L'auteur : DavidSMFC
La course : L'Armentieroise - 16 km
Date : 14/5/2023
Lieu : Armentières En Brie (Seine-et-Marne)
Affichage : 558 vues
Distance : 16km
Objectif : Pas d'objectif
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Récit illustré disponible sur mon blog : http://www.mesexperiencessportives.com/2023/05/14/05/2023-l-armentieroise.html
L'Armentiéroise, c'est une des épreuves dont je suis devenu un fidèle participant tant j'aime les courses proposées, l'ambiance et l'organisation. Malheureusement, cette année, elle tombe en même temps qu'Entre Dhuis et Marne, une course juste à côté de chez moi que j'affectionne particulièrement aussi. Je choisis l'Armentiéroise pour la variété des disciplines proposées.
C'est en 2017 que j'ai participé pour la première fois au 16km de cette course, quelques jours après la Montée des Marches, un contre-la-montre pédestre proposé par la même organisation, Courir pour Armentières avec Eric Leblacher et son équipe aux manettes. Je suis revenu prendre part au 7km en 2018 puis au 25km en 2019, tout en participant la même année au 16km de l'Armentiéroise By Night. J'ai également été bénévole plusieurs fois sur les week-ends de l'Armentiéroise, au retrait des dossards de la By Night en 2021, signaleur sur des parcours en 2018 ou encore au ravitaillement de la Grande Ourcq en décembre dernier.
L'an dernier, je n'ai pas pu prendre part aux courses à pied de l'Armentiéroise (faisant le Marathon de Marne-et-Gondoire en relais avec Geoffrey) mais j'ai participé à la première édition de "Sous les étoiles à VTT"... Je suis à nouveau inscrit cette année, sur le parcours long de 40 kilomètres mais malheureusement, les risques d'orages obligent l'organisation à annuler la randonnée à vélo deux heures avant le départ... Je reçois le mail alors que je viens de finir de charger mon vélo dans la voiture, au moment où j'allais mettre le contact, ouf ! Je me doutais que ce serait annulé vues les prévisions météos, c'est plus raisonnable ainsi.
C'est donc relativement frais que j'arrive ce dimanche matin à Armentières-en-Brie... même si le réveil à 6h30 a un peu piqué, quand même. Je suis inscrit sur la course de 7 kilomètres mais depuis la veille au soir, j'ai pris la décision de faire le 16km également puisque l'épreuve VTT a été annulée, histoire d'avoir ma dose de sport pour le week-end^^
Je m'inscris donc sur place pour le 16 et récupère mes deux dossards : le 1 pour le 7km (probablement le 1er inscrit !) et le 444 pour le 16km. Je retourne me préparer tranquillement à la voiture, pas hyper motivé pour m'échauffer. Il fait gris aujourd'hui, pas très chaud mais un tee-shirt suffira largement pour courir. Short pour le bas et je fais le choix des chaussures de Trail même si le 7km est souvent assez roulant. Je chausse donc mes Evadict Race Light. Dossard 1 accroché, je suis prêt.
Je trottine un peu, j'assiste au départ de la marche et du canicross qui s'élancent avant nous, je papote un peu avec quelques connaissances et il est temps de se positionner près de l'arche de départ pour la première course de la matinée.
L'Armentiéroise 7km
Sur la ligne de départ, mes espoirs sont minces de pouvoir faire quelque chose sur cette course puisque je reconnais trois athlètes meldois favoris au podium : Gaëtan, Jonathan et Sandro. Les amis Nicolas et Luca sont également de la partie mais je pense les devancer et il y a quelques coureurs que je ne connais pas et qui pourraient jouer de belles places. Nous sommes environ 80 au départ quand même.
C'est à 9h19 qu'est donné le départ ! A ma surprise, ça part plutôt cool sur ce début de course pourtant plat et bitumé, à 15km/h environ, à peine plus. Nous effectuons une première petite boucle de 450 mètres dans le village avant de nous éloigner. Nous formons donc un groupe de 5 avec Gaëtan et Jonathan en première ligne, Sandro et moi calés derrière eux et Nicolas qui suit le rythme.
Très progressivement, ça accélère et Nicolas finit par laisser s'échapper notre groupe de 4. Premier kilomètre en 3'46, c'est très raisonnable pour une course de 7 kilomètres, ça me convient bien. Lorsque le parcours devient un peu plus techniques, sur chemin caillouteux, je me retrouve même en tête alors que Gaëtan et Jonathan sont tranquilles, côte à côte. Sandro relance un peu sur la gauche. C'est dans le deuxième kilomètre que les choses sérieuses débutent puisque subitement, dans une descente, Gaëtan emmène Jonathan et accélère brutalement, à 3'15 / 3'20/km.
