L'auteur : freddo90
La course : BelforTrail - 55 km
Date : 22/10/2017
Lieu : Giromagny (Territoire de Belfort)
Affichage : 2260 vues
Distance : 57km
Matos : Altra Superior, Leki carbon, flipbelt, sac gilet Eider
Objectif : Terminer
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Belfortrail, retour au plus long
Le plus long
Le Belfortrail, c’est ce que j’ai fait de plus long en trail, 53km en 2012. Un mois et demi plus tard, c’était pétage de jambes sur la Saintélyon, et depuis… je ne fais que revenir. Je suis revenu ces derniers mois à quelques secondes de mes temps sur 10, semi et marathon, qui dataient tous de 2010. J’ai mis une petite minute de moins sur les Crêtes Vosgiennes. Pour finir de marque ce retour à mon niveau d’il y a 5 ans, il ne me reste plus qu’à remonter sur un 50km.
Ça tombe bien, cette année le parcours de ce Belfortrail me plaît, aller du Ballon d’Alsace jusqu’au Lac des Perches, je sais que la balade est belle. Dès le mois d’août, j’augmente la longueur de mes sorties, et je valide ma forme sur les Crêtes. Un poil de récupération, et en Septembre j’essaie de faire des sorties longues tout en gérant pour faire le semi du Lion, pas évident.
Après ce semi, je peux reprendre avec du dénivelé, je m’offre une petite reconnaissance du parcours sur une vingtaine de kilomètres, ceux qui me paraissent les plus durs, entre le 25ème et le 45ème en gros. Je fais ça une semaine après le semi, le lendemain d’un test VMA (17,6km/h), donc niveau simulation de fatigue c’est pas mal, la dernière remontée me coûté, je finis cette reconnaissance bien fatigué.
J’utilise cette reco comme base pour une simulation de mes temps avec Course Generator, ça me donne 8h18 pour faire le parcours… sans coefficient de fatigue. Bon on verra bien, le but est juste de bien faire.
Monter jusqu’au Ballon
J’ai ressorti mon vieux sac-gilet, par contre j’ai quand même investi dans des bâtons pliables pour cette course. Une semaine avant, j’ai testé le rangement de ceux-ci dans la Flipbelt, nickel et beaucoup plus simple que sur le sac.
J’arrive une petite demi-heure en avance, le temps de retrouver des collègues, passer voir des copines qui ont assurés en bénévoles au retrait des dossards depuis 5h40 du mat’ !
Je me place un poil en retrait au moment du départ, à environ 1/3 des coureurs… et go dans la nuit, nous partons à 7H dans les rues de Giromagny. Ça monte assez rapidement, et j’hésite entre me préserver et forcer un peu pour être bien placé dans le singletrack qui arrivera un peu plus tard. Je choisis de forcer un peu plus tard, quand la pente s’adoucit.
C’est marrant, il y a de tout, des mecs partis avec la veste direct sous le sac, aux coureuses en débardeur et manchettes ! Pour ma part, c’est un t-shirt manche courte et un sweat zippé, la veste est dans le sac, parce que le programme des 15 premiers km c’est de monter au Ballon d’Alsace, donc je ne m’attends pas à avoir froid.
On redescend un petit coup sur Lepuix, puis ça remonte, je sors les bâtons… arf un poil trop tôt, on refait un bout de plat. Enfin les choses sérieuses commencent, un single bien pentu pour arriver au col de Rougerie. Allez hop c’est parti pour le mode marche nordique, je pense à Bubulle et au Lutin en voyant les plantés de bâtons un mètre devant le pied, il y a clairement à gagner avec quelques sorties d’apprentissage…
Je pense être dans un rythme qui me convient vient, pas la peine de se griller sur la 1ère montée, le jus économisé servira plus tard… Une fois arrivé au Col, on redescend un bout, puis c’est une portion en faux-plat montant, je me force un peu pour bien courir. Je n’hésite pas à remarcher quand ça remonte, préservons-nous pour la suite…
J’arrive au 1er ravito du Col des Démineurs au bout de 14km. Au roadbook j’avais prévu 2h08 pour arriver là, j’y suis en 1h45… oups. Mais cette avance va me servir… je n’ai pas pu faire ma pause biologique avant la course… et là c’est bon. Il y a des toilettes bien confortables derrière le ravito qui est en plein vent, go ! 5 min pour faire ce qu’il faut… et du coup, je profite des lavabos pour refaire là le plein de la poche à eau, et vu que je suis au chaud, je vire le tshirt mouillé de cette 1ère montée pour remettre une 1ère couche manche longue un peu plus épaisse sous mon sweat.
