Récit de la course : No Finish Line 2006, par FOREST Alex
8 jours de vacances à Monaco
Samedi 18/11 , 12h30 :
J’arrive à Monaco. Je me dirige vers un rassemblement de personnes, et au moment meme ou j’arrive, j’entends qu’on annonce mon nom. Tiens, ils savaient que j’arrivais ? Non, en fait, ils sont en train de nous remettre les dossards, et j’arrive juste au bon moment. Je retrouve parmi les coureurs plusieurs connaissances qui étaient aux 6 jours d’Antibes : Patricia, Christophe, Tonio. Je reconnais aussi Sylvain que j’avais rencontrer à St Doulchard, et qui devrait etre mon principal adversaire chez les seniors.
Bon maintenant je cherche une place dans un algeco pour dormir, et comme je suis arrivé le dernier, tout à l’air déjà complet. Non, c’est bon, il reste encore une place dans un algeco avec Patricia, Christophe et Anne.
Samedi 18/11 , 14h :
Voilà, ça y est, le départ est donné. Il y a beaucoup de monde au départ, ce qui nous oblige à slalomer un peu entre les coureurs, mais bon, pour l’instant, tout va bien, je suis encore frais et je cours tranquillement à une vitesse d’environ 10km/h. Au premier classement après 6h de course, je suis 6è avec 54km parcourus.
C’est maintenant l’heure du premier repas. Celui ci sera un peu léger en quantité, mais ce n’est que le premier et ce sera beaucoup mieux par la suite.
Voilà, maintenant je repars pour la première nuit, le circuit s’est vidé, il ne reste plus que les coureurs du 8 jours. Vers 22h, on a droit à un magnifique feu d’artifice, et j’en profite pour marcher tranquillement afin de contempler le spectacle. La première nuit se passe bien, comme prévu, je la passe sans dormir, et j’alterne marche et course.
Vers 8h, je m’arrete 30mn à ma voiture pour déjeuner, puis je repars. Je m’arrete encore vers 12h pour manger, mais la fatigue commence à se faire sentir car j’ai du mal à repartir.
Dimanche 19/11 , 14h :
Le premier 24h est terminé. J’ai parcouru 135km. C’est beaucoup, 15km de plus qu’à Antibes, mais je suis sur les bases que je m’étais fixée avant le départ, et puis je ne suis que 9è, ce qui prouve que c’est parti très fort devant. De toute façon, je sais déjà que l’objectif kilométrique initial que je m’étais fixé ne sera pas réalisable, et je décide désormais de viser la 1ère place chez les séniors.
Après une douche et un peu de repos dans ma voiture, je repars sur le circuit vers 16h. Mais désormais je ne fais que marcher car une douleur au genou m’empeche de courir.. J’avance jusqu’à 19h, puis je m’arrete chez les osthéos. A 20h, je m’arrete pour le repas.
Je repars vers 21h et j’ai l’intention de tourner jusque vers 2h. Vers 23h, le circuit est ouvert dans son intégralité. La distance du tour passe de 900m à 1mile (1609m). Vers 0h30, je suis très fatigué car je n’ai toujours pas dormi, et je décide donc d’aller me coucher.
Je me réveille vers 6h, je me lève vers 6h30, et je suis sur le circuit à 7h. Je marche toute la journée, avec une pause de 30mn pour manger vers 8h, et une autre vers midi
Lundi 20/11 , 14h :
48h de course. J’en suis à 211km parcourus, soit 76km lors du dernier 24h. Ca me met un coup au moral quand je pense qu’à Antibes, j’avais fait 78km lors de mon plus mauvais 24h, et c’était lors de la 4è journée.
Bon allez, je pars prendre une douche, et je me remets à marcher jusqu’à l’heure du repas. Il y a encore beaucoup de monde sur le circuit aujourd’hui car c’est jour férié à Monaco. Je n’avance pas bien vite et le temps me semble long, mais enfin, il est 20h et le repas arrive.