J'ignore si c'est une stratégie pour voir si tout le monde suit ou si c'est un réveil d'un coup mais je décide dans un premier temps d'accrocher le wagon mais je me retrouve vite en quatrième position et clairement à la limite de la rupture. Lorsque Sandro laisse quelques mètres, je suis incapable de recoller, je ne prends pas le risque de me griller si tôt dans la course, ils sont peut-être juste trop forts devant. Gaëtan est un athlète qui fait de très beaux résultats, souvent très bien placé sur les courses locales. Jonathan est plus un coureur sur route mais avec un RP en 34 minutes sur 10km et moins de 17 minutes sur 5km.
Deuxième kilomètre couru en 3'30, Gaëtan et Jonathan ont pris quelques mètres d'avance, Sandro et moi maintenons l'écart à distance. Ils semblent temporiser devant mais nous sommes en gestion sur un long passage herbeux. Je remarque que Sandro n'a pas des chaussures très adaptées pour ce terrain relativement glissant, j'imagine qu'il se fatigue bien plus que moi car j'ai de bons appuis avec mes Trails.
Pendant un peu moins de 2 kilomètres courus à allure plus régulière, la situation se stabilise avec les deux binômes et un écart qui n'évolue pas beaucoup. C'est toujours Gaëtan qui mène devant avec Jonathan dans sa foulée tandis que Sandro a longtemps mené la chasse avant que je ne passe devant dans une portion plus humide. Mes sensations sont vraiment bonnes, à plus de 15km/h sur un terrain accidenté.
Au bout d'un moment, Sandro finit par lâcher prise, peu après la mi-course. Je ne sais pas trop pourquoi, si c'est un coup de mou de sa part ou si j'ai mis un peu plus de rythme. Je vois que Jonathan craque un peu, il ne parvient pas à rester avec Gaëtan, j'en profite pour revenir progressivement mais assez rapidement sur lui et je me cale dans sa foulée car il avance encore bien. Je ne m'attendais pas à une telle occasion de lui revenir dessus et de pouvoir jouer la deuxième place.
Au bout de quelques dizaines de mètres, il finit par me faire signe de passer, il veut peut-être que je le relaie un peu pour chasser derrière Gaëtan et éviter que Sandro ne revienne... mais non, je comprends assez vite qu'il craque, je le distance immédiatement. Je le comprends sans me retourner et poursuit sur ma lancée. Sans vraiment accélérer mais en gérant bien les passages un peu plus techniques et en maintenant l'allure, je remarque que je suis même en train de grignoter un peu sur Gaëtan...
Je fais l'effort pour recoller le leader de la course qui me semblait pourtant inaccessible... Comme dirait Patrick Montel, "alors peut-être...". Alors que je n'étais même pas sûr de pouvoir tenir la fin de course aux côtés de Gaëtan, c'est à son tour de me dire de passer et de me faire comprendre que la victoire est à ma portée, je peine à le croire... mais je ne me laisse pas prier, je prends les devants !
Gaëtan me suit sur quelques mètres avant que nous n'arrivions dans la principale difficulté du parcours, à moins de 2 kilomètres de l'arrivée. Clairement, c'est bien casse-pattes car ce n'est pas très long mais c'est bien raide alors que je la franchis à petites foulées mais je suis encore bien en jambes, quand même. Ce n'est qu'en haut, au moment de faire un virage à 180° que je peux constater les dégâts : il n'y a plus personne derrière ! J'ai vraiment creusé l'écart avec Gaëtan sur ce passage.
Je dévale la descente où je croise tous mes poursuivants tout en dépassant des concurrents du canicross et de la marche, comme depuis plusieurs kilomètres. Certains trouvent ça gênant, c'est vrai que c'est pas toujours évident dans les passages étroits ou glissants mais personnellement, je trouve surtout que ça dynamise la course donc j'aime bien.
En bas, je retrouve le vélo ouvreur et maintenant, c'est pour moi qu'il ouvre la route, qu'est-ce que ça fait plaisir ! C'est rare que ça m'arrive mais j'y prends sacrément goût ! Je sais que si je tiens bon pendant encore 1 kilomètre, il est peu probable que cela revienne de l'arrière donc je mets tout ce que je peux mettre tout en gardant quand même un peu de jus au cas où il y ait plus de 7 kilomètres, sait-on jamais. A aucun moment je ne me retourne, je ne sais pas du tout où en sont les autres, je fais ma propre fin de course, avec l'espoir mais pas la certitude de gagner. Si ça revient, alors tant pis, j'aurais tenté au moins !
La fin de course est difficile avec une longue partie bitumée pour finir, ce qui n'est pas à mon avantage, j'ai bien davantage fait la différence dans les parties plus techniques. Mais les séances sur piste me servent, même si je sais que j'ai derrière moi des athlètes qui s'entraînent aussi sur la piste avec l'ACPM. Je ne saisis pas trop si l'ouvreur m'informe que ça revient derrière ou à l'inverse si le trou est vraiment fait alors je maintiens l'allure, toujours à plus de 15km/h.
