Côté sportif, je suis content de mes 49:15 en catégorie V3H. Attention, il ne faut pas diviser le temps par 8,4 parce que c'était un trail ("de mon temps, on aurait probablement appelé cela un cross) avec quelques côtes vraiment méchantes dans lesquelles celles et ceux autour de moi marchaient plutôt que de courir. Même les descentes étaient freinées par le besoin de sécurité. Mais je dis tout cela simplement pour le contexte. En réalité, c'est une course de rêve avec un paysage à couper le souffle (!) et une organisation quasi-parfaite (une indication des passages kilométriques sur la course et un parcours mieux décrit avant la course - en particulier sur le site Internet - auraient aidé, mais il faut bien viser des améliorations pour l'année prochaine. Je m'étais fixé comme objectif de faire moins de 50 minutes, ce que j'ai fait. Même dans ma catégorie, c'était très compétitif et je suis tout juste 6/9, avec les premiers très loin devant. J'ai admiré un V4H qui était lui aussi à Leucate deux semaines auparavant. Il reprend la course après une ablation de l'estomac et d'un autre organe dont je ne me souviens plus. Ma course elle-même: départ juste comme il faut, puis impossible de prendre un rythme compte tenu des premiers kilomètres plus qu'ondulés, en particulier le mur de 1.500 mètres après km 2 environ. Une fois devant les éoliennes au sommet, on ne sait pas combien il reste à faire, mais on profite de la descente pour retrouver une joie de courir. La dernière côte du km 6 est encore très dure, mais après un passage en vallée vraiment idyllique. Une fois de retour sur le bitume à 1 km environ de l'arrivée, je retrouve ma foulée d'ex-pistard alourdie de mes 12 kg et 40 balais de plus, et je double une jeune fille du club et un grand costaud au maillot rouge qui défaille de soif et de crampes.

Côté humanitaire, l'opération "Je cours pour Jojo" se déroule très très bien grâce aux organisateurs (merci et félicitations à Frédéric Barreda) et au maire de Sigean, ainsi qu'à l'Indépendant. Nous donnons les 60-70 auto-collants que nous avons bricolés (malheureusement, certains se décollent pendant la course et polluent le sol, toutes nos excuses) et je suis vraiment heureux de tout le travail fait par Hedwige, Manou, Jacquie, Robert/Bernard, Valérie, Rémy, Yves et autres volontaires lorsque je vois les auto-collants sur d'autres coureurs. Merci aussi à Paul, Marie-Claude et leurs filles pour avoir ajouté à la participation.

Un dernier mot: l'organisation des 1.500 et 500 mètres pour les enfants/jeunes était également parfaite et a été un grand moment de bonheur familial.

Vivement la Course des Vents number two, comme on dit en patois.