Je recommence à tourner vers 21h. Cette fois ci, j’évite de passer chez les osthéos car cela m’avait beaucoup refroidi la veille. Cette nuit, j’avance péniblement à cause d’un vent terrible qui nous empèche d’avancer. Je marche jusqu’à 1h puis je vais me coucher.
Je me réveille vers 6h et je suis sur le circuit vers 7h. Comme la veille, je marche, avec des pauses pour manger vers 8h et 12h.
Mardi 21/11 , 14h :
72h de course. J’ai fait 289km, soit 78km lors du dernier 24h. C’est un peu mieux que la veille, mais ça me motive guère. Au contraire, Sylvain est en train de creuser l’écart pour la place de 1er sénior, et puis surtout, je commence à ressentir une très forte douleur à la cheville droite.
Après la douche, je retourne sur le circuit vers 16h. Vers 18h, le circuit se remplit de monde qui viennent faire quelques tours après le boulot. Et moi, je commence à en avoir vraiment marre, je suis très fatigué nerveusement, et je suis très énervé par tous ces gens qui me bouscule involontairement sans se rendre compte que l’on a été fragilisé par plus de 3 jours de course. Alors je décide de m’arreter vers 19h et d’attendre le repas de 20h. Après le repas, je suis toujours aussi fatigué, alors je décide d’aller me coucher directement.
Je me lève vers 1h, en fait, je n’ai pas beaucoup dormi car ma cheville droite me fait souffrir. Je retourne sur le circuit, et là, je me sens mieux, le circuit est calme, nous sommes moins d’une dizaine sur le circuit, Monaco est endormi, c’est que du bonheur. Je vais meme me remettre à trottiner à certains endroits. Je continue à avancer pendant toute la nuit.
Vers 7h, le jour se lève, je m’arrete un peu pour déjeuner, puis je repars. A midi, le monde est revenu et je recommence à etre fatigué alors je m’arrete. Je prends une douche, je mange un peu, puis comme je suis toujours fatigué, je décide d’aller me coucher.
Mercredi 22/11 , 14h :
96h de course (mi-course). J’en suis à 347km, soit 58km lors du 4è 24h.
Après une bonne sieste, je reprends la piste vers 15h. Cette fois ci, je suis bien reposé et malgré le monde qui arrive vers 18h, je suis décidé à tourner jusqu’au repas de 20h. Mais voilà que après la cheville droite, c’est la cheville gauche qui commence à devenir douloureuse.
Enfin 20h, je m’arrete pour le repas. Après le repas, vers 21h, je vais voir les osthéos pour faire examiner mes chevilles. Le problème, c’est qu’ils ne peuvent pas faire grand chose pour soigner mes chevilles douloureuses. Bon, tant pis, je repars. Vers minuit, je décide de m’arreter pour m’économiser les chevilles parce qu’il reste encore 4jours de course, et je vais donc me coucher.
Comme d’habitude, je me réveille vers 6h et je suis sur le circuit vers 7h. Je continue à tourner toute la matinée, avec des pauses pour manger vers 8h et 12h. Mais maintenant, la cheville gauche me fait terriblement souffrir, et j’ai tellement mal que je ne sens meme plus la douleur à la cheville droite.
Jeudi 23/11 , 14h :
120h de course. J’en suis à 404km, soit 57km pour le 5è 24h.
Je file prendre une douche, puis je reviens sur le circuit avant 16h. La cheville me fait toujours très mal, mais la motivation est en train de revenir car on sent que la fin approche. Le 6 jours se termine demain, et après, je sais que les 2 derniers jours seront 2 jours de fete que l’on partagera avec ceux du 24h. Donc je tourne sur le circuit jusqu’à 20h, et je m’arrete pour le repas.
