Récit de la course : Gruissan Phoebus Trail - 18 km 2009, par mic31

L'auteur : mic31

La course : Gruissan Phoebus Trail - 18 km

Date : 15/2/2009

Lieu : Gruissan (Aude)

Affichage : 3013 vues

Distance : 18km

Matos : La motivation...

Objectif : Faire un temps

2 commentaires

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Trailhounet de Gruissan

 

 

 

Trailhounet de Gruissan

 

 

Gruissan... Avant d'être une course, c'est déjà un peu les vacances avant l'heure. Arrivé en fin de matinée, j'installe rapidement mon stand au salon avant d'aller pique-niquer sur la plage.
Au loin le massif de la Clape nous attend.

Un stand sobre, qui affiche toutes les infos relatives aux courses. Beaucoup de contacts avec des inscrits qui se renseignent et des "anciens" qui se replongent avec plaisir dans les souvenirs enneigés de 2008.
Plusieurs personnes qui me connaissent aussi à travers mes blogs et qui m'en disent beaucoup de bien. C'est toujours très agréable. Merci.

J'informe ceux qui pensent s'inscrire prochainement que la clotûre des inscriptions est plus qu'imminente.



Après cet agréable salon, nous partons avec Francis, Sébastien et Steve à la recherche d'un resto. La tâche est rude, on nous refuse partout et l'on réalise rapidement que c'est la St Valentin et que tout est complet.
On finit au comptoir d'une pizzeria où l'on avale un repas super diététique...



Francis fignole sa préparation avec un verre de rouge.



Après une mauvaise nuit, clim bruyante, "pression" d'avant course, etc , j'admire bien au chaud le lever du soleil, à l'heure où ceux du 23km se gèlent sur la ligne de départ.






Yvan m'attend pour que je lui remette son dossard et je me décide enfin à aller affronter le froid.
J'assiste ainsi au départ du 50km avant d'attaquer un échauffement sérieux.
Je ne suis pas là pour plaisanter, je viens chercher si possible une place dans le top10.

Le départ est rapide et je laisse filer, restant dans les 30 premiers. Je sais les quelques côtes qui nous attendent ainsi que le final très roulant.
Postés dans la première côte, Linda, Frédéric et Benoît nous encouragent. Ce dernier prend cette photo d'école, l'attitude à adopter en côte, les mains sur les cuisses, le buste presque parallèle à la pente.
Je fais le premier tiers de ce mur en trottinant , reprenant déjà quelques places.
La suite s'enchaîne, des sentiers parsemés de cailloux ne demandant qu'à nous tordre la cheville et au loin un fabuleux panorama sur les étangs et le massif enneigé du Canigou.


J'envoie pas mal et je suis content de ma forme, après la longue coupure post phlébite et un entraînement sérieux repris seulement en Janvier.
Je bataille avec quelques gars et à l'attaque de la côte vers la Chapelle des Auzils je prends un demi gel. Sentant que ça ne suffit pas , je mange sur le plateau une demi pâte de fruits.
Ça va mieux et je galope toujours.


Je suis dépassé par un coureur chaussé route que je rattrape plus loin dans la descente vers le Rec d'argent.
Comme il nous bouchonne, je dis "pardon" mais pas de réaction. Je le double donc un peu en force, le touche à peine et il s'étale sur le cul dans le gravier.
Je m'arrête, je m'excuse, avant de repartir dans une super descente dans les éboulis.
Mais dès que le terrain est trop technique je me méfie. J'y perds sans doute du temps mais me faire une entorse m'est fortement déconseillé par mon docteur.


Steve, moi-même, Yvan et Francis

La course se poursuit, devenant plus roulante passé le pont jaune.
En fin de montée sur route, un embranchement est très mal signalé. Je le vois au dernier moment et je rappelle le gars que je suivais à une diziane de mètres. Le coureur derrière moi me félicite pour ce geste sportif.
Rien de plus naturel, le jour où le trail ne sera plus comme ça il faudra aller voir ailleurs.


Sur l'ultime colline, on rejoint les derniers coureurs du 23km. Le contraste est saisissant entre notre allure et la leur.
Il faut un peu slalomer pour doubler avant de descendre les marches et attaquer le final tout plat.
Il me reste pas mal d'énergie et je fais un final grandiose. Sur cette promenade qui mène à l'arrivée, je reprends à vue d'oeil au moins 5 ou 6 coureurs.
Je finis fort et je tombe ces 18km en 1h28'05".
Très satisfait de ma forme revenue et de cette belle 15ème place affichée au classement.
Je retrouve dehors Jerome qui arrive et Yvan pas loin derrière. On prend avec tous les autres un petit ravito, assez maigre il est vrai, supers contents de notre course.



On finit par se séparer et je pars retrouver la plage pour un nouveau pique-nique.
Le soleil, la mer, après cette belle course et ce week end fraternel, c'est un moment de bonheur simple que je savoure pleinement.




Au loin le Canigou.




Un goût de vacances avant l'heure.



Avant de repartir, je décide de m'arrêter à l'arrivée pour faire quelques photos des arrivants du 50km.
Ici le 25ème, dans la souffrance depuis de longs kilomètres.
Je le reverrais plus tard, lui proposant l'envoi par mail de sa photo. Ça lui fait plaisir et le hasard veut qu'il sera aussi présent sur les Citadelles.



La première féminine, pas loin d'en terminer.


Plus tard... J'étais reparti super heureux de ce week-end et malheureusement ma joie sera gâchée en découvrant le classement le lundi, puisque je n'y suis "que" 18ème.
La faute à quelques comiques qui avaient mis leur puce électronique dans leur sac plutôt qu'à leur chaussure.
Une fausse note regrettable, que le temps et d'autres perfs effaceront, pour ne garder que les excellents souvenirs de ce week end.

2 commentaires

Commentaire de lule posté le 18-02-2009 à 11:19:00

Super récit que tu nous laisse comme à ton habitude!
Bravo également pour ta course, très bien gérée. Tu revient fort après ta blessure hivernale, je suis content que ça aille mieux pour toi! Les traileurs n'ont cas bien se tenir à vu de ton retour!
A bientôt lule

Commentaire de Marlène/Mô posté le 18-02-2009 à 14:29:00

Bon, pas mal quand même tu es dans le "TOP 20"...
Pas de trail pour nous en ce moment, pas trop d'entraînement, quelques difficultés mais rien de grave, nous reviendrons.
Je vois que les inscriptions aux Citadelles sont presque clôturées, je suis contente pour toi, cela prouve que ton organisation ne démérite pas.
Bises de voisinage,

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