La technique jusqu’au Lac des Perches
En ressortant des toilettes, je me reprends le froid, ça calme ! Je repars direct, pour monter jusqu’à la Statue de Jeanne d’Arc, c’est en plein vent, je sais que ce ne sera pas long, j’ai hâte de repiquer dans les bois.
Enfin direction la pâture, je double un peu, parce que le chemin d’après ce sera du single à flanc de colline sans pouvoir doubler. C’est parti pour le chemin vers le belvédère de Birkel, on est à la queuleuleu, ma longue pause au ravito d’avant fait que je ne suis plus trop dans un rythme qui me convienne. Tant pis, il y a encore 40km, l’énergie économisée servira bien. C’est un single très technique, pas moyen de courir, il y a des pierres et racines de partout.
Je réussis à doubler un poil une ou deux personnes vraiment trop lentes pour moi, nickel, allez tranquille. La cheville gauche part un coup, une petite alerte, rien de méchant, pas d’entorse, mais une invitation à faire attention pour la suite.
En arrivant au col de Ronde Tête, on retrouve un chemin plus propice pour dépasser, j’en profite pour remonter. Petit à petit je me retrouve dans un rythme qui me va. On peut courir, c’est technique juste ce qu’il faut, et les points de vue sont sympas… sur les montées qui nous attendent dans 20km !
J’ai droit à une 2ème alerte, mon pied arrière qui bute dans une pierre, et je me retrouve en grand écart facial ou presque. Ouch, le genou avant n’a pas apprécié l’extension, et le tibia arrière a tapé dans la pierre. C’est un peu dur de repartir, mais on reste sur du bobo, rien de grave.
C’est l’arrivée vers la prairie des Hautes Bers : ça caille, on est à nouveau exposés au vent, et en bas on voit passer les coureurs qui ont 2,5 km d’avance, ils ont déjà fait le tour du Lac des Perches. Je pensais que nous allions passer par l’auberge de Rouge Gazon, mais non, encore un petit single à flanc de falaise, avec des pierriers. Décidément, ce trail est vraiment technique de par son côté rocailleux. Mais par contre, encore de superbes points de vue !
Du col des Perches au Lac d’Alfeld
Je fais une pause avant de commencer la descente, pour bien resserrer mes Altras et préserver mes petits petons. C’est bien une toe box large, mais faut bien gérer le serrage pour pas que ça bouge. Ça caille, j’ai hâte d’attaquer cette descente.
Lacets ok, go pour cette descente, je m’amuse, je connais la descente, youpi ! Ce lac est une super balade à faire, quel beau coin ! Bon par contre… j’avais un peu oublié que ça remontait si fort derrière pour aller aux lacs du Neuweiher, j’ai mis ma veste… et j’ai chaud !
J’essaie de la remettre dans le sac sans m’arrêter ni l’enlever… et je ne réussis qu’à mal la remettre, merci au coureur derrière qui m’interpelle, cette fois-ci je prends le temps de la coincer correctement dans la poche filet.
Après ce bout de grimpette, nous passons en bas de la prairie des Hautes Bers, et je m’aperçois que je suis rejoint par un collègue, Simon. Sur le semi du mois dernier, j’ai fini devant lui, ce qui était satisfaisant vu ses 15 ans de moins. C’est un triathlète sur des formats L, on va voir comment il gère aussi long de course.
C’est à ce moment-là que nous nous prenons notre 1ère averse de grésil, j’enfile ma veste en vitesse, ça cingle, mais heureusement ça ne dure pas, jusque quelques minutes. J’apprendrai que sur le format 26km, les concurrents se seront pris une bonne demi-heure de grésil en passant au Ballon.
Une bonne descente est au programme pour arriver aux deux lacs de Neuweiher. A nouveau, je me lâche, et double pas mal, avec un autre concurrent qui emboite mon pas. On a droit à quelques remarques, mais bon, c’est une course quand même, normal d’essayer de gagner du temps quand on le peut ?
J’avais du mal à être à l’aise dernièrement en descente, mais dans celle-ci tout va bien, c’est un peu plus de 200m de D- pour arriver aux lacs.
