Récit de la course : Grand Raid des Pyrénées - Ultra 160 km 2024, par shef

L'auteur : shef

La course : Grand Raid des Pyrénées - Ultra 160 km

Date : 23/8/2024

Lieu : Vielle Aure (Hautes-Pyrénées)

Affichage : 677 vues

Distance : 160km

Objectif : Pas d'objectif

9 commentaires

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La belle journée

Ce Grand Raid des Pyrénées est le 4ème (et dernier) gros ultra de la saison, après les Baous en mars, Madeire en avril et la Corse début juillet. Cette programmation due en partie à mon ami et collègue Yan (voyez comme je lui balance toute la responsabilité du truc) est clairement ambitieuse car les phases de récupération et de préparation s’enchaînent sans aucun répit, avec des délais parfois assez courts. Après la Corse je me ménage un peu de repos tout en gardant un peu de volume (paradoxe de coureur). Nous partons ensuite en vacances pour 1 semaine de vélo itinérant en Forêt Noire du 5 au 10 août. J’enchaîne avec une semaine de « charge », +100km de trail (dont 30 bornes à fond en Savoie), une journée de vélo de 100 bornes en montagne, avant le retour à la maison. Je prévois ensuite de baisser tranquillement pour les 2 semaines qui restent. Sauf que… sauf que je me suis trompé sur la date, et qu’il ne me reste en fait que 5 jours avant le départ ! Panique à bord ! Je me retrouve à faire les bagages à l’arrache, quelques courses à l’arrache, travailler le road book à l’arrache, préparer le camion à l’arrache… Pas trop le temps de gamberger longtemps, mais je stresse à mort.

Mercredi, nous faisons la route avec Yan (« c’est beau mais c’est loin »). On s’installe dans le pré en fin d’après-midi, c’est déjà plutôt bien rempli.

Bonne nuit à part le réveil vers 5h avec le départ de la course du Moudang, grosse ambiance au village à 500 mètres. On cherche les dossards dans la matinée (retrait ultra-rapide, au contraire du soir avec une grosse attente), on flâne un peu, repas au village, après-midi sieste et préparation des sacs de délestage puis dernier dégourdissage de jambes. Yan teste avec succès la douche solaire. On part assister au briefing, impressionnant de voir tant de personnes dans ce grand pré. Ambiance studieuse. Repas au camion et au lit.

Je ne suis pas du tout serein au départ le lendemain à 5h. Je sais que j’ai la grosse forme, mais ma prépa finale a été un gros n’importe quoi. Je pense manquer de fraîcheur, j’ai eu des courbatures de ma sortie débile en Savoie jusqu’à mardi, je me demande combien de kilomètres mes muscles vont tenir. Je n’ai pas bouclé un vrai 100 miles depuis 2019. Peu de personnes sont au courant mais je me trimballe également une vilaine douleur au pied depuis plusieurs mois et qui a empiré après la Corse. Je m’attends à en baver. J’ai un roadbook en 32h (principalement indicatif pour moi, car sur cette course je suis sans assistance). Surtout, j’ai décidé de me forcer à rester vraiment tranquille au moins jusqu’à la première base de vie au kilomètre 75, au rythme de sénateur que nous avions adopté avec Vincent sur les 55km du tour de la Bresse 10 jours plus tôt. Cardio tranquille et montées dans les 800m/h mais pas au-dessus.

Vendredi matin, jour de course. Debout 3h, nuit correcte. On rejoint la ligne avec Yan au dernier moment. Comme la veille, grosse ambiance au départ. Advienne que pourra.

 

J’ai l’impression que ça part relativement tranquillement par rapport à la Corse. On a de la place, c’est bien. Conforme au plan, je reste calme dans la première montée et limite les relances. Il fait déjà plutôt chaud.

Dans le dernier mur bien raide, je me fais violence pour ne pas pousser trop fort sur les bâtons même si ça démange. Le jour commence à se lever au passage du col de Portet. On se laisse descendre jusqu’au premier ravitaillement de Merlans.

Après cette mise en bouche pas très excitante (remontée de pistes de ski en gros), on entre dans le Néouvielle qui est splendide.

 

Plein de lacs, des sentes dans tous les sens, des pierriers, c’est vraiment très très beau. Le parcours monte progressivement au col de Bastanet via une alternance de portions plutôt roulantes et de passages plus caillouteux (mais après la Corse, ça paraît très correct).

