Muco’Trail de Nemours, le dimanche 6 février 2022

Format 22 km pour moi (il existe une version 11 km dispo au catalogue aussi !)

 

5^ème édition de cette course

Une course club qui nous tient à cœur, en soutien à la recherche contre la mucoviscidose, et que j’avais courue il y a deux ans juste avant le 1^er confinement.

Une opportunité en pleine prépa pour l’Ecotrail de Paris (format 80 km) qui aura lieu 6 semaines après, l’occasion de se remettre en condition avec sac de trail (bien que vide) et l’équipement trail.

 

L’idée est de se remettre en selle et de performer autant que faire se peut 😊, et faire mieux que la dernière fois (18^ème au scratch en 2h01) donc <2h serait idéal.

Peu de têtes connues finalement, car le même jour se courent les championnats régionaux de cross (j’étais qualifié, mais conflit de calendrier !) et beaucoup de potes y seront, pour tenter la qualif pour les France qui arrivent très vite après.

 

Donc nous voilà partis de bonne heure de Bussy, il y a quand même 80 km à faire dans la pampa puis récup des dossards une fois sur place, cette année pandémie oblige, pas de consignes, pas de douches, pas de regroupements…tristoune et frustrant mais mieux que rien !

On retourne à la voiture nous changer, finalement j’opte pour un short car la température me semble suffisamment clémente 8°, ressenti 4°), avec mes chaussures de trail en bout de vie.

Au niveau météo ils annoncent de la pluie aujourd’hui, par chance pour l’instant nous passons à travers, pourvu que ça dure, mais les gros nuages noirs pas loin nous laissent peu de chances malheureusement.

Pas d’échauffement, mais une photo de groupe, encore une fois Bussy Running est le club le plus représenté (près de 20 participants)

 

Départ des deux courses à 10h, et courses limitées au total à 600 personnes, au final le quota sera atteint. Je pars pour un parcours avec 450m de D+

Mal placé sur la ligne de départ (5^ème rangée environ), je m’élance en slalomant déjà sur la partie bitumée avant de bifurquer au bout de 900m environ vers le fameux chemin bien raide qui nous attend.

C’est parti pour les réjouissances, une première partie relativement roulante dans les sous-bois, ça tournicote pas mal, mais c’est sec et la rubalise bien placée est claire. Bientôt une intersection pour séparer les parcours des 11 km vs 22 km, toujours aucune idée de mon classement mais je pousse toujours. Un gel avalé au 5^ème km

Progressivement les montées et descentes se font plus raides et surtout plus boueuses, le cardio s’emballe vite !

Un autre gel au 11^ème km vite fait, j’ai mes deux flasques d’eau sur les poches poitrine de mon gilet de trail et je bois toutes les 10 minutes consciencieusement.

Pluie à partir du 14^ème km, pour autant pas assez forte pour nécessiter d’aller chercher le k-way au fond du gilet de trail.

Belle montée au 15^ème, effet immédiat sur le chrono, ne rien laisser passer et continuer à galoper, par contre jamais je ne vois mes prédécesseurs, plutôt étonnant !

Un dernier gel vers le 16^ème km, certains passages glissants et volontairement tordus (bon, il y a de temps en temps une corde de dispo tellement la pente est raide !) et je sais que j’ai mes deux poursuivants pas si loin derrière moi.

Un peu de jardinage, je ne vois pas la rubalise et tourne en rond, pendant ce temps là j’entends mes deux poursuivants se rapprocher dangereusement, puis ouf c’est bon je file et accélère pour recreuser l’écart.

Vers le 19^ème je double une joélette, vraiment chapeau à eux car le parcours ne s’y prête pas mais alors pas du tout !  puis quelques concurrentes du 11 km qui me laissent passer en trombe tout en prenant soin de ne pas partir en glissade incontrôlée car le terrain est gras à souhait.

Dernière grosse montée au 20^ème km puis on attaque la descente, c’est bien comme dans mon souvenir, boue à gogo et dévers bien raide! Les gants me permettent de me retenir aux troncs d’arbres, folklo mais heureusement pas très long. Derniers mètres et passage sous la fameuse arche en 1h48’38 pour 21,5 km et 446m de D+

Cool, suis ravi, contrat rempli, c’est 13 minutes de moins qu’il y a deux ans et ce seront 7 places de gagnées au scratch (je finis 11^ème sur 300). Les 10 premiers étaient intouchables, jamais vus ni aperçus même de loin ! J’apprendrai plus tard que la course s’est gagnée en 1h36 (1h46 il y a 2 ans !), chapeau ce sont des avions ces mecs-là !

J’attends un peu sur le côté de la route pour voir mes compères arriver, mais rapidement transi par la pluie je file fissa à la voiture me changer.

Retour près de l’arrivée pour encourager les collègues hommes et femmes du club qui en terminent courageusement, puis retour dans nos chaumières pour finir notre dimanche en famille !