A nouveau une grimpette pour arriver à la ferme du Gresson, on se retrouve à découvert, en plein vent, j’ai rangé ma veste dans la montée précédente et je caille, mais je sais que le ravitaillement n’est pas loin ! Go go, je rattrape Simon qui discute avec une autre triathlète, et enfin nous redescendons sur le refuge de l’Isenbach, le 2ème ravito.
Nous en sommes à 31 km, hop en vitesse j’ouvre la poche à eau, un coup de poudre, l’eau versée par un bénévole, et je referme tout. J’enfile ma veste, et je repars, je ne ressens pas trop le besoin de m’arrêter, et j’ai surtout peur de chopper froid si je m’attarde.
C’est maintenant un chemin bien large qui descend, c’est couillon mais j’ai du mal à être à l’aise, si je me lâche trop je sais que les cuissots le paieront plus tard, mais je ne veux pas trop me freiner non plus ! Nous quittons ce chemin pour un sentier plus étroit, avec un passage vers un petit déversoir où je réussis à ne pas me mouiller les pieds.
Ensuite c’est une partie d’équilibrisme qui nous attends, nous courrons sur un muret. La concurrente devant moi n’est pas trop à l’aise, ça me ralenti, hop je descends dans le fossé délimité par le muret à un endroit sec pour la dépasser et continuer la descente sur mon rythme. Cette partie est marrante et assez spéciale pour un trail.
A la fin, nous débouchons sur le lac d’Afeld… et là les choses sérieuses vont commencer, une bonne partie des difficultés nous attends : sur les 13 prochains km, il y a 1200m de D+ à avaler…
D’Alfeld à la la piste noire du Langenberg
Ça commence direct par une montée qui tient presque plutôt du crapahutage à côté d’une cascade. Je m’aide bien des bâtons, pendant que d’autres sont presque à 4 pattes vu la pente. A ma surprise, je double un peu dans ce raidillon.
Après ce morceau court mais intense, on débouche sur un chemin où l’on recourt un peu. Mais pas très longtemps, ça remonte à nouveau assez sec. Côté moral, ça va assez bien, car je retrouve le bout de parcours que j’avais reconnu 3 semaines avant, je me sens en confiance.
Le Lac d'Afeld :
Je double un collègue de boulot, un salut rapide, et ça continue à grimper. Simon n’est pas loin derrière, je l’aperçois à l’occasion des quelques virages dans la montée. Au final, on se reprend 400m de dénivelé en 2km sur cette portion, je suis vraiment très content de savoir ce qui m’attends à cet endroit pour gérer.
Bon forcément, après être revenu à 1000m d’altitude… ben faut redescendre. 3 semaines auparavant, cette descente m’avait déjà paru difficile, un petit single dans les pierres et les racines. Là, pour ajouter un peu de fun… il y a un tapis de feuilles sur le chemin qui empêche de voir les pièges. Je descends en essayant d’avoir des appuis aussi légers que possible, au cas où… J’ai quand même droit à une petite glissade qui se finit sur les fesses, pas de bobos, c’était presque contrôlé.
La cuvette en bas du Ballon... lors de ma reconnaissance sous le soleil ! On voit la piste noire à gauche...
On se retrouve dans la cuvette en bas du Ballon, ça se court bien, c’est en léger faux plat descendant. Le concurrent devant moi perd son dossard, je suis obligé de l’interpeller plusieurs fois pour qu’il s’arrête et que je puisse lui redonner, ce serait ballot de ne pas être classé après tous ces efforts.
Arrive le morceau de bravoure… remonter la piste noire du Langenberg, environ un kilomètre à 25% de pente, avec au milieu 700m à 32% ! Et pas moyen de zigzaguer, les petits drapeaux sont plantés sur la ligne « dré dans l’pentu ». Simon me passe pendant que je fais un arrêt pipi avant d’attaquer, et visiblement il veut finir devant moi, « tu m’as battu sur semi alors faut que je te batte en trail » qu’il me lance.
Je l’ai en point de vue pendant toute cette montée, et je l’admire de faire ça sans bâtons : pour ma part, je m’en aide énormément, vive les heures passées à la salle de sport à travailler le dos et les bras, pour une fois que les kilos du haut du corps ne sont pas un handicap pour courir. Je la connais cette piste noire, c’était déjà un gros morceau du parcours en 2012. Je monte bien, avec une ou deux pauses rapides de quelques secondes, et c’est enfin l’arrivée au sommet !