Après le repas, je passe chez les ostheos. A défaut d’atténuer la douleur aux chevilles, ça fait quand meme du bien dans la tete. Puis je repars sur le circuit. Je tourne jusqu’à 1h, et comme je commence à etre fatigué, je me dis encore un tour et je vais me coucher. Alors que je me dirige vers le bout de la digue et qu’il me reste moins de 500m à faire pour terminer ce tour, il se met à pleuvoir. Cette averse sera courte mais violente, et du coup, me voilà trempé. Bon, bin maintenant je peux aller me coucher.
Je me réveille vers 6h. La journée s’annonce pluvieuse, ce qui n’est guère motivant, mais bon faut quand meme y aller, alors je repars sur le circuit vers 7h. Je tourne jusqu’à 14h, avec les pauses habituelles pour manger vers 8h et 12h.
Vendredi 24/11 , 14h :
Voilà 6 jours de course. J’accompagne, sur ce dernier tour, William, l’écossais vainqueur de ce 6 jours avec 770km.
Personnellement, j’en suis à 466km, décevant car j’ai fait 109km de moins qu’à Antibes, mais bon il y a peu de comparaison possible avec Antibes. Et puis il me reste encore 2 jours pour augmenter ce kilométrage.
Bon, pour le moment, je vais prendre une douche. Je reviens sur le circuit vers 16h, et je tourne jusqu’à 20h, mais avec plusieurs arrets à cause de la pluie. Je m’arrete pour le repas à 20h et je retourne sur le circuit vers 21h.
Vendredi 24/11 , 22h : La course de caddies
Sylvain m’arrete à 22h. Il a décidé d’organiser une course de caddies et m’invite à y participer. J’accepte avec enthousiasme car je sens qu’on va bien s’amuser. Nous sommes 4 participants, ça fera 2 équipes de 2. Comme par hasard, il s’agit des 4 séniors, les 4 plus jeunes de la course. Ah, ces gamins, ils pensent qu’à s’amuser !
Je fais équipe avec Totoche. Au départ, c’est moi qui vais pousser le caddie et Totoche sera à l’intérieur. L’équipe adverse sera donc composé de Sylvain et Christophe. Carlo nous donne le départ.
Voilà, c’est parti ! 1er virage à droite, le sol est mouillé mais ça passe. 2ème virage à gauche, ça passe encore. 1ère petite zone pavé, Totoche est secoué mais ça passe toujours. Sylvain a pris un départ très rapide et je n’ai pu le suivre.
Maintenant, on attaque la ligne droite qui mène au Stars’n’bar. Je m’aperçois que le circuit est en dévers et penche vers le port. Cela rend le caddie difficile à controler et m’oblige à un slalom imprévu entre les cones délimitant le circuit.
On arrive au demi-tour du Stars’n’bar. On inverse les roles. Je monte dans le caddie et c’est Totoche qui pousse. Totoche accélère. Mais, alors que Totoche est en train d’atteindre une vitesse de pointe, les roues de notre caddie commencent à faire un bruit bizarre. Zut, on a un problème mécanique. Bon, tant pis, on n’a pas le temps de s’arreter aux stands alors on continue.
On arrive sur la zone pavé qui précède la cote. Je descends du caddie pour passer cette terrible montée. En haut de la cote, c’est Totoche qui remonte dans le caddie. Sur cette ligne droite qui mène au bout de la digue, je suis obligé de courir de travers pour éviter que Totoche termine dans l’eau.
On arrive au demi-tour au bout de la digue. On inverse une dernière fois les roles, je remonte dans le caddie. Sur cette dernière ligne droite, Totoche est obligé de pousser le caddie à allure modérée pour qu’il tienne jusqu’à l’arrivée.
C’est bon, voilà l’arrivée. Nous franchissons la ligne sous les applaudissements d’une foule en délire (enfin là j’exagère un peu). Nous terminons 2ème (sur 2) de cette fantastique course de caddies. Les grands vainqueurs sont donc Sylvain et Christophe. Revanche en 2007 ?
