Une classique de chez classique parait-il … Il me faut essayer le trail des marrons à Gillonnay !

Deux semaines après Crossey et ma défaite face au furet, j’ai la niak et l’envie de bien faire.

Pas de furet aujourd’hui tant pis, mais je covoiture avec Joris (aka Dahu_Team) et Jonathan. L’occasion de faire connaissance et de discuter d’un sujet qui nous passionne : le trail ! Ah, et du BOUK aussi qui décidemment est dans toutes les conversations …   ;-)

Je ne sais pas s’il y aura match aujourd’hui tant mes acolytes du jour sont normalement un ton au dessus… mais sur un malentendu …

45^ème fête des marrons, elle ne date pas d’hier cette course !

Sur place, l’ambiance est conviviale et familiale à souhait. Un plaisir !

On retrouve tout de même du beau monde bien sûr : Max Laurent, Gabin Mantulet, Sylvain Giry du TTT ….

Seule la météo nous joue des tours car un petit crachin breton s’est invité dans la partie et tout le monde se demande comment s’habiller. J’hésite jusqu’au dernier moment et finalement je tombe le coupe-vent. Bon choix ! La pluie va s’arrêter presque aussitôt le départ donné !

Ça part évidemment pied au plancher et ça m’étonne (à part pour les 10 premiers) car un coup d’œil au profil nous montre clairement que ça grimpe d’entrée de jeu relativement longtemps (et que pour le commun des mortels, 21km à fond, c’est tout de même un peu chaud patate!!).

M’enfin c’est habituel dirons nous …

En tout cas, Joris et Jonathan sont devant … De mon côté je démarre en mode diesel et accepte de voir partir la meute au loin … Mais ça ne loupe pas et quelques imprudents explosent déjà dans la première montée ! Impressionnant !

Le parcours est exigeant (je parlais de zéro temps mort à Noyarey mais alors que dire de celui là !), roulant dans l’ensemble mais exigeant ! Je dis dans l’ensemble car il a la particularité d’avoir quelques petits coups de cul de folie. De ceux qui te freinent net même les plus aguerris !

Le temps se dégage, la température remonte un peu et on peu profiter à fond de ce joli parcours. J’en profite pour boire et m’alimenter très régulièrement car sur un 21km je le sais, mon souci c’est bien sûr la fin où généralement je commence à tirer sévèrement la langue et où, la mine basse, je vois ceux qui finissent fort me doubler irrémédiablement !

Un peu après la mi-parcours, je rattrape Joris, yes ! Je n’y croyais pas. Le loup va-t-il dévorer un dahu aujourd’hui ?

Bon, d’accord le dahu en question s’est farci 80km en vélo la veille (ça doit être marrant d'ailleurs un vélo de dahu …) mais bon, tout de même !

Je le sens qui s’accroche derrière moi mais perd petit à petit du terrain.

Et là pour moi arrive enfin quelque chose d’inespéré : je n’ai pas de coup de mou de fin de parcours ! Est-ce la forme du jour ? mon départ prudent ? une meilleure gestion de l’alimentation ? les trois à la fois ?

Toujours est-il que c’est le pied total de pouvoir relancer quand tout le monde est cramé, de pouvoir encourager ceux qui flanchent et doubler comme jamais dans les 2 derniers kilomètres ! Une fin de parcours magique ! Je profite d'ailleurs à fond de la montée/tuerie qui mène à cette église :

Et j’en termine en 2h10 le sourire aux lèvres ! Excellente matinée !

Le Loup a bel et bien mangé le dahu ! ;-)      (pour cette fois)

Ma petite famille me rejoint à l’arrivée pour goûter les marrons chauds. Le ciel se dégage. Que demander de plus ?

Merci encore Joris et Jonathan ! Et à la prochaine !