Récit de la course : Intégrale des Causses 2016, par Zucchini

L'auteur : Zucchini

La course : Intégrale des Causses

Date : 21/10/2016

Lieu : Mostuejouls (Aveyron)

Affichage : 5121 vues

Distance : 64km

Matos : Leadville 3,

Objectif : Objectif majeur

6 commentaires

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Intégrale des Causses 2016, ou en voulant brûler les étapes, on peut parfois se brûler (un peu) les ailes…

 

 

Inscrit sur cette course depuis 10 mois, je l’attendais de pied ferme ! C’était « The Objectif 2016 », la cerise sur le gâteau, le bouquet final. N’en jetez plus, cette course m’occupe et m’obsède depuis un an, et constitue mon premier trail « sérieux », en terme de dénivelé (D+3400) et de distance (64km). Et puis cette course est limitée à 450 coureurs, ce qui fait qu’on ne devrait pas se marcher dessus. Ca me plait le côté intimiste.

Le hic, c’est que le marathon de Tours (1 mois avant) m’a un peu détraqué au niveau des articulations, et j’ai donc dû revoir à la baisse mes entrainements de côtes et autres PPG. Visites chez le kiné pour remettre tout à peu près d’aplomb, modération dans les sorties (je n’ai couru que 4 fois entre marathon et Intégrale, pour économiser la machine, le reste de l’entrainement se faisant sur vélo de route et elliptique. Je ne pars pas de zéro question D+ mais pas loin. J’ai quand même pu tester mon aptitude au relief Aveyronnais début Août, en partant à l’aventure sur 4 entrainements pentus. Mais pas suffisant à mon goût pour être serein sur cette course.

A ce manque de préparation spécifique, s’ajoute un peu de lassitude. J’ai gagné mon combat du marathon où je visais 3h25 pour 3h24 réalisé, j’ai un peu de mal à me remettre en position pour repartir sur le front, me demandant si cette bataille est bien raisonnable et utile. Mon moral d’acier n’est pas au top, et je me dis que j’ai peut-être visé un peu trop haut et difficile, moi qui suis novice sur ces trails longs et difficiles.

On part du Loir-et-Cher avec toute ma petite famille le mercredi après-midi juste après la fin de l’école, on arrive à Saint Cyprien dans l’Aveyron le soir. Le Jeudi après-midi, je pars seul direction Millau pour retrait de dossard, et je dors dans un gîte, format foyer de jeune travailleurs, sans douches dans la chambre, au confort sommaire, et aux murs épais comme des feuilles de cigarettes… Les coureurs de l’endurance Trail font du bruit, et à 3h du mat’, tout le monde va au petit déj. C’est un peu tôt pour moi vu que le départ n’est qu’à 6h50 mais le gérant m’a bien dit qu’il n’y aurait pas deux services… Ah, ils peuvent être rugueux les autochtones parfois… Avec leur accent qui chante le soleil, et leurs paroles qui vous ramènent à la rude réalité. Petite douche, dernière verif du matos, notamment de la frontale que j’ai toujours peur de ne pas voir s’allumer malgré les piles neuves et malgrè la vérif de la veille…, et hop, je m’habille.

Quand je sors du gîte, ça pince ! Le pare-brise de ma voiture est gelé… Hum, le départ se fait à Mostuéjouls, un peu en hauteur. On va se les cailler ! La navette autobus part du camping de Millau vers 6h, c’est l’occasion de discuter avec les autres coureurs, de partager nos espérances et nos objectifs sur cette courses, et puis ça nous détends.

On descend du bus et bordel qu’il fait froid ! -1° annoncé, avec le vent et l’humidité du brouillard, le ressenti n’est pas bon, et je grelotte. Je ne sais pas comment font les autres, en petites manches ou en shorts. Enfin la majorité se gèle comme moi, et tout le monde va se réfugier sous le petit préhau prés de la salle des fêtes, juste à côté du dépat. L’ambiance est chaleureuse, et on attend sagement.

Le speaker nous demande de nous mettre dans le sas. Je me place dans les premières lignes.

Toutes les frontales allumées, je n’avais jamais vu encore. C’est très impressionnant.