Bon, revenons à la NoFinishLine. Je me souviens que j’ai très mal à la cheville gauche et je décide d’aller voir le kiné. Mais Sylvain y est déjà, alors je réserve ma place pour le prochain tour. Je commence ce tour, mais voilà qu’un déluge terrible s’abat sur le port de Monaco. Heureusement, je trouve un endroit pour m’abriter. J’attends 5mn, et je me dis que je ferai mieux de faire demi-tour et d’attendre sous la tente du kiné. Mais voilà que 2 personnes arrivent: il y a Totoche, qui est en charmante compagnie. Je décide de faire mon tour avec eux. Voilà, ça me fait un tour supplémentaire. Je m’arrete chez le kiné. Je constate que ma cheville gauche a énormément gonflé. Ca me fait sourire quand je pense que je viens de faire une course de caddies avec cette cheville. Maintenant, il est minuit, et le kiné m’incite à m’arreter un peu pour reposer ma cheville, alors je lui répond que je vais faire un dernier tour pour le plaisir, puis je vais me coucher.
Je me réveille vers 6h. Il a beaucoup plu cette nuit et il pleut encore, ce qui incite guère à se lever, mais je me dis que c’est bientôt fini, c’est la dernière journée avant l’arrivée, alors je repars sur le circuit. Un peu avant 8h, la distance du tour est réduite à 1000m, pour le déroulement du 24h.
Samedi 25/11, 8h : Départ du 24h
Au moment où le départ est donné, je suis avec Sylvain, 50m derrière la ligne. Je propose à Sylvain de doubler tout le monde pour rigoler. Et nous voilà partis au sprint. Sylvain a son petit déjeuner à la main, et il remonte tous les coureurs en criant et en brandissant sa petite cuillère. Je suis mort de rire à ses cotés, mais bon, après 400m de course, nous voilà en tète du 24h. Sylvain décide alors de s’arreter pour pouvoir terminer calmement son petit déjeuner, mais moi, je choisis de continuer en tète de course. Je passe le 1er tour en 4mn45, moins les 15s de retard au départ, ça me fait du 4mn30 au 1er km. Je continue et je commence à calculer qu’à ce rythme là, ça me fait plus de 300km en 24h, je peux donc battre le record du monde de Kouros et remporter la course.
Apparemment, je ne suis pas encore bien réveillé puisque je continue à rèver. C’est la pluie qui va me réveiller puisqu’elle redouble d’intensité. Je suis désormais trempé, mais je continue ma course en tète. Je passe en 10mn au 2ème km, 15mn15 au 3ème km, puis 20mn30 au 4ème km. Après 4500m de course, quelqu’un me rattrape. Il s’agit de Momo Magroum, champion de France du 24h en titre, qui vraisemblablement n’a pas l’air décidé à me laisser gagner. Je m’accroche à lui pendant 400m, et à 100m de la ligne d’arrivée, je lance un ultime sprint, auquel Momo ne peut pas répondre (enfin, faut avouer qu’il n’a pas tellement cherché à me suivre). Je suis donc le vainqueur de ce 5000m de Monaco en 25mn40s.
Bon, maintenant je profite de la vitesse acquise dans le sprint pour passer la cote, et je m’arrete aussitôt après. Je reprends désormais mon rythme habituel de marche à 4km/h. Momo me dépasse et prends la tète du 24h pour ne plus la quitter.
Vers 9h, je m’arrete un peu à ma voiture pour déjeuner, puis je repars sur le circuit avec un parapluie parce que j’en ai marre de me faire tremper. Je tourne tranquillement sur le circuit car avec toutes mes conneries, j’ai très mal aux chevilles.
A midi, on m’annonce que ce weekend, on aura droit à un repas supplémentaire, alors je m’arrete et j’attends ce repas.
Samedi 25/11, 14h :
168h de course. J’en suis à 519km parcourus.
