L'auteur : lepidop
La course : Raid 28
Date : 13/1/2007
Lieu : Bures Sur Yvette (Essonne)
Affichage : 3157 vues
Distance : 85km
Objectif : Terminer
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Mi-novembre, je reçois ainsi que tous les membres de mon club, le CO Sud Essonne, un mail d’Yvon Kerroux notre Chacal du désert. Il y est fait mention d’une course se courant au mois de janvier par équipe de cinq dont une féminine : le Raid 28.Distance approximative : entre 65 et 75 km.
Le mail donne quelques détails sur cette course et mentionne son site internet. Sont déjà partant Evelyne, Fred Marolles et Yvon. Il manque deux personnes pour finaliser l’équipe.
Sans me poser plus de questions que cela, je réponds que je suis d’accord pour participer. Dans le pire des cas, dans le cadre d’un relais cela me fera faire au plus une vingtaine de kilomètres. Même en hiver, ce n’est pas la mer à boire, et puis je cherche une bonne raison pour reprendre l’entrainement sérieusement, alors…
Ensuite, je vais jeter un œil sur le site de la course, et là SURPRISE, ce n’est pas un relais mais un raid orientation dont le parcours change tous les ans. Les lieux de départ et d’arrivée n’étant connus qu’au tout dernier moment. Il y a des balises à pointer, des vertes pénalisantes si on les rate et des bleues à bonus si on les trouve… Je n’ai jamais couru plus de 55 km et je n’apprécie que modérément le froid. Là, il va falloir que je fasse la course en intégralité. Il paraît que c’est généralement « humide » et que les organisateurs ne manquent pas d’imagination pour en faire voir de toutes les couleurs aux participants.Tant pis, j’ai répondu que je serai présent alors j’assume.
Reprise de l’entrainement, kilomètres à gogo, achats de vêtements en tous genres mais surtout spécial froid. Essais divers, boissons, gels, barres énergétiques, chaussures, sorties en forêt à la boussole à la recherche de points remarquables, consultations de divers sites internet, sans oublier le coup de fil à mon père qui a fait pas mal de course d’orientation dans les années 70.Bref en deux mois il faut mettre les bouchées doubles pour ne pas être le boulet de l’équipe.
Il faut préciser ici que les trois lascars qui m’accompagnent (à moins que ce ne soit l’inverse) ont tous trois déjà pas mal d’expérience et que la distance, eux, ils la tiendront, cela ne fait aucun doute.
Enfin, Stéphane se joint à nous pour faire le cinquième. Ce qui me rassure, c’est que la distance maximale qu’il a couru c’est un marathon. Au moins, on sera deux à découvrir ce type d’épreuve. Je me sens un peu plus tranquille.
COSE COMMUNE est née.
Deux sorties en commun pour répartir les rôles au sein du groupe et nous voici déjà le 19 janvier.
Je passe chercher Fred chez lui et nous rejoignons Bures sur Yvette lieu de l’arrivée de cette année où le reste de la bande doit nous rejoindre. En chemin, sur la Francilienne, la voiture de Stéphane et d’Evelyne nous double. Nous les suivons mais ils oublient de sortir à Orsay et arrivent au rendez vous dix bonnes minutes plus tard que nous. Il n’était pas prévu qu’ils mettent le nez dans la carte durant le raid, qu’ils se rassurent, on évitera de la leur confier J. Yvon arrive bon dernier dans son monospace et le transfert des sacs effectués, nous prenons la direction du gymnase d’Epernon lieu du départ cette année. De là nous gagnons une pizzeria où nous prenons le repas d’avant course en compagnie d’autre participants. Il est très agréable alors, de mettre un visage sur des pseudos Kikouresques dont la lecture des divers CR m’a permis de me préparer.
Retour au gymnase, il y a déjà pas mal de monde. Nous nous équipons et passons à la vérification du matériel puis à la photo. Les dernières recommandations sont données par l’organisation.
22h00
Yvon notre capitaine reçoit la feuille de route, deux cartes identiques comportant les dix premières balises et deux enveloppes. Sur les premières balises se trouvent des indices permettant de rejoindre le lieu où nous sera remis le premier carton de pointage. En cas de pépin, la solution se trouve dans les enveloppes (mais l’ouverture de celles-ci vaut 2h30 de pénalité).
