Récit de la course : Les Courses du Bourillon 2007, par Le_lombric

L'auteur : Le_lombric

La course : Les Courses du Bourillon

Date : 4/3/2007

Lieu : Marcilly En Villette (Loiret)

Affichage : 1150 vues

Distance : 18km

Objectif : Se dépenser

1 commentaire

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La Sologne en Mars



Que j’ai mal dormis ! Mais c’est pas possible de dormir aussi mal. Il est 7h. Dur dur.
Bon ce matin c’est mon premier 18km. A Marcilly-En-Vilette charmante commune de Sologne. Les Courses du Bourillon c’est deux courses, 7 et 18km sur des chemins typiquement solognots. Bref un truc bien sympas. Le Bourillon étant une petite rivière de Sologne.

P’tit déj, comme d’habitude, sauf que la il passe pas super. Faut dire qu’hier soir on était invité. Et même si je suis resté raisonnable (j’ai presque pas touché au whisky, au vin rouges et aux vins blancs), et bien je me sens pas super vif. Mais bon va falloir que ça passe.

Première bonne surprise, il fait beau. Mais vraiment beau et doux (on va finir la course sous 12°). Départ d’Orléans à 8h15 avec ma douce et tendre et le chien. Je dépose ma douce au golf ou elle retrouve son oncle qui l’a convaincu que la meilleure façon de m’attendre étaient d’aller patauger dans l’herbe détrempée.
Et me voilà sur les lieux. Le départ de la course est vraiment donné à coté du ruisseau. Le cadre est franchement agréable. Je m’enquière du lieu du retrait des dossards. Vérifies que je suis bien déjà inscrit, et je repart me changer. Avant, un petit coup d’œil au parcours et une petite vérification auprès d’un bénévole : comment sont les chemins ? Faut dire qu’il peut depuis une semaine. Mais l’avantage de la Sologne c’est que les chemins sont la plupart du temps soit calcaires soit sablonneux. Donc je suis rassuré les chemins sont bien roulant à part quelques passages un peu boueux. J’opte donc pour des running et pas les trails (que j’avais pris au cas ou).
C’est partis pour l’échauffement avec le chien en meneur d’allure. L’air est doux, le ciel est bleu et je suis à la campagne. Bref, je suis bien content d’être dans mes pompes. Je n’ai plus aucunes appréhensions. Je suis ultra détendu.
Il fait même presque trop chaud. Je vais déposer le chien à la voiture – désolé – est opter pour une tenue plus légère.

Objectifs du jour :
1 M’amuser
2 Finir.
3 En 1h40 je serai content.

9h30 – Je suis sur la ligne de départ. Il y a environ 200 coureurs avec moi. Pan c’est partis. Je m’attendais à un départ rapide et bien non. Le gros du troupeau s’ébranle gentiment. N’ayant pas de repères au niveau sensation, j’ai décidé de courir ma course au cardio (entre 80 et 85% de la FCM). Hop hop hop. Virage a droite et . . . un petit pont qui enjambe le Bourillon mais qui nous oblige à passer un par un - bouchon. Et tout de suite après une cote. ARG. On monte vers les soleils sur cette petite cote herbeuse toute brillante d’humidité. Instant de poésie.
On arrive en haut de la cote et virage à droite. Là le sentier est large et calcaire. En légère pente descendante. Un panneau pointe son nez : 1km. Mais bien sur. Je regarde le temps : 4’10. Alors soit je suis très très en forme, soit le balisage est farfelu. Mon ego va en souffrir mais je pense que c’est le balisage.
Je me tourne vers le coureur à ma droite. Et je lui demande son objectif mais à ce moment je vois U.F.O sur son tee-shirt. Ah non en fait je veux pas savoir. On commence à discuter. Super sympas. Et rapidement nous sommes 3-4 a courir ensemble. Les faux plats se succèdent mais le rythme du groupe me va. Je me rappelais pas que la Sologne était aussi vallonnée !
Un panneau arrive 5km : 22’10 moui bien sur ! Les indications kilométriques me laissent songeurs !