Allez, nous sommes de retour dans le village, encore quelques virages à négocier, quelques faux-plats aussi mais ça sent bon. Eric semble surpris de me voir débouler en tête, ça me fait plaisir de créer la surprise vue l'adversité que j'avais aujourd'hui même si chacun a ses raisons d'avoir craqué (beaucoup d'épreuves en ce moment mais pour moi aussi, Gaëtan qui a fait 55km avec une joëlette la veille, Jonathan qui n'a plus l'habitude de la boue...).
Je ne lâche rien jusqu'à la ligne d'arrivée que je franchis au bout de 27 minutes et 11 secondes d'effort pour 7 kilomètres de Trail ! Environ 15,5km/h de moyenne dans ces conditions et sur ce parcours, je suis plutôt satisfait mais c'est surtout cette 1ère place au scratch sur 79 arrivants qui me fait bien plaisir ! C'est la première fois que je savoure autant une victoire en course à pied car elle a été dure à aller chercher celle-là, c'était loin d'être gagné d'avance, j'étais plus outsider que favori. Je suis vraiment content de ma gestion de course et de ma forme.
C'est finalement Sandro qui termine 2ème, lui qui était le tenant du titre, à 35 secondes derrière moi. Gaëtan qui a eu un souci de vomissement en fin de course laisse la 3ème place à son ami Jonathan, 1 minute 30 après mon franchissement de l'arrivée. Nicolas est 5ème, Luca 11ème et Pascal 13ème après une grosse gamelle.
Maintenant que cette victoire est acquise, il va falloir gérer l'attente avant la prochaine course dont le départ est prévu à 11h15, dans 1h30. Je récupère tranquillement, je papote un peu, je profite du ravitaillement d'arrivée puis je pars me changer à la voiture. Je ne sais pas trop si le podium du 7km va avoir lieu donc j'évite de traîner loin de l'aire d'arrivée. J'accroche mon dossard du 16 sur un autre tee-shirt que j'enfile, je change de paire de chaussettes, je mets quelques épaisseurs en plus pour ne pas attraper froid car c'est limite vu que le soleil n'est pas décidé à percer.
Le temps passe vite, j'assiste aux courses enfants où Nicolas fait serre-file. L'heure approche et toujours pas de podium, je retourne à la voiture pour me mettre en tenue de coureur cette fois. J'enlève le pantalon, 2 ou 3 épaisseurs en haut, je rechange de chaussures : je suis prêt. Mais bien trop tôt au final car la course va partir bien plus tard que prévu.
L'organisation décide de donner le départ du 16km après les podiums des courses enfants, ce qui peut se comprendre pour qu'il y ait du monde pendant les podiums et que les parents faisant le 16km et ayant eu des enfants sur les courses assistent aux podiums également. Cependant, c'est particulier car les remises de récompenses du 7km n'ont elles pas lieu, elles se feront malheureusement pendant le 16km donc je n'aurai pas droit à mon podium aux côtés des meldois, petite déception pour ça.
De plus, je me refroidis clairement désormais car je reste 45 minutes en tee-shirt et short après avoir transpiré sur la première épreuve de la journée et alors que les conditions météos sont moyennes. Il ne pleut pas mais il ne fait quand même pas très chaud pour la mi-mai. Mais ça y est, c'est bientôt le départ, je ne me sens pas du tout prêt à recourir mais je n'ai aucune ambition sur le 16km à part me faire plaisir.
L'Armentiéroise 16km
Et c'est parti pour ma deuxième course de la matinée ! Cette fois, il n'est pas question d'accrocher le groupe de tête car même en pleine forme, il y en a certains que j'aurais bien du mal à suivre... Même si ma forme du jour est quand même très bonne et que j'aurais sans doute pu finir pas loin du podium sans avoir fait le 7km avant. Mais bon, celui qui gagne la course a gagné le 22km d'Entre Dhuis et Marne plus tôt dans la matinée donc à côté, je suis un petit joueur !
Je pars donc tranquille, à mon rythme, à un peu moins de 15km/h, en 14 ou 15ème position, pas loin de Tony que j'ai pas mal côtoyé sur des courses ces derniers temps. Tout va bien, je sens que les jambes sont encore bonnes même si je doute tenir toute la course avec cette aisance, surtout qu'il y a quelques passages difficiles sur le 16km.
Petit à petit, je reprends quelques places dans les passages au milieu des champs, j'ai vraiment une bonne foulée, agréable. Dire que j'avais un peu mal au talon pendant mon échauffement avant le 7km... Mais je suis bien content de courir sur un sol majoritairement souple.
