installée le long du remblai et un millier de triathlètes à loger... L’équipe se trouve proche de l’arrivée de la natation. Le parcours semble remarquablement évident. Pas de question qui se pose. Briefing et naturellement merci à l’organisation irréprochable.

 

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Vient l’instant de nous rapprocher de la mer et les dernières combinaisons s’ajustent, rendant ainsi les équipes anonymes. Nous allons descendre l’escalier menant à la plage et, très vite, le départ sera donné. Un énorme rectangle à parcourir dans une eau à 18,5°. Les triathlètes vont pouvoir s’égayer avec leurs petites papattes au milieu de cette eau si calme...

 

 

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La sortie de l'eau avant l'arrivée du millier de concurents et des spectateurs...

 

La réalité sera un peu moins drôle. Ce passage obligatoire où près de 2000 bras de triathlètes retombent lourdement dans l’eau ne s’avère pas des plus agréables. Pourtant pas de vagues ni de courant mais... que de monde ! Pour dénommer l’endroit, certains n’hésiteront pas à le qualifier de « machine à laver », « essoreuse ». Pour en avoir pris quelques unes, votre serviteur qualifierait plutôt l’endroit de « machine à baffes.» Il en aura cependant rendu quelques unes, malencontreusement, cela va de soi... Je pense qu’on avait tous le même souci de trouver un peu d’espace pour nager et nous étions vraiment serrés. La rançon du succès du triathlon de La Baule...

 

 Cependant, assez vite, on trouvera un peu plus d’espace et la natation aurait pu devenir une partie de plaisir si une douleur persistante aux lombaires ne m’avait quelques peu ralenti.

 

37 minutes m’auront été nécessaires pour sortir de l’eau à la 667e place.

 

A titre de comparaison, à distance égale, la natation des Sables d’Olonne aura été bouclé en une demi heure avec une vraie mer, de vraies vagues, un vrai courant latéral et même de vraies méduses ! Nous étions toutefois moins nombreux et c’est un critère qui doit sûrement être considéré si l’on compare des performances sur divers triathlons.

 

La sortie de l’eau se déroulera au mieux, à peine propulsés par une mini vague. On est loin des sorties façon « body-board ». Mais qu’importe. La foule nous accueillera avec deux vagues d’honneur de part et d’autre du chemin d’accès.

 

 

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 vue du triathlon avenir qui s'est déroulé le matin...

 

Vient la zone de transition où l’on s’équipera plus ou moins rapidement.

No comment, Raspoutine connaît le chemin qu’il doit encore parcourir pour progresser,

déjà rien que dans ce domaine !

 

Le vélo nous permettra de parcourir un bon morceau de remblai, accompagnés d’un léger zéphyr ,¾  face pour la forme lorsque nous nous dirigeons plein sud. Panorama magnifique ! Toutes les courses n’ont pas la même saveur. Un léger goût salé accompagné de l’odeur de crème solaire, c’est vraiment le top ! Sans trop tarder, nous bifurquerons vers l’intérieur des terres, histoire de trouver quelques côtes à 5%, mais rien de bien sérieux. Le drafting est autorisé et ceux qui connaissent le vélo en peloton s’en donneront à cœur joie. Ce n’est pas mon cas et j’assisterai souvent à des dépassements sans pour autant parvenir à me recoller durablement dès que le groupe est un peu important. C’est le métier qui rentre !

Tiens ! Un passage à niveau. Les organisateurs nous avaient avertis que le TGV passait vers 15h20 et que, en conséquence, les barrières allaient s’abaisser. COUAC ! Il risquait d’y avoir des regroupements de cyclistes. A priori, personne dans l’équipe de Houilles n’aura eu à supporter ce genre de mauvais gag. En définitive, le vélo se sera déroulé sur des endroits assez roulants. Peu de ralentisseurs et une seule zone un peu dégradée ou plutôt dégoûtante où seront cependant répandus quelques triathlètes, on l’espère sans dommage. Deux crevaisons vues du côté des travaux, cependant de nombreuses personnes (j’ai lu 500 étudiants de l’école Audencia) pour vous prévenir du moindre danger (merci à eux).

 

En définitive, le trajet à vélo m’ayant pris près de 1h24mn (et mon dos...aïe !!!).