On décompte tous ensemble, et GO. Les fous furieux s’élancent en sprintant et très vite le peloton s’étire. Moi je pars sur mon rythme prudent mais je reste dans les 30/40 premiers. Comme tout début de course, je suis les autres sans les voir, très attentif à mon ressenti, et en recherche de sensations. Evidemment il fait encore nuit, le sol est légèrement glissant, donc la prudence est de mise. On traverse un petit village (Liaucous), avec des portions pavées, des ruelles médiévales.


Pas de grosse difficultés, on monte un peu, on descend un peu, des spectateurs courageux nous applaudissent. On peut distinguer les frontales des coureurs qui dessinent le tracé de la course, et assez vite, on arrive au premier ravito, dit Le rozier, au 6ème km, je suis 62ème, en 39mn. A ce stade de la course, besoin de rien, mais en prévision, j’ai pris un petit sac congél, que je garni d’un petit pain aux figues et de pâtes de fruits. Un bénévole nous dit que le jour va se lever et que ce sera plus sympa ! Parfait car je ne suis pas à l’aise de nuit, j’ai toujours peur de ne pas voir qq chose par terre, et de me vautrer.

Je sors du ravito, et on attaque la 1ère montée, 3,6km pour 480mD+. C’est là qu’on touche aux premières pierres, qui ne vont plus nous quitter jusqu’à Millau… La montée se fait bien, je n’ai pas encore pris les bâtons, et le rythme est bon.  Les mains sur les cuisses, tout va bien. Le soleil se lève peu à peu, on n’a plus forcément besoin de la frontale, donc je l’enlève et la fait pendre comme un collier, ça me gêne moins. Et on lève bien les guiboles sur les hautes pierres… Je fais mon kakou en faisant étalage de toute ma souplesse…Tellement haut que ça tire sur les muscles des jambes = erreur que je vais payer cash.

Le vide sur notre droite est vertigineux. Je ne suis pas super à l’aise avec ça, mais bon, si les autres le font, je peux le faire. Suffit de ne pas y penser et de rester concentré ! Paysages superbes, on passe devant les points de vue bluffants, avec des corniches, des gorges. Ce sont les « gorges de la Jonte » et on peut y apercevoir des vautours. J’espère que je ne serai pas leur repas du soir…


12ème km, gros doute. J’ai super mal au genou (je vais apprendre plus tard que c’est en fait le tendon de la patte d’oie qui est touché), dès que ça descends ça me lance. Qu’est- ce que je fais ? Continuer 50km comme ça, un peu compliqué… J’aime bien lutter mais là c’est du masochisme. D’un autre côté, abandonner si tôt, alors que ça fait 10 mois que j’attends cette course, avec tout ce travail en amont, c’est du gâchis. Pas de panique, j’opte pour un plan. Si ça me lance trop, je ralentis, et avec un peu de chance, la douleur va s’estomper au fur et à mesure des km. Et je pense aussi à « Ludo le fou » notre coach, et tous ses bons conseils. Alors comme lui, j’accepte la douleur, j’explique à mon corps que dans le combat entre continuer dans la souffrance ou arrêter avec une grosse déception, j’ai choisi. Et bordel, un tendon douloureux n’empêche pas de courir !

J’en profite pour sortir un allié de choix, mes bâtons, qui me seront d’une aide plus que salutaire ! Merci Black Mountain et tes bâtons en carbone !

On arrive au « Truel », km 15, avant de commencer une remontée au sommet du parcours (915m) et 400mD+. Bizarrement, je suis tellement concentré sur le fait de ne pas faire de mauvais geste avec mon genou, que je reprends des concurrents dans la montée. Je trouve une posture qui permet de monter, sans trop solliciter le tendon en question, et j’arrive tout content en haut de cette grimpette, km 18.

Je sais que le prochain ravito n’est pas loin, et c’est vrai qu’il commence à faire faim et soif. Pas bu ni manger quoique ce soit depuis le départ, je vais devoir me forcer sinon je vais exploser dans pas longtemps. C’est relativement plat entre le 18ème et le 26ème, mais toujours des pierres partout, et des racines. Je ne manque pas de buter dedans, car un coureur est devant moi et je ne peux pas anticiper comme je veux… Bordel que ça fait mal ! Du coup je m’arrête, je laisse passer qq coureurs, et je repars tout seul, en voyant le bout de mes pieds.

