Récit de la course : La Ronde des Vignes 2007, par RogerRunner13
Le récit
Cette course présente à mes yeux un attrait particulier, qui tient sans doute à la beauté du parcours tracé dans les collines et les champs de vigne autour de Roquefort la Bédoule. Les couleurs en cette saison sont saisissantes et à cette période de l'année il fait souvent un temps magnifique. De plus cette course, située en fin de saison se veut conviviale, avec une organisation parfaitement rodée. Beaucoup y viennent pour l'ambiance et, à n'en pas douter, ils ne sont pas déçus, d'autant que l'après-course, avec sa pasta-party et ses dégustations des vins locaux, permet de s'attarder et coureurs aguerris et ceux qui sont venus là pour le plaisir de partager de simples moments de bonheur, se retrouvent autour du podium dans une ambiance festive.
Ce parcours de 14 km n'est pas à prendre à la légère et cette course est réputée difficile, voire technique par endroits. Au coup de pistolet c'est presque 2000 concurrents qui s'élancent. Je décide de partir prudemment car, après un kilomètre de plat, la route s'élève rapidement vers le village de Roquefort et après environ 4 km de course nous quittons le goudron pour évoluer en pleine nature, sur un itinéraire avec une alternance de montées et de descentes qui doit nous mener à la difficile côte du Douard. Je négocie bien les premiers kilomètres et passe avec plus d'aisance que l'année dernière les différentes difficultés. Mais je perds du temps dans les descentes pierreuses. Depuis que je suis tombé, l'année dernière, j'ai du mal à me livrer totalement sur ce genre de terrain. Dans la terrible montée du Douard, deux techniques possibles, certains préférent marcher dans les secteurs les plus pentues, d'autres continuent à courir, je suis de celà mais mes cuisses me font sentir leur déplaisir, alors que mon coeur cogne et me signifie sa dépprobation. Enfin! la descente, mais d'abord reprendre son souffle, d'autant que celle-ci est très rapide, avec un virage à droite extrêmement serré, qui demande de la prudence. Au dixième km nous retrouvons le goudron. Ma foulée se fait plus régulière et plus longue, mais qu'il est difficile d'aller chercher quelques pulsations supplémentaires pour aller plus vite. Après ce rythme de folie arrive la délicate côte de la coopérative, il vaut mieux garder un peu de jus pour l'aborder car elle peut être redoutable pour des organismes fatigués. Enfin les deux derniers km, presque une formalité. A l'arrivée 1h03mn,30s, je n'améliore pas mon temps, mais je termine beaucoup facilement que l'année dernière, preuve que ma préparation pour Marseille Cassis n'a pas était inutile.
2 commentaires
Commentaire de agnès78 posté le 18-11-2007 à 13:17:00
merci pour ce récit qui me replonge 6 ans en arrière sur ce magnifique parcours provencal...
bonne récup agnès
Commentaire de CROCS-MAN posté le 17-09-2008 à 11:21:00
Salut Roger,
Je me replonge un peu dans les résultats et ça me permet de mieux aprécier les noms des kikous participants que je ne connaissais pas encore. RIRI51 avait fait un super temps dis donc. J'espère qu'on la refera tous cette année pour voir les progressions.
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