Soit dit en passant, je pense que la casse aura été bien limitée grâce à un nouveau destrier...

Je finirai la seconde partie à la 729e place.

 

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Parvenus à la seconde transition, il nous restera les 10 km de course à pied

et tout sera terminé. Toujours sur le remblai, accompagnés par une foule

qui nous cacherait presque la vue sur la baie, c’est dire !

 

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« Me reste-t-il encore des forces sous les semelles » ?

Telle est la question que se posent les triathlètes à ce moment de la course.

Si Raspoutine n’avait guère pu s’exprimer au cours des deux premières parties,

il retrouve du cœur à l’ouvrage pour la course à pied où il ne se sentira pas gêné.

 

S'il me restait des forces sous les semelles, j'ai également eu le désagrément de trouver

de trop nombreux gobelets plastique fracassés sur le sol à la hauteur des ravitaillements

(nombreux sur la CAP).  "COUAC n°2" ! Il faudra songer à donnerdes coups de bâton

à celui qui a oublié les sacs poubelles sur le tracé d'un tri qui se réclamait pourtant écolo...

 

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En définitive, je rattraperai un bon paquet de coureurs qui m’avaient laissé sur place à vélo

(des mufles !). Pourtant, je sentais qu’il valait mieux ne pas trop accélérer

mais plutôt pratiquer une course en souplesse, chose faite.

 

Au bilan de la course à pied, 51 minutes, soit 3 de mieux que les Sables d’Olonne.

Au moins aurai-je limité la casse dans cette discipline.

Je rattraperai pourtant 51 coureurs et

finirai à la 667e place sur 847 arrivants.

Soit un ratio de 78%. Pas top.

 

L’arrivée indiquera 2h53, soit plus de 10mn de mieux qu’aux Sables.

No comment. Quantité de grains de sable peuvent venir gripper la machine.

 

 

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Au bilan :

Une natation désastreuse.

Un vélo mitigé, mais seulement grâce au nouveau matériel (Très rancunier, Raspoutine donnera mentalement quelques coups de pied à son ancien « samovar à deux roues »).

Une course à pied au goût amer.

 

Il restera le plaisir, voire la fierté, d’avoir participé à cette vraie fête du sport

avec l’équipe de Tri de Houilles. Mais, dès à présent, je me projette sur l’an prochain

et je compte bien progresser. Me rapprocher des 2h30mn de temps de course

m’apparaît dès à présent comme des plus réalisables. Mathématiquement, à forme égale,

quelques progrès dans les transitions et le vélo devraient faire la différence.

 

Il est temps de faire une petite pose, histoire de s’étirer et de laisser le corps se refaire une santé. Passées les nouvelles des résultats et sensations de course auprès de l’équipe, il est temps de ranger le matos. Raspa quitte la zone de course en longeant le remblai en direction inverse et que la Baule prend un petit air nostalgique de fin de vacances (pour fin septembre, bon).

 

 

L’histoire s’arrêterait là si, peu avant de sortir,
je ne me faisais interpeller par un autre kikoureur...
 

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LtBlueberry et Raspoutine

 

Mince ! Blueberry en personne ! (Je l’avais pourtant vu s’engager sur le kivaoù, mais ça m’était sorti de la tête. La rencontre apparaissait des plus incertaines vu que ni l’un, ni l’autre, ne chassait sur ses terres de prédilection, pour ne pas dire aux antipodes car du côté des Alpes. Discussion. La Tortue est aussi dans le secteur (je verrai son récit, après coup). Finalement, RDV pris sur Embrun. Trop cool ! Ça me renvoie dans les montagnes ! Il fallait quand même le faire à La Baule !

 

 Un grand merci à l'organisation pour cette superbe fête.

 

                                                    Raspoutine dédie ce récit à la Embrunman’s family.

1 commentaire

Commentaire de LtBlueb posté le 30-09-2009 à 15:10:00

Un vrai plaisir cette rencontre dans la parc à vélo : après l'effort , le réconfort !! Une (non)perf quasi similaire , un point "faible" identique, un objectif commun , que de coincidences ! Au plaisir de revoir un kikou bien sympathique ! Merci pour ce récit !!

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