Du Langenberg à l’arrivée
Je marche un peu à ce moment-là, pour me remettre de l’effort, ranger les bâtons dans la flipbelt, manger une barre, et remettre ma veste car nous redescendons. Je sais que c’est tranquille, pentu juste ce qu’il faut.
Allez, c’est reparti, je cours bien, je sais à quoi m’attendre, tout va bien. En arrivant vers la ferme du Petit Langenberg, je me rends compte que j’ai quelques personnes derrière moi, j’essaie de maintenir un rythme pour rester devant. Par contre surprise, nous ne redescendons pas par le chemin prévu, celui que j’avais reconnu.
Nous partons sur un single, et là par contre j’ai l’impression que cela n’en finit pas. Oups, on va se retrouver bien plus bas que ce à quoi je m’attendais… ce qui veut dire plus à remonter ! Enfin cette descente se finit, dans ma reconnaissance nous remontions d’abord sur une route, mais là nan, direction une bonne montée dans un single.
Je suis un peu perdu, bon de toute façon pas le choix, on y va, mais j’ai quand même hâte de retrouver mes marques. Le single est assez boueux, et nous finissons par revenir sur le parcours auquel je m’attendais ! Par contre j’ai un peu de mal à relancer en course tout de suite, il faudrait pourtant car les photographes sont là, au bout d’une petite passerelle.
Arrive ensuite une portion que je redoutais un peu, un faux plat montant. A la reconnaissance, j’avais eu du mal à courir, mais aujourd’hui, après 40km, ça va, gogo en petites foulées autant que je peux, c’est la dernière montée qu’on attaque, il y a environ 550m de D+ à faire.
Je finis quand même par passer en marche nordique avant que ça monte sévère, mais je pense avoir couru un poil plus longtemps qu’il y a 3 semaines, je suis content de moi. Ça grimpe bien, mais ça va encore, je sais que nous allons bientôt arriver à la ferme du Grand Langenberg. Un petit passage au milieu des vaches, puis ce sont les moutons.
Je me force à recourir sur une portion de pâture presque plate, et ensuite c’est le dernier bout de grimpette dans les bois avant de déboucher en bas des pistes de skis de la Gentiane. C’est là que se trouve le dernier ravitaillement, à environ 10km de l’arrivée. Je regarde l’affichage vers le tapis de contrôle, et il me semble lire 400 et quelques, nous étions 600 inscrits.
Simon est encore au ravito quand j’arrive. Ça caille, nous sommes en plein vent, il fait froid et il pleut ! Je décide de ne pas refaire le plein du Camelback, je remets vite ma veste pour avoir moins froid, et je prends 2 verres de coca. Ça me fait du bien… mais il est très très frais, j’espère que l’estomac le supportera.
Je repars un peu derrière Simon, nous remontons le long de la piste de ski, puis ça devient plus plat, avant de remonter jusqu’à passer à côté de la Vierge du Wissgrutt. C’est un passage en plein vent, très exposé. J’ai encore Simon en point de vue, mais j’ai tellement froid aux mains que je n’arrive pas à ranger mes bâtons comme d’habitude, je suis obligé de marcher, tourner la ceinture, et lorsque je recours, je n’ai plus personne en point de vue.
Allez vite, il faut se dépêcher de revenir dans la forêt pour ne plus être en plein vent, je cours et me retrouve enfin un peu abrité. C’est la descente vers le col du Chantoiseau, ça finit assez raide, j’essaie de gérer pour ne pas que les cuisses soient mortes sur la descente du Mont Jean plus tard. Toujours personne devant, bon ben je laisse aller, je n’irai pas chercher Simon. Tout s’est bien passé jusque-là, je suis content, alors je décide de profiter de cette fin de course.
Après le col, ça remonte, et zut, j’ai quelqu’un pas loin derrière. Bon j’essaie tout de même de ne pas trop me laisser aller, je recours dès que possible, et on reprend la descente. Je suis étonné par l’état du chemin, je me dis que je dois être assez loin au classement car il y a eu du passage, c’est bien boueux ! Un peu plus tard, je réalise que je suis couillon, les 900 concurrents du Girotrail de 26km sont passés par là ce matin !
