Ce matin direction Lédenon pour le trail du Pont du Gard. Je fais le 18km, pas assez affûté pour le 38km.

La température est agréable, pas trop de vent. J’arrive assez tôt pour récupérer mon dossard et retrouver Lolo mon pote d’entraînement .

Coup d’œil sur le parcours : les organisateurs ont eu la bonne idée de faire passer les 2 courses par le Pont ce qui est un vrai +  et qui n’était pas le cas auparavant.

D’après les discutions d’avant départ, les impressions sont que le parcours est dur, je ne partirai donc pas trop vite contrairement à Lolo qui a décidé de partir assez vite pour ne pas se retrouver bloqué dès les premiers monotraces.

Petit problème de sono vite réglé, quelques conseils de l'organisateur et nous nous élançons…

Les sensations sont plutôt bonnes je suis à 4’30/km et laisse Lolo partir devant…

Rapidement un petit groupe se forme dans le monotrace et les passages délicats. Nous somme en pleine garrigue, ça sent bon le thym et la farigoulette (enfin j’suis pas sûr de celle là !). Ca me change des courses sur route.

Autre différence, c’est pas balisé en distance, on ne sait jamais combien il reste…

On descend une ornière où c’est assez dur de garder un bon rythme avant d’arriver aux vestiges de l’aqueduc qui menait l’eau à Nîmes. Le coin est superbe mais très technique avec descentes et montées très raides.

Mon manque de technique en trail est patent !

Je suis toujours à peu près avec les mêmes coureurs ce qui me renseigne sur notre rythme.

Passage sur une crête avec une vue superbe mais pas le temps de contempler, on redescend et c’est très raide à nouveau.

Enfin nous arrivons au Pont avec passage dessous et photo juste après avec le Pont en fond (ils l’ont bien choisi ce point photo).

D’après le parcours vu au départ, on doit être au 2/3 de la course et nous attaquons la plus grosse montée, pour moi c’est marche rapide.

Je commence à avoir très mal aux jambes et essaie de garder une bonne allure mais je sens que je ralentis petit à petit et je ne suis pas le seul !

Nous arrivons au 2eme ravito et empruntons un DFCI qui doit être la seule partie droite de cette course.

Je reviens sur quelques coureurs mais sans jamais pouvoir les dépasser.

A présent nous voyons le village signe que l’arrivée est proche mais il va falloir quitter ce chemin (trop droit !) pour une nouvelle virée en garrigue…

Ca y est, c’est l’arrivée avec une partie bitume en descente qui fait très mal aux jambes mais c’est fini… 1h58’ (69eme).

Je retrouve mon pote qui est déjà au ravito. Il m’a mis 3 minutes quand même.

Le temps de se restaurer avant l’arrivée du 38km et ça aussi c’est sympa…peut-être l’an prochain.

J’ai trouvé le parcours bien balisé, je n’ai jamais eu le moindre doute sur la direction à prendre, ce qui n’a pas toujours été le cas d’après les récits des éditions précédentes.

Et la beauté du site vaut vraiment le détour !