 

La descente du col est assez technique également. J’y rattrape Gilles45 que je reconnais à sa casquette (rouge, qui va moins vite), on s’encourage un peu et je continue à mon rythme, fidèle à ma stratégie, je ne me mets jamais dans le rouge (ni même dans l’orange). On longe encore un paquet de lacs.

Un coureur me rejoint et reste à l’abri derrière moi. On va papoter un bon moment. Il est accompagnateur moyenne montagne par ici. Il participe chaque fois en tant que baliseur, cette année il a voulu être dans l’aventure, en prenant part à la course en relais. On arrive ensuite au début de la montée au col de Serpolet. Un bénévole met en garde : « attention les gars ne vous cramez pas dans la montée ». C’est vrai que c’est un sacré mur bien raide. Je garde le frein à main jusqu’au col, pas facile ! De l’autre côté, la descente sur la Mongie n’est pas en reste, c’est très très pentu.

Arrivée au ravito sous les encouragements d’une foule plutôt nombreuse. J’envoie un rapide message à la famille (« C’est très beau, je suis très bien pour le moment »), puis je m’engage dans la boucle qui monte en haut des pistes, en remplacement de l’ascension du Pic du Midi de Bigorre (chemin fermé pour cause de travaux). Ce n’est pas une partie très folichonne, mais cela donne un joli point de vue. Second passage à la Mongie, je vois au moins trois coureurs bénéficier d’une assistance interdite (car en dehors des ravitos). Le bisou de la famille oui, la compote, nonD’autant plus qu’une simple reconnaissance du parcours sur la carte montre que la trace passe à 10 mètres des toilettes publiques, un bon plan pour refaire le plein au milieu de cette section estimée à presque trois heures. Je vais tourner quasiment toute la journée avec 3 flasques, et vu la chaleur c’était le bon plan.

Juste après le village, j’ai à nouveau un coureur sur le porte-bagage. « Tu veux passer ? ». « Non non le rythme me va parfaitement, on dirait que tu as de l’expérience ». J’ai donc un second coureur de relais avec qui partager quelques kilomètres. On discute un peu de tout et de rien dans l’immense remontée jusqu’au col Sencours. C’est très beau, assez vertical. Le Pic du Midi nous surplombe franchement et on se dit que la grimpette là-haut se mérite. Faudra-t-il revenir pour faire le « vrai parcours » ? :D

La chaleur commence à bien se faire sentir, il y a une petite brise de temps en temps, mais pas un arbre pour un coin d’ombre. Le paysage se fait de plus en plus minéral. Le col finit par se montrer, et il y a également quelques supporters. Le ravito est très agréable, dans une ancienne construction (fort ou bergerie), la soupe excellente, le fromage local également. Je prends le temps de me ravitailler et surtout d’embarquer de quoi manger environ chaque heure jusqu’au prochain poste, comme depuis le départ. Je sens que mon compagnon a envie de continuer avec son lièvre, donc je l’attends un peu puis repars en terminant ma soupe.

 

La section qui suit est rude et magnifique. Très minérale, globalement descendante, on franchit 4 cols pour rejoindre Hautacam (Bonida, Aoube, Bareilles, Ouscouaou). C’est l’après-midi, le soleil cogne, il faut chaud, on longe de superbes lacs aux eaux limpides qui donnent vraiment envie de plonger, mais nous avons un autre programme. Ces cols ne sont pas très longs et s’avalent bien sur mon train toujours aussi régulier. A la source d’Ourec, quelques bénévoles assurent la distribution d’une eau fraîche et cristalline, quel plaisir !

Les derniers kilomètres avant Hautacam sont en balcon avec des teintes rouges/roses (bruyères fanées ?), on trotte, c’est un bon moment de plaisir. Arrivée au ravito, il y a encore pas mal de supporters, c’est sympa cette ambiance ! Mon acolyte qui s’est un peu mis dans le rouge sur les derniers cols doit faire un stop on peu plus conséquent, je repars donc seul pour Pierrefitte. Je profite du début du petit raidard qui suit pour consulter mon téléphone et envoyer quelques nouvelles « Plus que 100 bornes. Un peu de fatigue mais plutôt bien. Très régulier », pendant que je reçois des photos de cassoulet et de tripoux, appétissantsLa descente est pas « facile facile » pour euphémiser. Passage très raide dans les mottes d’herbe, parfois le long de barbelés acérés. Faut faire gaffe. Au moins on perd vite de l’altitude, on a 1300m à descendre. Juste avant la base vie, le petit vice de traceur que j’avais repéré sur la carte, on se paye un beau mur.