Youhou ! On arrive à St André de Vézines, km26, et 1500mD+ depuis le départ. Je suis descendu à la 125ème place, en 3h32. Pas top mais bon, on fait ce qu’on peut. Ravitaillement complet, et au top je trouve. Il était temps ! Comme d’hab, avant de prendre quoique ce soit, je regarde ce qu’on nous propose et laisse mon estomac choisir ce qui lui fait envie. Un verre de soupe déjà, et puis trois tranches de jambon. Je sais pas pourquoi mais là il me les faut J Je prends aussi un petit pain aux figues, super bon, fait le plein de mes bidons. Je repars au bout de 5mn, en me disant que le prochain ravito n’est pas loin, 10km à peu près. S’amorce une longue descente, avec de la caillasse évidemment, qui réveille la douleur. J’y vais doucement, pour ne pas trop accentuer le supplice. On arrive à la Roque Sainte Marguerite, 409m d’altitude, dans les gorges de la Dourbie, et on va entamer la montée de 400mD+, qui passe par Pierrefiche. Je reprends mes bâtons, et adopte un rythme prudent et calculé, mais assez élevé pour doubler quelques coureurs, tout en me faisant dépasser par d’autres. Finalement, la blessure ça a du bon ! Ca permet d’être concentré au maximum, et de faire l’impasse sur des gestes inutiles, sans débauche d’énergie.


J’arrive à Pierrefiche du Larzac, km37,4, 2000mD+ depuis le départ, en 5h08, en 142ème position. Il est 11h58 et clairement, la T° a bien changée depuis le départ. Il fait bon, et j’ai trop chaud avec mes épaisseurs. Je profite du ravito pour enlever mes manches longues et mes manchettes, et je me mets de la pommade « effet froid » pour apaiser la douleur. Normalement ça donne une vraie sensation de froid et c’est assez efficace. Mais là ça marche moyen. Faut dire que j’avais récupéré ça dans ma pharmacie fétiche il y a quelques mois, sans doutes que les sachets sont périmés ? Et puis ça pégue ce truc, donc je suis bon pour aller me laver les mains. Je me mets aussi une bande élastique histoire de faire un pseudo strapping, mais 0 efficacité.

Côté ravito, tout est parfait. Je me prends des tranches de jambon, ce sera mon aliment du jour J Et puis du chocolat (après le jambon), du pain aux figues, et un fond de café. Replein des bidons, car le ravito suivant est assez loin, dans 20km. J’essaie d’appeler Géraldine, ma femme, comme prévu, mais évidemment pas de réseau. J’envoie un sms, elle le recevra le lendemain après-midi…Je discute avec un ou deux gars, mais sans plus. Il est vrai que contrairement aux autres trails que j’ai pu faire, la discussion n’est pas facile avec les autres coureurs. L’ambiance est nettement différente, un brin bourgeois ? Je sais pas, c’est peut être moi qui suis pas dans un bon jour. Il est l’heure de s’y remettre, pas franchement enthousiaste. La chaleur est bien là, on est en plein cœur du Larzac. José si tu nous lis ! Le paysage est joli, mais c’est très aride. Ca monte un petit peu, ça descends pas beaucoup, mais c’est technique avec des cailloux partout. Typiquement le genre de profil pour accentuer mon pb au genou. Donc je me laisse doubler, et je trouve une coureuse qui est en galère avec son genou elle aussi. C’est dingue comme elle ressemble à Julie de Koh Lanta. Elle va me dépasser un temps, puis ce sera à mon tour, et ainsi de suite 4 ou 5 fois.

Ca a le mérite de m’occuper un peu, non pas que je m’ennuie, mais là il faut juste enquiller les kms, et la lassitude pointe le bout de son nez. J’y vais très cool, et je me fais doubler très souvent. Tant pis, le podium sera pour l’année prochaine. Avec la chaleur, mon bidon est vite à sec, et j’attends le ravito eau avec impatience. Je ne suis pas le seul, un gars me dit qu’il est à sec depuis 5km… J’aurais dû prendre mes précautions, en prenant deux gros bidons, plutôt qu’un gros et un petit, note pour la prochaine fois. Avant d’arriver à Massebiau, on passe par un secteur très humide, avec des rochers glissants, et de la boue. La boue ça va, mais dès l’instant que c’est des cailloux ou de la roche, mes chaussures n’adhérent pas du tout ! Comme si j’avais besoin de faire du patinage à ce moment-là. Je m’en sors sans encombre, mais je perds du temps. On arrive donc à Massebiau, km54, 2815mD+ depuis le départ, en 8h32, et 200ème place. C’est un petit village sympa qui sent bon le barbecue, ah les vaches ! Je fais le plein d’eau, et je fonce. A ce moment-là, je ne savais plus si on avait fait toutes les montées ou pas… Gros doute. Bizarre, le prochain ravito complet est dans 2km, si c’est une montée ça ne va pas durer longtemps…


J’ai quasiment fini alors !?