Sur cette première partie, il nous est permis de se scinder en deux. Yvon, Evelyne et Steph partent chercher les balises coté Est de la carte, tandis que Fred et moi nous occupons de celles situées à l’Ouest.
D’entrée, je fais une première erreur, la balise que nous devons pointer se trouve au niveau d’un calvaire au sommet d’une côte derrière une église. J’apprécie mal l’échelle de la carte et, croyant contourner un pâté de maison, j’en contourne un autre. Le temps de se recaler sur l’église et nous trouvons la balise sans problème. Sur la suivante, seconde boulette, la balise paraît être au bout d’une rue comme on en trouve dans toutes les zones pavillonnaires, seulement nous tombons sur un cul de sac. Ce que nous cherchons se trouve de l’autre coté des pavillons. Bon nombre d’équipes font la même erreur que nous et, paradoxalement, cela me redonne confiance, nous contournons le lotissement et trouvons la balise. Les deux suivantes sont trouvées facilement malgré un détour dû à la végétation plus dense que prévue à cet endroit. Puis, nous nous dirigeons vers le point de rendez-vous convenu où nous ne trouvons pas l’autre partie de l’équipe.
Tout à coup mon portable sonne :
-Mais où êtes-vous ? Me demande Steph.
-Devant la balise 2 et vous ?
-Ça m’étonnerait, nous aussi, me répond-t-il.
-Elle est en face de moi, je l’éclaire avec ma frontale, lui dis je.
Et là, je sens Fred me prendre le bras en me disant : « Ils sont là ! »
Moins de dix mètres nous séparaient…
Yvon déchiffre les indices et nous mène au PC1, une sorte de hangar, où le premier carton de pointage nous est donné.
Petite pause pendant que Steph lit les définitions des balises à Yvon qui les reporte sur la carte.
A partir de ce moment, étant moins impliqué dans l’orientation, mes souvenirs se font moins précis. Néanmoins, je me souviens bien que les premières balises ont été trouvées sans trop de difficultés, que Fred a été le premier à avoir les pieds mouillés et que j’ai dû être le dernier à les avoir secs. Je me souviens aussi que pendant cette partie de la course nous doublions sans arrêt les autres équipes ce qui me causait beaucoup d’inquiétude pour la suite et, en conséquence, je trainais souvent en fin de groupe pour essayer de le ralentir.
Je me rappelle le marais du Cerisaie et les traversées de rivière par les gués ou sur des échelles mises en travers par les « Gentils Organisateurs ». Attention à ne pas rater un barreau ou c’était le bain assuré. Me revient aussi le temps perdu à chercher la balise 27 qui finalement n’avait plus de pince.
Autre souvenir, Fred qui ne devait pas avoir apprécié de se mouiller les pattes en premier me dit, en arrivant sur la balise 41 situé sur une ile au milieu d’une belle mare : « Celle-ci, elle est pour toi » et il me tend le carton de pointage avant de vérifier quand même en en faisant le tour qu’il ne s’agit pas d’une presqu’île, sympa le Fred. Bon, je pose mon sac prend le carton entre les dents et me voilà parti avec de l’eau jusqu’à mi-cuisse. Je traverse, pointe la balise, me retourne, distingue mes équipiers sur la rive, et seulement à ce moment là, je réalise qu’il va falloir retraverser et que l’eau est quand même « un peu fraîche ».
Dorénavant, et devant le peu d’engouement de mes équipiers pour la chose, je m’auto-désigne « spécialiste des balises aquatiques ».
Balise suivante, une bleue à bonus que nous avions décidé de zapper, Fred vient me voir pour me dire que c’est dommage de la laisser. Un mot au capitaine et nous voici parti tout droit dans les bois, 3 minutes de recherche pour 20 minutes de bonus. Bien vu Fred!
Pas de souvenir des balises suivantes jusqu'à celle située au Chêne de la Voute dont nous avons distingué la silhouette dans la nuit claire. La suivante, la 49 situé à l’extrémité nord du cours d’eau souterrain « la Voute », occasionne un bain de pied forcé à notre pointeur en titre qui décidément n’aime pas l’eau fraîche.