La forme est toujours là quand je me présente à la base-vie. Les bénévoles, comme partout sur le tracé, sont d’une gentillesse infinie. On me sert, on remplit mes flasques. Je change de t-shirt et chaussettes, mais pas de caleçon, une petite erreur qui aura quelques conséquences. Je prends le temps de manger un bol de pâtes et quelques smoothies très rafraîchissants. Tout ça me prend quand même 20 minutes, et je pense avoir été plutôt efficace. Je vérifie les messages et je vois que Yan semble dans le dur avec la chaleur. Je le préviens que la descente va être un peu galère et lui fais miroiter les délicieux smoothies.

A la sortie de la BV, je vois 30 mètres plus loin un autre concurrent. Une petite accélération plus tard, ça va être à mon tour de monter sur le porte-bagage. C’est comme ça que je fais la connaissance de Lea (coureur Ecossais) avec qui je vais partager plus ou moins les 20 prochaines heures. Bien m’en a pris car la portion suivante jusqu’à Cauterets est un peu chiante il faut bien le dire, et on arrive à se motiver pour trottiner une bonne partie de la piste cyclable qui longe la route et la Gave. On rattrape un coureur Japonais qui va également faire le yoyo avec nous une bonne partie de la nuit. Au ravito Lea se strappe un début d’ampoule, je patiente un peu car je pense que notre duo fonctionne bien (il est un peu plus rapide en montée et moi en descente, chacun fait sa part). Comme il ne parle pas français je pense qu’il est content d’avoir un interprète aux ravitaillements. Du côté de Yan c’est la soupe à la grimace. J’ai un peu raté mon message car j’ai mentionné que la section jusqu’à Cauterets n’était pas folichonne, alors que j’aurais pu présenter les choses comme une section facile, sans risques, proche de la route, un ravito en dur avec des lits et la possibilité de se faire rapatrier facilement. Il aurait peut-être fait ces 10 kilomètres et ça aurait pu relancer la machine. Avec des « si ».

Pendant ce temps nous nous engageons dans l’interminable montée au Col du Lisey. Les premiers kilomètres en sous-bois sont particulièrement longuets car ça ne monte pas ! On en profite pour discuter des courses en Ecosse, en France, le temps passe. On allume les frontales juste avant de déboucher dans l’alpage. Un peu plus rapide, Lea s’éloigne doucement, je franchis le col puis c’est la descente sur Aulian, où je le récupère assez rapidement. Ravito 3 étoiles où je m’enfile 2 crêpes salées et une Nutella. J’apprends l’abandon de Yan. Maintenant, plus le choix, il faut terminer pour lui !

On s’élance dans la descente, qui est une sacrée purge ici. Le « sentier » a l’air uniquement fait pour la course, en dévers dans des mottes de terre et de gispet ultra glissant, impossible de poser le pied à plat et de garder du rythme. Ça dure un petit moment, pendant lequel on a le loisir d’admirer un local dans son élément, qui nous double rapidement et disparaît dans la nuit. On arrive sur une route, je pense que c’est terminé, mais que nenni, on en reprend pour 2 bornes de plus. Encore un bout de  piste et ça repart pour 2,5km de cette boucherie. On n’avance pas, dès que j’essaye de courir un peu, je glisse. Je tombe 2 ou 3 fois sur le côté à moitié dans les orties. Toute mauvaise chose ayant une fin, on débouche sur un chemin avec plein de coureurs. On ne comprend pas tout de suite. C’est l’endroit où les deux parcours 160k et 120k se rejoignent. On entend la BV de Luz au loin et on s’embarque joyeusement sur la route. Un peu trop joyeusement même, car on rate la petite bifurcation qui fait passer sur les hauteurs. On s’en rend compte très vite, le balisage étant généreux et bien fait, le demi-tour ne nous coûte pas trop.