Comment dire ? Oui bah je me suis bien planté.

Il restait bien 2km avant le ravito, mais il restait aussi la fameuse montée au Cade. Montée la plus abrupte et raide du parcours. D’entrée de jeu, elle envoie du lourd à plus de 28% selon ma montre. J’essaie de m’accrocher mais au bout du 500m, je sens que je manque de souffle, que j’ai chaud, soif. Bref ça va pas. Je me pose un peu sur le côté et j’attends que ça passe. Si seulement c’était un peu moins pentu pour la suite, ça me donnerait de l’espoir.

Je repars prudemment et non, ça se calme pas du tout. Il y a même des pierres à escalader.

Un gars me rattrape, et me dit qu’on a déjà fait un quart. Génial comme nouvelle. Sauf que moi je suis d’ores et déjà mort. En guise de compagnons pour cette ultime montée, j’ai des petits papillons dans les yeux. Direct, je me range sur le côté et je m’assieds. Faut faire un truc car je vais jamais y arriver. Je bois bien, je prends une pâte de fruits et assez radicalement ça va mieux. C’est ce qui s’appelle une hypoglycémie, tout simplement. Au bout de quelques minutes j’y retourne un peu plus fringant, mais la côte est elle aussi bien en forme. Elle ne fait pas semblant celle-là. Et je me souviens à ce moment-là de ces commentaires que j’ai pu lire sur internet. La fameuse montée au Cade. Comment j’ai pu l’oublier ? Le % ne baissera pas jusqu’au sommet, et là, je me dis que cette course elle est quand même hard. J’ai voulu tester mes limites, et bien j’y suis ! On arrive dans une petite forêt bien ombragée, et il fait limite frais. La ferme du Cade ! Enfin ! C’est le ravito le plus sympa de la journée, avec un accordéon, et des bénévoles très sympas. Je me fais de la soupe/jambon/pain et chocolat, et je prends le temps de discuter avec deux ou trois coureurs. Je vais imiter l’un deux qui remets une épaisseur, car c’est vrai qu’il fait presque frais désormais. On me dit que maintenant « c’est facile, ça descends ».


Alors d’ordinaire c’est le genre de paroles dont je me méfie ! Et ce jour-là plus que les autres jours je n’y crois pas et j’avais raison. Déjà, je me vautre en me prenant les pieds dans une racine, alors que le terrain est tout plat. Pas compris. Je me retrouve les quatre fers en l’air, rien de cassé grâce à mes supers gants de cyclistes qui m’ont sauvé la mise (merci pour ce précieux conseil Yann, avec qui j’avais franchi la ligne d’arrivée au trail sens 60km, quelques mois plus tôt). Et la descente sur Millau….Quel enfer. Des pierres partout, des racines partout, une inclinaison à pic à certains endroits, il faut littéralement s’accrocher aux branches pour pouvoir descendre. Je vis un calvaire dans cette descente, et je perds plus de 30min par rapport aux coureurs qui étaient au même moment au Cade. Je passe la grotte du Hibou, je me dis que c’est terminé !

Et bien non, on descend encore, à l’arrache me concernant, et c’est un ultime supplice. Jusqu’au bout, ils nous auront donné de quoi nous amuser ! J’entends le petit bip qui signifie qu’on passe un point de passage et ça doit être l’arrivéz. J’entends aussi le speaker, donc oui l’arrivée est toute proche. Miracle, on sort de la clairière, et on passe devant le dernier point de contrôle, que j’avais repéré comme étant à 500m de l’arrivée. Là, je me dis que je peux enfin courir, et finir avec panache. Ces derniers instants, ces derniers mètres de course, c’est toutes les images depuis le départ qui reviennent, ce quasi abandon à 12km, et cette douleur omniprésente. Tenir coûte que coûte. Les paysages, le plaisir simple des ravitos, les encouragements. C’est une jubilation.

