Premier dossard de la saison 2017 !

 

 

Je profite d'un séjour Vertaco familial du côté de la Chapelle-en-Vercors et d'un besoin impérieux d'aller bruler les calories d'une soirée raclette "un peu" trop généreuse (de tout point de vue !) pour aller en voisin rejoindre les chemins des Coulmes que désormais je connais bien, en hiver comme en été.

 

 

Je n'ignore rien, donc, de la météo parfois capricieuse du Col de Romeyère (remember les Coulmes 2016 !)

 

 

Ses chemins aux 1000 bosses, magnifiques, mais usant son traileur aussi sûrement qu'une belle montée sèche
Je connais surtout l'accueil de l'équipe des Coulmes, toujours formidable, avec un ravito d'arrivée dont la générosité et la qualité est au diapason de cette petite station.

 

 

Sur place je croise Olivier Soriano qui une semaine après sa victoire à Méaudre remet ça dans la neige. Ce n'est pas le cas du Bouk qui m'avait pourtant assuré qu'il serait de la partie. Tant pis pour lui car lesté comme je suis de ma soirée de la veille il me fumait, c'est sûr, comme une raclette de Brézain.

 

Bizarrement pas de lot cette année ? Mais le repas d'après course est compris dans l'inscription: tartiflette ... c'est de circonstance

 

 

Trop peu de monde hélas sur la ligne de départ (49 dossards...). Les restrictions de circulation dans la vallée ont peut-être dissuadé les moins motivés.

 

 

C'est bien dommage car le plaisir, lui, est au rendez-vous. Bon, on ne va pas se mentir, les montées dans la neige réclament encore plus d'effort qu'à la normale et les foulées sont parfois un peu fuyantes mais globalement c'est un pied monumental d'autant que le tracé emprunte pour bonne partie une piste multisport qui est bien damée et sur laquelle donc on peut vraiment lâcher les watts.

 

En plus le soleil se dévoile... et c'est Bô.

 

 

 

D'ailleurs je reviendrai volontier skater par là car c'est absolument superbe.

 

Les positions se sont très vites figées mais malgré tout, pendant toute la course, je vais bien me tirer la bourre avec 2 gars. L'un est un vrai chevreuil dans les montées mais je le reprends systématiquement au train sur le plat. L'autre en revanche fuse comme un bobsleig dans les descentes mais est à l'agonie dans les montées. J'aurais bien bataillé pour le passer celui-ci ! mais alors que je lui annonce qu'il reste 2 kils il m'avoue qu'il n'a plus de jambes... au final je termine devant mes 2 camarades de circonstance ce qui suffit pour me satisfaire (il faut savoir saisir les petits plaisirs de la vie...)

 

(FumeZ le chevreuil !)

 

1h03 de plaisir et une bonne sortie cardio. J'ai bien fait de venir c'était sympa.

 

 

 

"M. Dusse c'qui ne va pas, c'est le planter du bâton, le planter de bâton ne va pas du tout..."

 

Je renonce à la tartiflette mais pas au magnifique ravito d'arrivée. Mention spéciale au gateau maison à la poire: il était à se damner !