Les balises 51; 52; 53 sont portées sur une « photocarte » qui est en fait une photo aérienne. C’est là que je vais le plus m’éclater pendant ce raid. En fait, il s’agit d’un marais et nous avons tous de l’eau jusqu’aux genoux par moment.
Point positif, Steph, Evelyne et Yvon vont enfin faire trempette.
Point négatif, c’est à partir de ce moment que Steph donnera ses premiers signes de lassitude.
Balise 51 situé sur une clôture, je vois la clôture mais pas la balise, Yvon plus observateur la voit alors que je suis parti chercher la 52 sur laquelle je tombe immédiatement. Reste la 53, le reste de la troupe part sur un chemin parallèle boueux pendant que je continue à patauger. J’insiste sans la trouver avant de me faire rappeler à l’ordre par le capitaine, c’est vrai qu’il reste un peu de chemin à faire.
Dommage celle-là je la voulais et je reste persuadé d’en être passé vraiment très près.
Continuant notre chemin, nous oublions la 56 alors que nous avons dû passer devant sans la voir, le temps de s’en rendre compte, trop tard, on est trop loin, et faire demi-tour, il n’en est pas question, l’état de Steph est plus important, pas de temps à perdre.
Nous arrivons au PC5, et de ce PC au suivant, la mémoire me fait défaut en dehors du fait que nous nous relayons auprès de Steph qui a l’air de plus en plus mal.
PC6, Les Essart le Roi, encore une Photocarte, Yvon nous guide dans la ville de main de maître au point que nous sommes suivis par plusieurs autres équipes, encore une balise aquatique dans un cours d’eau sous une rue, je descends prendre un bain de pieds.
Les balises suivantes ne posent pas de problèmes particuliers. Il fait jour maintenant et nous arrivons au Bois de l’Etrille où à la côte 138 se trouve celle portant le numéro 73. C’est là que je comprends toute la signification du mot « jardinage » utilisé en course d’orientation. Nous voyons du monde partout, nous cherchons partout et point de balise. Bilan un quart d’heure de perdu pour rien. Balise fantôme ?
La balise 74 sur photocarte et la suivante nous emmènent au PC7 première barrière horaire que nous atteignons avec 1h40’ d’avance sur l’heure limite fixée par l’organisation de ce coté là au moins tout va bien.
Yvon et moi, reportons une vingtaine de balises ce qui laisse le temps aux autres de se reposer, de s’alimenter correctement et, nous le verrons plus tard, permet à Stéphane de se refaire une santé.
C’est pour moi, le moment clef de notre raid. Après ça, au vu du retour en forme de Steph, je n’ai plus eu de doutes sur le fait que nous irions au bout.
Départ du PC7, encore une photocarte, nous coupons à travers bois pour trouver une clairière, la balise se trouve à l’angle de celle-ci. De là nous rejoignons l’Yvette au jugé à travers la végétation et arrivés au bord de la rivière nous tombons sur la balise suivante. Petit souci celle-ci est situé de l’autre coté du cours d’eau, Fred fait la moue quand il comprend qu’il va falloir traverser. Je traverse avec de l’eau plus haut que mi-cuisse et il suit. Entre temps, j’ai regagné la rive et j’assiste à un spectacle que je garderais en mémoire ma vie durant. Fred n’aime pas l’eau en hiver et ça se voit ! Quelle tête ! Je lui avait dit avant le raid qu’il faudrait jouer à la grenouille, si nos amis les batraciens le voyaient en ce moment, ils comprendraient qu’il ne fait pas partie de la famille…
Peu de souvenirs des balises suivantes jusqu’au PC8.
La balise suivant le PC8 (84) se trouve à proximité d’une station d’épuration et ne pose pas de problèmes particuliers si ce n’est une longue traversée dans les champs.A partir de là commence une spéciale CO que nous zappons d’un commun accord, et nous nous dirigeons directement sur la prochaine balise verte (103). Nous ne sortirons même pas la carte de la spéciale. Par contre, en comparant la feuille de route et la carte au 25/°°° il parait évident que beaucoup de balises bleues sont dissimulées dans un espace relativement réduit. Nous ouvrons donc l’œil et réussissons à en trouver 6 soit 1h20’ de bonif gratis…
Petite anecdote cocasse : Apercevant 100 mètres plus loin une jolie balise gratuite (puisque non cherchée spécifiquement) je fais signe à Fred qui a sur lui le carton de pointage. Arrivé a ma hauteur, il me dit « C’est bon, je la vois » et part dans une autre direction. Je lui fais part de son erreur et il me montre une autre balise toute proche que je n’avais pas vue. Deux pour le prix d’une, elle est pas belle la vie ????