Je sprint à 15 ou 16 km/h, qu’est-ce que ça fait du bien, j’en avais trop marre de marcher et de piétiner. Je double un couple, et j’aperçois ma fille Lou-Anne. Je vois aussi ma femme et son père, puis plus loin ma belle-mère et la deuxième fille Laurène. Je prends la main de Lou-Anne, et on passe sous l’arche d’arrivée en bois tous les deux. Ca fera un souvenir magnifique ! Et Yes, je suis finisher de cette intégrale des causses 2016, malgré ce pépin physique.


Bilans de cette course :

  1. Conforme à l’idée que je m’en faisais sur sa difficulté. J’ai toutefois largement sous-estimé l’importance du terrain dans une course. La difficulté technique est à prendre autant en compte que la distance ou le dénivelé. Et là-dessus, il va falloir que je travaille si je veux moins subir lors de la prochaine course similaire.

  2. Super paysages, je ne pensais pas que ce serait aussi beau. Je commence à bien aimer l’Aveyron moi

  3. Finalement on courre peu sur ce genre de course. Peut-être que je vais tenter un profil un peu différent lors de mon prochain objectif, autour de 100km mais plus roulant, moins technique. Après je pourrais comparer ce qui me plait le plus.

  4. Dans les montées, je n’ai pas tant galéré que ça (à part la montée au Cade), malgré mon peu d’entrainement. Je pense que j’ai de la marge de progression sur ce plan- là et c’est encourageant.

  5. Le jambon et les bâtons, c’est mes amis !

  6. Il faut que je change de chaussures sur ce format de course, quelque chose qui a une meilleure accroche que mes leadville 3.

  7. Le festival des Templiers, c’est une super organisation. Les courses coutent un peu cher mais on en a pour son blé. Maintenant, faire une course similaire avec 2500 participants, ça me dit moyen…A l’année prochain quand même !

 

 

 

 

6 commentaires

Commentaire de Shoto posté le 17-07-2017 à 18:11:37

Super ton CR. Je l ai beaucoup apprécié. Je participe en octobre au prochain Intégrale des Causses et ton récit me permet de préparer efficacement cette belle course. Merci à toi et bravo pour ta place de Finisher malgré ta blessure et dans des conditions d entraînement peu propices

Commentaire de Zucchini posté le 18-07-2017 à 05:58:02

Merci Shoto! Je suis sur que tu vas beaucoup aimer. Si le calendrier avait été un peu différent, je pense que j'aurais rempilé pour une (petite) vengeance sur cette course :) OIn va peut être se croiser, je suis engagé sur le grand trail des templiers, le dimanche, histoire de voir si en effet j'ai horreur des courses avec beaucoup de coureurs. Bonne prépa si tu l'as déjà commencé

Commentaire de Runphil60 posté le 30-08-2017 à 08:06:27

beau récit ! moi qui pensais partir avec mes leadvilles 3 ! tu as fait de supers photos
merci pour ces informations , trop de monde aux 76k , de la que ça va boucher aux 100km !

Commentaire de Zucchini posté le 30-08-2017 à 09:18:13

Merci RunPhil60! Oui, oublies les Leadville pour cette course, sinon dérapages assurés.
Ca va boucher aux 76k, car 2500 coureurs, mais bon, en partant rapidement et en étant bien placé, je peux éviter les bouchons du début, on verra bien. Sur l'endurance trail, ca bouche aussi car les 900 de l'endurance rejoignent les 500 de l'intégrale des causses durant l'après midi. Mais les gens moins rapident s'écartent volontiers donc finalement c'est pas si handicapant que ça...

Commentaire de Shoto posté le 24-10-2017 à 07:51:06

Alors ton grand raid des templiers Ça a donné quoi ? Moi j ai pris mon pied sur l intégrale des causses 2017.

Commentaire de Zucchini posté le 24-10-2017 à 08:17:21

C'était sûr, l'Intégrale est une course superbe (enfin si on aime les pierres). Je suis bien que cela t'ai plu. tu vas tenter l'endurance trail l'an prochain?? De mon côté, j'ai passé une super journée aussi. Malgré mes craintes pas de bouchons énormes, un tracé très roulant (à part le dernier quart), des paysages sympas. Je trouve que c'est quand même moins dur que l'intégrale qui a un profil plus cassant. Dans le grand trail, c'est plein de petites relances, qui usent sur la longueur, et on fini sur la montée à La Cade et au Pouncho qui finissent de détruire les quadris. Mais c'est beaucoup de plaisir :) Moi je me fais l'endurance l'an prochain, si les dates sont jouables

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