Trail en forêt

Première participation au trail estival de radon. J’ai déjà eu l’occasion de participer deux fois au trail hivernal de nuit 25km et 30km, là je suis sur la course longue de 61km et 2000d+, l’idée est de valider le bloc d’entrainement et faire une grosse sortie avant l’été.

 

Préparation.

Un mois de Mai très tronqué, j’ai enchainé les problèmes au mollet droit. Des crampes invalidantes empêchant de courir correctement. Le programme sera très bouleversé même si je vais sortir un mois à 285km et 11200d+ et surtout beaucoup d’inquiétude, le mollet tiendra-t-il.

 

Arrivée.

Lever à 3h45, le temps de manger et ensuite faire la route pour Radon. 8-9 degrés ça caille, je suis en t-shirt, j’hésite à me couvrir plus dans la mesure ou la météo annonce 18-19 vers midi. Mais 5 minutes avant le départ, j’ai vraiment froid, alors je mets un t-shirt thermique long + le t-shirt. J’aurai surement chaud en fin de course, mais je ne me vois pas faire 3-4h en grelottant. La décision prise sera labonne.

 

Pack Starter.

Je récupère mon dossard, et le cadeau starter une bière (je ne bois pas d’alcool) et un décapsuleur moche au possible. Bref aucun intérêt.

 

Départ.

La course était limitée à 250 coureurs, nous sommes annoncés 200 au départ, en réalité 170. Ça ne se bouscule pas. Le speaker annonce qu’au lieu de 61km il y aura un peu plus….

Je démarre très cool, mon objectif est de finir en 8h donc du 8km/h il faut donc partir zen. Et les gens eux partent vite ça double dans tous les côtés.

Et ça rentre directement en forêt, c’est assez monotone, tout le temps tout le temps en forêt, du sentier mono trace le plus souvent (ça c’est très bien), mais absolument aucune vue sur les alentours et ça c’est très chiant. Je me demande vraiment ce que je fais là, je m’ennuie.

En plus, je me fais doubler ce qui est agaçant. Finalement, je mets la musique, je laisse passer le temps, 10km – 20km, je m’ennuie d’autant que je suis à peu près tout seul, mais bon, je me dis que le tiers est fait, que c’est bientôt la moitié et que bah il ne restera plus à faire que le jogging du dimanche soit 30km.

Remontada

De fait, à 20km, je ne me fais plus doubler, et je suis très frais, 30km toujours aussi frais, mais j’ai le sentiment d’accélérer ça va très bien. La mi-course est là, c’est toujours aussi chiant, mais bon j’ai décidé de finir, d’autant plus facile à décider que je me mets à doubler et pas qu’un peu.

C’est le lancement de la remontada. Le parcours est toujours aussi chiant, tout le temps en forêt sans aucune vue, mais je me concentre sur ma vitesse et les coureurs qui sont devant et que je dois donc doubler.

Le principe est simple sur le plat vitesse maxi 5’45, en montée on y va comme d’habitude et en descente ça envoie. Et ça fonctionne, je remonte les coureurs les uns après les autres. Je courre seul mais sans cette impression, puisque globalement j’ai toujours une cible à 100m ou 200m devant.

Km50, alors que je double un mec, je me prends les pieds dans un caillou au sommet d’une bute, heureusement, je me rattrape à une branche ce qui m’arrache fort le bras droit. Mais sans cette branche, je filais 3m plus bas, donc belle frayeur. Je m’assoie pour constater les dégâts, genou ouvert, mais bon ça va, je repars direct.

Le rythme reste le même, km 55 et 58 deux grosses côtes vraiment raides, sur la dernière il faut même mettre les mains pour passer. Autant dire que cela ne va pas bien vite. Et ça relance, doubler encore doubler.

Finish, sur le stade de Radon. En fait de 61km, il y en avait 64km.

Temps total : 8h15’33

Km : 64,180

Dénivelé : 2200d+/d-.

Temps de pause global sur la course : 21 minutes. Pour 5 ravito et 3 pauses (petite et grosse commission) je crois que c’est pas mal.

 

Les ravitos. 5 ravito sur cette course. Comme le parcours n’est pas commun aux autres courses proposées, la table ravito est vraiment petite. De l’eau, plate et gazeuse, orange, pain d’épice, banane. C’est très bien.

Balisage. Vraiment nickel. Pour se perdre, il faut vraiment ne pas faire attention.

Le parcours. Intégralement en forêt. 0% de route, sauf pour traverser. C’est 100% chemin dont une large part en monotrace. C’est assez étonnant pour la Normandie. Le parcours est néanmoins plutôt chiant.

Sécurité : peu de bénévole sur le parcours à part aux ravito et intersection de route. On a pu faire 10km sans voir personne, je trouve cela étonnant en cas de pépin.

Cadeau Finisher : il n’y avait plus de t-shirt… donc une serviette made in china vraiment pourrie qui est partie à la poubelle. Franchement supprimez ces merdes qui viennent du bout du monde ça ne sert à rien !

 

Avis global :

Organisation : 4,5/5

Parcours : 2/5