 

A la base-vie c’est un peu le bazar. Il y a beaucoup de coureurs car nous sommes dans le gros du peloton du 120, et pas trop de place. J’ai du mal à y être bien efficace. Il faut trouver un bout de table, un bout de banc. J’ai depuis un moment (impossible de me rappeler où ça a commencé) des brulures à l’entrejambe. Cette fois je change le caleçon et je noke bien l’intérieur de la cuisse même si le mal est déjà fait. Les longues sections en dévers m’ont aussi allumé une belle ampoule, je me décide à aller voir la podologue même si ça me coûte du temps. Je dis à Lea de ne pas m’attendre et de filer. Mes ampoules sont traitées parfaitement, et mes pieds un peu séchés grâce à un produit que je découvre : la teinture de Benjoin de Siam (avis aux gros sudateurs).

Après un stop conséquent de 47 minutes, je repars dans la nuit pour une section que j’ai évalué à 4h, le plus gros morceau et de loin. J’ai rempli mes 3 flasques, il fait déjà chaud. Je sens un peu la fatigue mais il y a beaucoup de coureurs du 120k à doubler, ce qui me maintient éveillé et me motive bien. Je vide assez rapidement ma première flasque et commence à chercher les sources, il n’y en aura pas besoin car il y a un petit ravito additionnel qui permet de refaire un plein bienvenu. Le chemin est ponctué de gens qui dorment, c’est assez marrant de voir ça. La température douce facilite la sieste de minuit ! A la moitié de la montée, la pente se calme, on chemine dans un grand pierrier. En levant la tête je vois des frontales de partout : au fond qui ont l’air de monter raide, à gauche à flanc, en haut en arrière… Je ne comprends pas du tout le cheminement. On va chercher loin au fond du vallon pour monter franchement, avant de revenir plein Nord au-dessus de pentes très raides.

Cette portion finale qui mène au refuge de la Glère est très esthétique (et doit l’être plus encore en plein jour). Passage au refuge, toujours le même rituel. L’alimentation passe bien, l’hydratation passe bien. Il n’y a que ces brûlures pour ternir un peu le tableau. J’entame la descente, le long d’une piste plutôt caillouteuse. Il va rester 2 montées, cette fois je sais que je vais finir, et même mieux, je vais finir avec un bon temps et une bonne place. Je me visualise sur la ligne d’arrivée, et les frissons montent. Calme, calme, on n’y est pas, il faut rester concentré jusqu’au bout, assurer l’alimentation et compagnie.

Un peu plus bas je retrouve Lea qui m’emboîte le pas, direction Tournaboup (en se méfiant des bénévoles annonçant le ravito « juste en bas »). Le couple est re-formé (et non pas réformé). Je fais un stop rapide au poste de secours pour passer de la nok. Nous voyons encore « l’assistante » du coureur Japonais qui est là à chaque ravito, avec sa table pliante et tout bien installé comme pour les coureurs élites.

On s’engage dans la longue montée à Aigues-Cluses. Le jour se lève assez rapidement. On est dans un vallon un peu encaissé, à longer un torrent. Ca s’ouvre un peu à l’approche du refuge. Les paysages sont superbes, et d’ailleurs les randonneurs ne s’y trompent pas avec de jolis coins à bivouac. Stop rapide au ravito, puis passage à la Hourquette Nère, le dernier col « haut ». On retrouve le Néouvielle, et notamment le vallon que nous avons parcouru à l’aller il y a environ 24 heures, un étage plus bas. Ça paraît un peu long sur ce sentier aux mille racines, où l’on croise beaucoup de promeneurs, car on va chercher jusqu’aux abords du lac de l’Oule avant de remonter enfin à Merlans, le dernier ravito ! Je dois y prendre un peu de temps pour passer encore de la nok sur mes brûlures, et je dis à Lea d’y aller. A la sortie du ravito, je rallume le téléphone et c’est l’avalanche de messages « Gogogo, le top 10 est tout près, c’est maintenant ou jamais ».

J’abandonne donc ici après 153km ma stratégie du métronome et je lâche les chevaux qui restent. Remontée au col de Portet avec tout ce que j’ai, relances, puis toute la partie en balcon où souffle un vent à décorner les vaches. Je donne tout ce que j’ai, mais il faut être réaliste : j’ai laissé trop de temps dans ma dernière pause technique à Merlans, et devant ça cavale aussi. Dommage mais finalement pas très grave.