Il ne reste plus que 24h de course et je me dis que je peux approcher les 600kms si je ne dors pas cette nuit. Ca tombe bien, je croise Anne (qui a arreté au 6è jour) qui m’annonce qu’il a plu dans notre algeco et que mon sac de couchage est trempé. Donc, je n’ai pas le choix, je ne pourrai pas dormir cette nuit. Alors je me remet à tourner sur le circuit. Concernant la météo, il s’est arreté de pleuvoir et on annonce du beau temps pour l’arrivée demain. Tant mieux !
A 20h, je m’arrete pour le dernier repas du soir. Ensuite, je passe chez les ostheos pour dire bonjour à mon collègue Nico, mais qui ne peut rien faire de plus pour réparer ma cheville. Alors je repars sur le circuit.
Maintenant, je suis très fatigué et, vers minuit, je décide de m’arreter à ma voiture pour me reposer. Vers 2h, je me réveille et retourne sur le circuit. J’ai bien dormi et je me sens beaucoup mieux maintenant. En plus, la nuit, le circuit est calme, il n’y a que les coureurs du 24h et quelques coureurs du 8jours. Alors je vais me remettre à courir, et je vais meme enchainer plusieurs tours en courant, à une vitesse d’environ 7-8km/h.
Vers 5h, quelqu’un me double, me tape sur l’épaule et me dit: « very good, man ». C’est Janne le finlandais, qui est 2è de ce 24h, et que j’avais rencontré l’an passé aux 24h de Vallauris, où il avait gagné. Ces encouragements me font très plaisir et me motive encore plus.
A 8h, c’est la fin du 24h et, alors que les petits coureurs du 24h s’arretent, on nous renvoit sur le circuit initial de 900m. Et je continue à tourner. Mais vers 10h, le circuit se remplit de monde et, comme la majorité des coureurs du 8jours, je n’ai plus envie de tourner dans cette foule. Je décide donc de m’arreter vers 11h, car je sais que j’ai dépassé les 600kms.
Vers 13h30, Philippe Verdier, l’organisateur, nous invite à effectuer un dernier tour tous ensemble.
Dimanche 26/11, 14h :
Voilà, c’est terminé. J’ai parcouru 605,013kms.
BRAVO et MERCI à toutes les personnes qui ont participé au déroulement de cette course.
Et vivement l’édition 2007.
4 commentaires
Commentaire de L'Castor Junior posté le 12-12-2006 à 09:26:00
Alex, je le redis : tu es un malade ;-))
Mais ton CR est passionnant (j'ai enfin des infos précises sur cette course de caddies et sur la pluie dans les Algeco ;-)) ).
Ta détermination à avancer malgré les bobos me dépasse totalement, mais je reconnais que l'ambiance doit y contribuer beaucoup, plus encore que sur un 24 heures (c'est ce que me disait Totoche aux Ulis).
On se voit au Mercantour alors ? (Sois sage, si tu peux l'être ;-)), à Antibes !)
Commentaire de gdraid posté le 12-12-2006 à 09:34:00
Bravo FOREST Alex,
Comme beaucoup je suis muet d'admiration, pour ce mental hors du commun, et ces distances hors du temps ...
Et tes chevilles Alex ?
Momo MAGROUM , un extra terreste dont le record sur la Mauritanienne Race200 de 2004, sera difficile à battre, était là sur le 24h00 ! Bravo Momo !
Commentaire de troll posté le 12-12-2006 à 10:18:00
Coucou Alex, tu vois je ne suis pas la seule à penser que tu es un malade ! Bravo pour ta course, ton CR et pour avoir enchaîné avec le 24 h de Vallauris où j'ai pu t'admirer à souhait !
une grande fan !
Commentaire de totoche58 posté le 14-12-2006 à 13:14:00
Salut mon petit FOREST
Ah que de souvenirs dans ton cr qui me replonge dans l'ambiance monégasque avec un sourire énorme....Vivement l'an prochain que nous puissions enfin avoir droit à un vrai caddie de compèt .....et surtout vivre à nouveau cette belle aventure.....
A plus et fais gaffe quand meme de pas trop te griller.....Avec tout ce que tu fais, des fois tu me fais peur ....
totoche88
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