L'auteur : Runphil60
La course : Grand Raid Ventoux - 100 km
Date : 27/4/2019
Lieu : Gigondas (Vaucluse)
Affichage : 1542 vues
Distance : 102km
Matos : La Sportiva Mutant
Objectif : Se dépenser
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Le Grand Raid du Ventoux [GRV ]est terminé
Cette course est le résultat s’une belle équipes de passionnés qui nous font découvrir leur région et nous varient les terrains pratiques.
Le plus dur dans ces jours de course, c’est le réveil, à 2h45 pour un départ à 5h00 après avoir pris une navette. L’objectif pour moi est simple: arriver de jour pour ne pas ressortir la lampe.
Après un dîner entre coureurs la veille (cedtrail95, toto38 et un collègue) , on se retrouve au départ et ça fait toujours plaisir de revoir des têtes connues , je pense à Florence et au Mulot
Après un départ chacun à son rythme, on se retrouve vite dans une ambiance silencieuse. Tout le monde rentre dans sa course et le sol est bien détrempé après les grosses averses de la veille. Au levé du jour on a même pas mal de brume d’évaporation qui nous bouche la vue et maintient la température ressentie fraîche.
Le début du tracé, pas trop de souvenir de nuit, mais après une bonne heure, on prend un single, tout en bonne prise et sous des chênes verts. C’est là que le jour se lève et je reste bien sur la réserve, ce passage est un piège s’il est pris trop vite, je marche donc par moment et trotte bien souvent, toujours à l’aise.
Après environ 2h00 de course, Sébastien revient à ma hauteur, on va partager la superbe traversée des gorges de la Nesque et la première partie de la montée du Ventoux jq ravito de Chalet Reynard. Du coup, en discutant, mais pas toujours!, la course a vite filé.
Quelques souvenirs, au premier point d’eau, KM 19, avec le Mulot, on est 2ème féminine, ca fait plaisir, elle est juste devant nous avec son maillot rose fluo. Juste après, toto38 nous passe (il a l’air en forme le gaillard, il a déjà cassé un bâton !). On va ensuite longer le mur de la lèpre et enchainer les singles superbes, parfois sur GR, traverser la Nesque, y mettre un pied, c’est mieux et monter de sacrées belles marches pour sortir de la vallée avant de commencer la longue montée vers le Ventoux.
Le temps est idéal pour courir, au ravito du chalet (km48) je fais le plein du sac pour la fin de course, met la veste coupe-vent et repart après un arrêt de 15 min (ça passe vite). On quitte assez vite les derniers arbres et ça souffle, on contourne le Mont Ventoux pas une superbe trace à flanc de montagne sur 4 km avant la montée finale dans les cailloux où je passe enfin la première femme, je suis en tête, faut pas craquer maintenant ! On est dans les nuages, du coup pas de vue du panorama, snif!
On bascule et le début de la descente est vraiment technique dans les cailloux, je marche-court, puis je mange, enlève la veste et commence à doubler (c’est bon ca !) mais dès que ça devient plus roulant, tout est au vert et je sens que je suis bien (km 60), je suis à nouveau en T-Shirt et je double 😊. J’adore revenir au milieu des arbres, courir sur de l’herbe entre les sapins et tout seul , même si je double un peu quand même ! (C’est le passage qui est monté au Ergy-Ventoux)
Ravito du km75, vidage des cailloux dans les chaussures, je retrouve toto38 qui a un coup de moins bien, soupe eau gazeuse et des bricoles et je repars vite. On fait un petit bout avec tot et je file devant, je suis capable de courir presque tout. La fin de course, c’est montagnes russes pendant 10 km (où je profite de ma décharge d’endorphines) avec des passages de crêtes fait pour les petits …puis 2 grosses montées de 250 et 400 m de D+. Je vais échanger quelques mots avec Marathon-Yann, que je vois pour le deuxième fois ce jour. J’avale les montagnes-russes puis cale un peu dans la première montée ou Toto me rattrape (km89). On redescend ensemble sur le dernier ravito, dernière pause sous une petite pluie et après avoir eu les infos de ce qui nous attend, on repart. 2,5km de descente pour ensuite qq km en prise avant la montée de 400 m dans les Dentelles de Montmirail.
Elle est bien raide cette dernière montée dans les cailloux qui roulent et je suis bien content de basculer (montée au train mais plutôt en diesel) où j’ai l’impression de voir qq étoiles , je prends un gel que je promène depuis longtemps et ça passe vite. La descente se passe bien, moins de cailloux de ce côté et on est au milieu de plein de chênes verts et autre. Mais évidemment, ça remonte au moins deux fois, j’entends les cloches de Gigondas à 20h00, ça sent bon, 2 km de descente presque continue après avoir passé deux faux plats montants en courant. De plus en plus de gens à nous encourager au bord du chemin, j’entends la musique, le speaker et je vois l’arrivée. J’arrive lucide et capable de continuer encore :-)
Le tracé est vraiment génial avec énormément de single, parfois de GR, et quelques portions sur route ou chemin, ce qui nous permet de relancer, souffler, manger .... une course à taille humaine comme je les aime! Amis coureurs, elle est à faire ;-)
Résultat: 15h12 de course, 46/207 arrivants (250 au départ)
2 commentaires
Commentaire de cedtrail95 posté le 27-05-2019 à 23:02:00
Belle course Philippe, objectif atteint.
Commentaire de marathon-Yann posté le 28-05-2019 à 16:27:27
Bravo pour ta course et ce récit qui me rappelle de bons souvenirs. Et les photos sont magnifiques !
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