Je continu a dérouler, je me sens étonnamment bien. On arrive au ravito théoriquement kilomètre 7. Je ralentis et me saisis de deux vers d’eau, quelques raisins et un carré de chocolat (je vais le traîner sur 2kilo celui-là). Mais voilà le p’tit groupe c’est contenté d’un verre d’eau et ils sont déjà 50 mètre devant moi. Et je repars tout seul. Je me sens comme Bambi : seul au mode ! J’ai un p’tit coup de mou moi. Non pas que je me sente pas bien mais je n’ai plus cet effet d’entraînement que le groupe procurait. D’ailleurs, je vais resté seul jusqu’au 15km presque. Bambi je vous dis et sans Pampam.
Quelques temps après le ravito, je suis derrière un grand type chevelu (franchement grand et franchement chevelu), il m’avait doublé au kilomètre 2, je crois. Mais il a l’air d’avoir lever le pieds. Bref, sans allonger, je le reprend dans une cote sableuse. Niark. . ! J’avais prévus de le suivre, mais finalement je continu mon chemin et je me retrouve à nouveau seul.
Et puis on arrive sur la seule partie goudronnée, une longue ligne droite. Arg. C’est quoi ce truc. J’ai l’impression de me traîner (certains diront que ce n’est pas une impression) !
Enfin, un bénévole me fait signe de regagner les sous bois cool ! Enfin, on fait demi-tour on rentre à la maison. Et je tourne sur . . . un chemin relativement boueux. Et je saute de flaque en flaque et je glisse dans la boue et hop hop hop. Le 10ème kilomètre arrive 48’43 – Je suis toujours pas convaincu du kilométrage. Ce sera le plus long passage boueux mais finalement il sera assez vite passé, et j’ai même trouvé ça ludique.

Dans une longue ligne droite, j’aperçois un groupe 100 mètres devant moi. Je crois voir qu’ils ont presque tous des tee-shirt de clubs. Enfin, compte pas sur le fait de les rattraper mon garçon.
On revient au ravito, je commence par déposer un verre. Bah oui, au 1er ravito je suis partis avec, et je me suis pas résolu à le jeter parterre, alors que l’ai glissé dans mon dos. Il aura fait un p’tit bout de course avec moi. Je reprend un verre d’eau et je repars. On va pas faire la même erreur qu’à l’aller : Je repars tout de suite.
On reprend les chemins de l’aller. Virage à gauche. J’aperçois un des coureurs qui c’est arrêté, il semble traîner la patte. Il repart alors que je suis à 30 mètre de lui. Attends moi scrognieugnieu ! Non il repart, et il me reprend des mètres. Dieu que c’est quelques mètres me paraissent impossible à prendre. Snif !
Peu avant le 15km, un coureur me rattrape : Courage on est presque arrivé ! Le chemin est en légère descente alors, je le suis. Il passe le type de devant, alors que j’ai presque recollé. Yes ! Et puis non, je ne vais pas arrivé à me mettre derrière lui. Je suis encore à 7-8 mètres – C’est pas possible ça !
Le 15ème arrive : 1h14 et je suis maintenant à 5 mètre derrières.
Virage à droite, monté. Je sais qu’après cette monté on a un virage à gauche sur un petit chemin boueux, on passe sur le Bourillon on tourne à droite et 200 mètres après c’est l’arrivé. J’ai repéré cela à l’échauffement.
Bon mon garçon va falloir se bouger un peu, tu vas pas faire comme à Vincennes, il y a un mois. Tu vas essayer d’avoir la langue qui pend sur tes pompes à l’arrivé. Allonge le pas et tu te colles à lui pour finir. Dans la montée, je finis par le reprendre mon lièvre. Niark je suis content. Maintenant je suis lancé alors avant la fin de la monté j’avale deux féminine (fallait m’attendre). Virage au gauche : la descente boueuse. Tout à la glisse mon grand ! Et j’en profite pour reprendre un autre coureur. Méga Niark ! Je passe le pont, et j’allonge franchement pour finir presque au sprint sur les talons d’un autre coureur. Des ailes me serait-elles poussées sur la fin ?
Pioufffff ! Raaah ! Ca fait du bien. Chrono : 1h26’11 (1h26’05 selon les organisateurs).

Je retrouve l’Ufo (Pierre) et un autre coureur du groupe (ils finissent en 1h24). Et je découvre que le parcourt dixit le Gps d’un coureur fait 17,5Km. C’est pas grave je reste content. Je termine pile-poile au milieu du peloton (97ème sur 194 participants).

Je récupère mon petit sac avec un p’tit chèvre solognot dedans (miam). Et je vais libérer le chien de la voiture. Je ne participerais pas au tirage au sort. Mon téléphone m’ayant rappelé que nous sommes invité ce midi à manger.

J’ai vraiment passé un super moment et je me suis surpris.
Le lieu de la course est très agréable, bien organisée et le parcourt est franchement ludique. En fait c’est l’équipe qui organise le trail des trois garennes en fin d’année.
Bref à refaire.

Aujourd’hui 2 jours après j’ai juste un p’tit peu mal aux tibias.
La récupération du midi fut également agréable puisqu’elle fut faite à coup de bière, whisky, vin rouge et champagne. Burps !

Voilà, mon 1er 18km après 5 mois de pratiques restera un EXCELLENT moment.

Maintenant la semaine prochaine : Les Fugitifs pour le Fun.

1 commentaire

Commentaire de Say posté le 06-03-2007 à 22:22:00

Ben dis donc, tu as une bonne vitesse de base pour un débutant! Bravo pour ta course et excellent choix que cette course nature.

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