Il faut aussi préciser que sur cette course quand il n’y a pas d’eau c’est qu’il y a de la boue et quand je parle de boue c’est d’une gadoue à faire pâlir d’envie tous les organisateurs de cross, c’est dire ! D’ailleurs au début, on essaie d’éviter les endroits les pires et puis on se fait une raison et on tire tout droit, c’est autant de chemin en moins à faire…
Ce qui occasionne cet autre épisode assez sympa qui doit se situer juste un peu plus loin du précédent, peu avant le PC10Nous longeons un ruisseau dont l’eau est claire et peu profonde. Le fond à l’air d’être constitué de petits cailloux. Evelyne et Yvon décident d’un commun accord d’aller se nettoyer les pieds. Ils cheminent une bonne centaine de mètres dans le ru avant de se décider à rejoindre le reste de la troupe sur le chemin… Nous n’avions pas fait 100m depuis leur retour parmi nous, qu’une énorme étendue boueuse se présente. Et voilà nos deux amoureux de la propreté aussi sales qu’avant. Tordant !!!
Au PC 10 se trouve la dernière barrière horaire que nous atteignons avec un peu plus d’une heure vingt d’avance sur l’heure limite. Maintenant c’est sûr, nous finirons ce raid, premier petit moment d’émotion quand je préviens Helen Dale du COSE que nous arrivons. Je ne sais pas ce qu’elle a entendu au téléphone, mais ma voix a dû lui paraître un peu bizarre…
Encore une spéciale CO, que nous abordons dans les mêmes dispositions que la précédente. Nous avons certainement pris quelques balises bleues au passage mais je n’en garde pas trace dans ma mémoire, la fatigue sans doute.Je me souviens par contre, de la balise 126 près d’un calvaire qui nous a posé un petit problème pour contourner une propriété privée, mais finalement elle fut pointée ce qui est quand même l’essentiel.
De la balise 133 à la 143, nous longeons encore un cours d’eau (Edition du raid 28 « n’Eau Limit oblige » !) que je traverserais à de nombreuses reprises afin de pointer ces losanges gris qui sont, comme un fait exprès (si, si) placé du coté opposé de la berge où l’on se trouve…
Même pas peur, c’est moi le spécialiste des balises aquatiques !
Parmi celles-ci je retiendrais particulièrement la 135 situé « rocher remarquable, dolmen amélioré ».
Plutôt que de monter dans la pente où nous voyons les autres équipes à sa recherche, nous décidons, ou plutôt la fatigue décide pour nous, de rester le long de la rivière et d’observer le comportement de ces braves concurrents qui se donnent tant de mal à sa recherche. Et comme prévu (on est des malins nous), Steph la vois alors que certains individus passent devant sans rien remarquer. Et hop, je confie mon sac à Fred traverse (encore) la rivière, 80cm d’eau quand même, et je grimpe de rochers en rochers en essayant de rester le plus discret possible. Arrivé sur place je constate que les GO (Gentils Organisateurs pour ceux qui n’auraient pas suivis) ont placé le but de mon escapade si haut que je ne peut l’atteindre même en sautant. Je contourne alors un rocher, le gravis et arrive à porté de la corde tenant la pince objet de ma convoitise. Je remarque alors que la corde bouge, ça ne fait rien, je l’attrape fermement pour faire mes trous dans mon carton. Ce qui n’était pas prévu c’est que je l’arrache des mains d’un autre concurrent qui comme moi ne pouvait me voir. Je ne sais pas lequel de nous a été le plus surpris ! Mais enfin, je reste persuadé que c’est COSE COMMUNE qui avait vu la balise en premier donc tout est normal.