Je ne lâche pas tout dans cette descente boueuse, je me fais reprendre par un ou deux concurrents qui descendent fort, et double 2-3 participants qui ne peuvent plus courir. Malgré son côté glissant, et la boue qui nous repeint alors que jusqu’ici nous étions presque propres, ce chemin est très sympa.
Nous bifurquons sur un petit single encore plus sympa dans la forêt, je m’attends à la remontée au Mont Jean sur sa partie finale. Ça remonte un peu, mais je ne reconnais pas trop le coin, bon… quand j’arrive à la fin de la montée, je vois des bénévoles, et le panneau d’indication me confirmant que je suis au sommet du Mont Jean, c’est une bonne surprise, c’est passé beaucoup plus facilement que prévu.
Par contre la descente après est un bourbier, je descends sur un côté pour m’en sortir. Un bout de chemin plat, et on redescend, je sais que c’est assez raide. Un coup d’œil derrière, personne, impeccable, je peux finir tranquille, il reste 3 km.
C’est tout nickel, je me sens encore bien, je descends à mon rythme… quand un mec me dépasse comme une fusée, je comprends pas, il avait tout garder pour la dernière descente ?! Allez ça y est, je sors du bois et arrive sur la route, il reste un peu plus d’un kilomètre. L’an dernier, sur le Girotrail, j’avais fait ce morceau en souffrance avec des crampes aux mollets. Là, tout va bien, ça me plaît !
Je profite, il y a même un rayon de soleil, du monde pour m’encourager, le bonheur. Je jette quand même un coup d’œil derrière de temps en temps, et juste avant la dernière ligne droite j’aperçois un mec qui revient. Bon allez, je me force, j’accélère, j’en ai encore sous la pédale, et passage de la ligne d’arrivée en 8h06... et 57km, on a eu droit à un peu de rabe.
Le speaker m’annonce que je suis 127ème, ça c’est une sacré bonne nouvelle ! En 2012, j’avais fini 120ème… mais sur 240 arrivants. Là, c’est presque le même classement, mais pour 600 inscrits et 460 arrivants, youhou !
Je retrouve Simon au ravito d’arrivée, il m’a mis 5 minutes sur les 10 derniers kilomètres, bravo à lui ! Personne ne reste trop longtemps, la pluie revient, et il fait toujours froid. Direction la maison pour un bon bain chaud… et une bonne bière !
Quasiment tout est positif, les chemins n’étaient pas faciles, mais que de beaux singles, les nuages ont été assez sympas pour ne pas descendre trop bas et me laisser souvent de belles vues sur la vallée de Masevaux, et je finis en très bon état musculaire, sans crampes ni rien. Je n’ai pas eu la niaque pour m’accrocher dans les derniers kilomètres, mais j’ai profité, et je n’étais plus à 5 min près. Il restera juste une petite douleur derrière le genou gauche, à faire partir à coup de glaçage.
Quelle belle saison, il ne me reste plus qu’à finir en roue libre avec une ou deux courses pour le plaisir !
5 commentaires
Commentaire de Benman posté le 06-11-2017 à 11:22:47
Bravo, temps canon et super récit. La boucle est presque bouclée. Tu sais la dernière course qu'il te reste à finir pour enterrer définitivement ce qui t'a généré des vis cachées... (et puis l'ambiance est toujours bonne entre saint-Etienne et Lyon, regarde hier soir!)
Commentaire de freddo90 posté le 08-11-2017 à 10:08:42
Merci ! Pour la dernière course... avec les années j'évite les grosses courses pour privilégier les courses à la saucisse, mais on ne sait jamais ;-)
Commentaire de Shoto posté le 06-11-2017 à 18:41:41
Sympa ton récit et bravo pour ton chrono et ta course. Dure la course ! avec ces dénivelés qui ne font pas semblant, ce vent froid et ce mauvais temps ! Ce trail a l air tres beau. Je vais m y intéresser de plus PRÉS.... en espérant du soleil.
Commentaire de freddo90 posté le 08-11-2017 à 10:10:26
Merci, et oui c'est une belle course avec ce tracé du Ballon d'Alsace au Lac des Perches. En plus des petits coups de cul pentus, la technicité des sentiers fait aussi la difficulté de cette épreuve ;-)
Commentaire de seb90 posté le 24-12-2017 à 10:12:04
Bravo à toi, une belle gestion de course. T'as dû me doubler je pense.
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