Passage à Vignec au dernier pointage, je suis seul, personne loin devant, personne loin derrière, de quoi profiter parmi la foule de supporters. Cette fois je peux laisser monter les émotions.

Le bilan est simple : ultra content. Content parce que ma condition au départ était loin d’être idéale, mais ma stratégie à 4 piliers (aucun focus de performance, train de sénateur hyper régulier, hydratation aux petits oignons, alimentation très régulière) a fonctionné au-delà de mes espérances. Content parce que je m’attendais à perdre mes jambes au bout de 40 bornes, elles ne m’auront pas fait défaut. Content parce que je fais une course très propre, sans coup d’éclat mais surtout aucun coup de mou, seulement quelques instants de sensation de fatigue. Le chrono et la place, c’est seulement la petite cerise sur le gâteau (toutes proportions gardées bien sûr).

J’ai pris mon temps de bout en bout sans aucune pression de temps ou de classement, j’ai choisi de ne pas optimiser au maximum les ravitos, j’ai choisi d’attendre mes différents compagnons de route, et c’est sûrement la meilleure recette pour passer un bon moment en montagne pendant quelques heures.

 

Je descends le long de la Neste, puis le petit pont et c’est la folie sur la place du village. J’en profite bien, je tape dans les mains, je fais le mariole. Yan est là, check. Quel pied ! 31h, 12ème place.

9 commentaires

Commentaire de Gilles45 posté le 02-09-2024 à 12:38:59

Super course et récit hyper agréable à lire. Ravi de voir que je suis doublé par un mec "pas dans le rouge et même pas dans l'orange" (ah ah ah) ! je devais vraiment être dans le dur
Je retiens en tout cas l'idée de tes 4 piliers que j'aime beaucoup...d'autant que je n'en ai respecté aucun cette année (ah ah ah... bis).
En tout cas vraiment top ta gestion de course. Au plaisir de se recroiser peut-être

Commentaire de shef posté le 02-09-2024 à 13:39:23

Oui, au plaisir. Je ne pense pas revenir a Vielle-Aure l'an prochain, mais sait-on jamais ;) En tout cas, rester cette fois au repas du dimanche midi (pas possible cette fois car il fallait rentrer a Nice).

Commentaire de laulau posté le 02-09-2024 à 13:28:05

Récit de haut niveau pour une course de haut niveau parfaitement maîtrisée malgré une belle ampoule!, 31h, 12ème ...chapeau bas !

Commentaire de shef posté le 02-09-2024 à 13:44:00

Merci !

Commentaire de Miche posté le 08-09-2024 à 09:49:17

Impressionnant de facilité. Ça montre qu'avec un peu bcp d'entraînement et une bonne visualisation du parcours en amont, tout est possible. Bravo !!

Commentaire de shef posté le 08-09-2024 à 11:32:32

Merci pour le message, l'organisation, pour le parcours, pour les bénévoles :)

Commentaire de lolodu06 posté le 08-09-2024 à 15:55:21

Un grand bravo pour ta gestion de course et remontée régulière au classement jusqu'à une 12è place impressionnante. En lisant ton récit, je me suis aperçu qu'on était du même coin et j'ai vite cherché qui se cachait derrière ton pseudo... Du coup, ta place n'est plus vraiment une surprise :-)
Bonne récup et au plaisir de te croiser sur une course dans notre beau Mercantour, qui par endroit ressemble drôlement quand même au Nouvielle

Commentaire de shef posté le 08-09-2024 à 19:24:27

Je vois qu'on a participé à l'ultra des baous. Merci pour ton commentaire et bravo pour ta course pleine d'abnégation

Commentaire de lolodu06 posté le 08-09-2024 à 15:56:18

Un grand bravo pour ta gestion de course et remontée régulière au classement jusqu'à une 12è place impressionnante. En lisant ton récit, je me suis aperçu qu'on était du même coin et j'ai vite cherché qui se cachait derrière ton pseudo... Du coup, ta place n'est plus vraiment une surprise :-)
Bonne récup et au plaisir de te croiser sur une course dans notre beau Mercantour, qui par endroit ressemble drôlement quand même au Nouvielle

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