A force de dépasser quelques concurrents, je me retrouve dans le top 10 quand approche la mi-course. Jusque-là, nous avons principalement parcouru des portions communes au 7km mais souvent dans l'autre sens et pas tout à fait avec les mêmes bifurcations, c'est un parcours très différent... dans le même secteur !
C'est là que les choses se corsent bien, quand on longe la Marne pour arriver dans une première belle difficulté, celle du 7km mais dans l'autre sens ! Cette fois, je marche un peu, tant pis. Par contre, je relance vraiment bien dans la descente. En bas, il y a d'énormes flaques d'eau partout, j'en contourne certaines quand le détour est léger mais sinon, c'est droit dedans, ça vaut mieux ! Il faut juste espérer ne pas faire un mauvais appui à l'aveugle !
Ensuite, on enchaîne les deux difficultés majeures du tracé, les fameuses montées avec les marches qui y ont été implantées tant c'est raide par endroits. Et bien boueux évidemment. Bon, là, c'est les mains sur les cuisses, en marche rapide, la tête dans le guidon comme on dirait à vélo ! Je gère plutôt bien les relances sur les chemins très étroits et glissants, gare à la gamelle ! Pas de soucis, pas de chute, tout va bien.
La deuxième montée est encore plus longue et plus dure mais j'apprécie pour autant bien que ça casse sérieusement le rythme. En haut, on ne redescend pas tout de suite cette fois, on traverse la route pour longer un champs où la relance est assez pénible. Je suis aux côtés d'un coureur de Bussy que je côtoie depuis quelques kilomètres. Il finira par me dépasser à un moment où je gère complètement mais nous finirons quasiment au même rythme.
J'ai aussi au loin en ligne de mire un autre coureur, en noir, que je garderai tout le temps dans mon champ de vision jusqu'à la fin de la course. Les positions sont figées, je suis 9ème, le gars en noir est 7ème et celui de Bussy 8ème. Nous sommes à la mi-course et tout ça ne va plus bouger du tout jusqu'à la fin.
Là aussi, je finis par passer au niveau d'Eric, toujours présent sur l'ensemble des parcours des épreuves qu'il organise, au coeur de la course. Il me dit que je suis épatant, ça fait sacrément plaisir. Suit une belle longue descente à plus de 17km/h et de longues lignes droites pendant plusieurs kilomètres. Une fin de course assez monotone, dure après ce que j'ai déjà fait aujourd'hui mais très roulante et favorable pour retrouver du rythme. Je fais plusieurs kilomètres à près de 15km/h, c'est motivant et ça me fait penser au semi-marathon de Sénart mais du coup, je commence à avoir envie que ça se finisse alors que j'ai pris énormément de plaisir jusque-là.
Rien de bien passionnant sur les derniers kilomètres même si le parcours est sympa. Je garde toujours les deux mêmes concurrents en ligne de mire sans avoir l'envie ni la force d'aller les chercher. Entre finir 7ème, 8ème ou 9ème, ça n'a franchement pas d'importance. Par contre, je veille bien à garder une allure suffisante pour que personne ne revienne de derrière, ce que je peux m'assurer après un virage à 90° suite à une descente.
Finalement, on arrive assez vite dans le village, je reconnais bien l'endroit, je reçois les encouragements de Théo, le fils d'Eric, merci à lui ! Derniers hectomètres et je franchis la ligne d'arrivée après avoir croisé une énième fois un couple de bénévoles que j'ai côtoyé à la Grande Ourcq où j'étais moi bénévole et eux coureurs, les rôles changent ! 15 kilomètres et 1 heure 06 minutes et 16 secondes, 9ème sur 107 arrivants et 3ème senior. J'avais vraiment de bonnes jambes aujourd'hui même si ça a commencé à tirer un peu sur la fin de course.
Je ne traîne pas pour aller me couvrir avant de commander une pizza au foodtruck présent sur place. Servi en 10 minutes, c'est parfait ! Je dévore ma pizza en attendant les podiums. Bon, là aussi, je suis un peu oublié, je ne suis pas appelé sur le podium alors que Stéphanie m'avait dit que ce serait fait en même temps que le 16km. C'est anecdotique, c'est juste que j'aime bien la symbolique du podium et d'autant plus quand je suis vraiment fier de ma victoire comme aujourd'hui.
Je récupère quand même mes récompenses avant de rentrer et de passer chez mes parents, comme la veille où le régime raclette le midi - croque-monsieur le soir m'a été plutôt bénéfique semble-t-il ! Repos avant la reprise des épreuves sur piste samedi prochain aux interclubs avant quelques championnats départementaux normalement.
2 commentaires
Commentaire de augustin posté le 19-05-2023 à 15:24:29
top ! et toujours sympas tes récits, bravo pour bel enchainement!
Commentaire de DavidSMFC posté le 21-05-2023 à 23:00:59
Merci beaucoup Augustin ! :)
A très vite j'espère !
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