Récit de la course : La 6000 D 2007, par paspeur

L'auteur : paspeur

La course : La 6000 D

Date : 29/7/2007

Lieu : La Plagne (Savoie)

Affichage : 2884 vues

Distance : 55km

Objectif : Terminer

1 commentaire

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6000 D 2007

« Hep  Monsieur, c’est quoi être heureux ?

Cà peut-être de réaliser un rêve qui te semblait le plus fou ».

                        ____________________________

J-3 avant la 6000D  comme dit olycos.

 Je me pose plein de questions, est-ce-que je suis vraiment capable ? Suis-je assez préparé ? Si ce n’est pas le cas, bonjour galère.

Dimanche 7 heures au plan d’eau de MACOT, je suis près, j’ai ma casquette personnalisée rivée sur la tête, je cherche en vain un “ KIKOU “.8 heures c’est le départ. Mon objectif  1er est de terminer, mon second, si possible entre 7 et 8 H.

Le départ sur la piste cyclable en guise d’échauffement, un arrêt (besoin naturel), surprise, je suis dernier !!!  Je dois partir doucement, mais tout de même. J’ai décidé de courir au cardio, je prends mon rythme et je commence à doubler. La 1ère côte se monte très bien, j’ai de bonne sensations, les jambes vont bien et la respiration aussi. LA PLAGNE  2000, 1400m D+ en 2 heures, juste dans mes  prévisions. Une petite descente et le premier ravitaillement solide à  LA PLAGNE  centre. Ensuite, c’est des petites montées faciles jusqu'à la Roche de Moi. Au pied de la roche, le choit entre montée droit dans la pente ou par la piste forestière. Nous sommes un groupe de 4, 2 choisissent le raidillon, je prends la piste avec un gas qui m’accompagne depuis le milieu de la 1ère côte. Mon compagnon me dit que son problème c’est la descente, il me demande quelques conseils.  Nous arrivons les 4 ensembles au sommet.

Descente de 200m- sur une piste très facile jusqu’au col de la Chiaupe. Mon compagnon n’est  vraiment pas descendeur. Ravitaillement au col, les choses très sérieuses vont commencer. 4km  500m d+ et le début ne monte pas trop raide. Je peux certifier que ce chemin n’a pas été fait par des ânes, les ânes font des virages en montant. Je double encore, j’arrive au glacier, encore une petite bosse et c’est la descente. J’ai 30 KM dans les jambes, Je suis très bien. Au contrôle, je m’arrête pour serrer un peut mes lacets, on m’annonce que je suis le 478ème concurrent.  Je  ne  m’attendais pas à ça, je suis tout heureux, en plus  j’arrive sur un terrain ou je m’amuse.

Jusqu’au col de la Chiaupe, la descente  c’est pierrier et piste. Ensuite, c’est des espèces de grosses rigoles qui vous prennent bien les pieds. J’ai l’impression de descendre doucement, mais je fais que de doubler. 8km de descente jusqu’ à “Le Dérochoir“, que du plaisir. Un changement de rythme, plat petite montée pour aller au chalet “du Carroley“.  Il fallait que çà arrive, 1er coup de moins bien.  Au pied de la dernière vrai montée (250 d+ pour 2km 500), plus rien, le cardio ne monte plus mais le bonhomme non plus. Je reste le plus calme possible, je laisse partir mes compagnons du moment. Je crois que je suis dans un bon jour, doucement çà revient, je me refais une santé  avant le sommet au point que je rejoins le groupe. Je ne savais pas que l’on pouvait comme çà reprendre dans une montée.

42km de fait, maintenant normalement plus que de la descente. La plongée sur “La Plagne Bellecôte“, 1er KIKOU de la journée, je double BENOS, je me fais discret  j’ai l’impression qu’il n’est pas à son aise. Cette descente est très agréable, parfois pentue mais sans risque on peut presque lâcher.  Plagne Bellecôte, contrôle, par la suite je saurai que je suis passé en 418ème position, je me suis bien rendu compte que je doublais du monde mais pas à ce point là. Maintenant descente sur Macot enfin presque,  le début est une succession de faux plat montant et descendant. Enfin un signaleur m’annonce « 5km et que de la descente ».  De la descente !!! çà c’est de le descente, droit dans la pente, là tu ne laisse pas trop aller, tu ne risque pas de louper un virage, il n’y en a pas, tout droit je vous dit. Le début est marrant, mais au bout de quelques km, çà fait mal partout. Enfin c’est la fin, on serre les dents et on rejoint le plan d’eau de Macot. Je franchis la ligne en  7 heures 28 à la 385ème place.

 

La 6000 D, c’était réservé à une certaine catégorie de gens. Un jour j’en ai rêvé, c’était n’importe quoi, et puis le rêve est devenu envie, le rêve est devenu réalité, je l’ai fait je suis heureux.

 

1 commentaire

Commentaire de Say posté le 31-08-2007 à 00:38:00

Salut

Je viens de me rendre compte que je ne t'avais pas laissé de commentaire sur ton récit alors que je l'ai lu 2 fois!!

Un rêve? Oui, et on a bien de la chance de pouvoir le vivre sur nos petites jambes.

A peluche

Coli

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