Il ne me restait plus qu’à retraverser la rivière (maintenant je sais nager !) et à rejoindre mes braves coéquipiers qui comme vous pouvez l’imaginer ne m’avait pas attendus. A ce moment-là, j’eus comme une révélation : C’est fou comme on cours plus facilement sans sac. Essayez vous verrez, c’est au poil !
Un peu plus loin, nous gravissons une pente, de toutes les façons, soit c’est de l’eau, soit c’est de la boue, soit ça monte… Bon, soyons honnête, ça descend aussi parfois, mais je ne sais pourquoi les côtes m’ont plus marqué !
Donc nous montions derrière une autre équipe quand Fred a un besoin pressant de se dégourdir les jambes, le voilà parti, il double l’équipe en question et bien qu’étant quand même un peu entamé, je me mets à monter en courant moi aussi, histoire de faire un peu de guerre psychologique. Sympa d’en voir l’effet ! Cela dit, on a fait les fortichs mais au nombre de balises pointées, ils sont devant nous, ça remet les choses dans leur contexte, les bons c’est eux, pas nous !
Doucement, la fin du raid approche. Nous ratons une balise évidente à l’approche du PC12. Un promeneur bien intentionné nous en signale une au bas d’une descente, le temps de la pointer et l’on se rend compte que celle-ci n’est pas la bonne mais la suivante. Pas de volontaire pour remonter alors on continue…
PC12 un bénévole très sympa nous annonce encore 5 km. Ça sent l’écurie ! Nous pointons toutes les dernières balises sans trop de problème avant d’apercevoir Claude (le compagnon d’Helen) venu à notre rencontre. Merci à toi Claude, c’est vraiment très gentil de nous avoir attendu et ça a vraiment été un grand moment de te voir là.
Nous nous regroupons pour finir tous ensemble. Une dernière surprise nous attend. Les GO ont mis une dernière balise au milieu de l’Yvette qu’il faut traverser avant de regagner l’arrivée sur l’autre rive. Dernière trempette avant la douche, tout le monde y va de bon cœur. Nous franchissons l’arche d’arrivée à 15h21. Contrat rempli, l’objectif était de terminer, c’est fait.
Je tiens ici aussi à remercier l’ensemble de mes coéquipiers pour ces moments inoubliables passés en leur compagnie. Ils ont quand même réussi à me supporter pendant 17h20, il fallait le faire !
Jamais en trente ans de course à pied, je ne m’étais autant amusé, j’ai pris un pied fou, il va être difficile de faire mieux.
Les organisateurs avait parlé de la troisième ou quatrième dimension de la course à pied, je crois moi que c’est une course hors dimension.
Merci à eux et aux bénévoles pour l’immense travail accompli, leurs encouragements et leur gentillesse tout au long du parcours ont été très appréciés.
Mention particulière aux Dunes d’Espoir avec qui j’ai pu parler un peu ce matin à l’occasion de la course des Trois Pignons. Je regrette beaucoup de ne pas les avoir vu à l’occasion du Raid cette année. Ce sera, je n’en doute pas, pour une autre fois. Bravo à eux.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout,
Benoît.
3 commentaires
Commentaire de gdraid posté le 19-02-2008 à 22:37:00
J'ai lu Benoit, ton récit avec plaisir.
Il y a beaucoup d'émotion dans certains passages.
Tu as cotoyé sur le raid, beaucoup de gens de qualité, que j'apprécie personnellement :
Evelyne (qui termine 1ère de sa catégorie, à l'écotrail de Paris, samedi dernier.),
Helen, Fred et Yvon,
coureuse et coureurs dont j'admire le talent.
Bravo pour votre belle course d'équipe.
Merci de rappeler ces étonnants amis de Dunes d'Espoir, qui rendent des enfants si heureux, partout où ils passent avec leurs Joëllettes.
JC
Commentaire de agnès78 posté le 20-02-2008 à 22:53:00
Merci pour ce beau récit plein d'emotion et d'esprit d'équipe! BRAVO à tous...
bises
agnès
Commentaire de j2f posté le 21-02-2008 à 15:46:00
Beau compte rendu benoit, tu as découvert le bonheur des courses de longue haleine.
il y en a des dizaines à faire toutes plus belles les unes que les autres et elles te donneront toutes beaucoup d'emotion
j2f
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