Le Semi-marathon de Heudebouville 2006

Dimanche 27 aoôu 2006, j’arrive sur Heudebouville à 8h45 avec mon frère Denis.
Connaissant l’épreuve suite à notre participation en 2005, nous nous rendons directement au point de rencontre habituel.
Tiens, bizzarre, la salle des fêtes est deserte.
Un sympathique résident de Heudebouville à été missionné par l’organisation pour signaler aux gars comme nous que le lieu de rassemblement avait changé et qu’il se trouvait désormais à la nouvelle halle couverte à 300 mètres de là.
Nous nous y rendons donc rapidement et allons retirer nos dossards.
Le départ a été décalé par rapport à l’an dernier, ce qui doit rajouter un peu plus de 300 mètres à la course.
Denis dépose ses bons d’incription pour la future ronde des écureuils, colle quelques affiches où il peut, pendant que de mon coté, je consulte la liste des concurents déjà inscrits.
Quelques têtes bien connues dans la région sont là, des grosses pointures habituées à truster les podiums.
Nous retrouvons les collègues de l’association, puis nous allons tranquillement , Denis et moi, nous échauffer.
Nous en profitons pour aller vérifier le positionnement exact de la ligne d’arrivée. Pas de problème, elle est exactement au même point que l’an dernier, l’ascention finale fera bien la même distance que l’an dernier.
Nous plaisantons avec les bénévoles de la croix rouge de Louviers qui montent tranquillement leur tente.
Pendant ce temps, nos femmes et enfants sont arrivés à Heudebouville pour nous encourager à divers points du parcours.
Fin de l’échauffement, Sylvie (ma femme) fait une photo de groupe pour l’album de l’association.
On plaisante sur la ligne de départ car nous savons bien que ce semi-marathon est très difficile (c’est juste pour décriper certains visages).
Denis qui m’avais annoncé sur le ton de la plaisanterie qu’il venait pour gagner la course, s’amusait à se positionner aux côté des cracks.
Top, 9h45 précise, le départ est donné, je reste aux côtés de Fred et nous faisons une petite boucle de 800 mètres pour repasser devant le départ. Le rythme est modéré et Denis est déjà placé dans le groupe des favoris.
Avec Fred, nous sommes aux environ de la 50 ième place lorsque nous arrivons sur les premières difficultés (2 ième km), une descente bien raide suivie d’un petite côte et déjà Fred prend ses distances.
Les hostilités sont alors lancée.
Jusqu’à mi-parcours, ce sera une succession de dénivelés avec une « déjà bien belle montée » pour arriver au ravitaillement-relais situé au 10,5 km où je retrouve Magali et Perrine et Matéo qui sont venus en vélo pour nous encourager.
Là nous entammons une descente magistrale, dans laquelle je fais l’erreur d’essayer de boire (car je crains les crampes). Je suis obligé de lever le pied.
S’ensuit alors une route presque plate, malheureusement on retrouve un vent de face et je suis seul, m’étant fait décrocher pendant la descente.
Je m’applique alors à conserver une foulée souple et d’un bon rythme. Malheureusement, lorsque j’essaie de boire au ravitaillement du 15 ième km, je ressent une petite gène respiratoire suivie d’une pointe de côté que j’arrive à dissiper au bout d’un km.
J’ai alors plusieurs concurrents en point de mire, l’un à 200 mètres et d’autres à environ 500 mètres et plus loin , facilement 1 km je reconnais un maillot de l’association. Ce doit être Fred.
Je regrète alors mon erreur dans la descente car j’aurais pu alors le rattraper avec ma façon de dévaler les pentes.
Je sais que le concurent à 200 mètres, Daniel est intouchable aujourd’hui. Par contre les 2 devant lui sembent avoir baissé le rythme sentant approcher la difficulté finale.
Ca y est, on y arrive un point de ravitaillement, virage et la côte.
Daniel est alors à environ 300 mètres, venant de dépasser les 2 autres coureurs.
Je prends une bouteille, je passe le point de départ de la côte en marchant et je bois 3 grandes gorgées d’eau.
Je connais bien cette montée et je decide donc de démarrer la commencer très prudemment afin de ne pas éxploser le cardio.
Puis j’accélère progressivement , je passe un premier coureur qui marche, le second est accessible, je continue donc à prendre de la vitesse et je le dépasse à 600 mètres de la ligne d’arrivée.
La montée est ballisée tous les 200 mètres, ce qui motive quand on est en forme ou décourage quand on est cuit.
J’ai la sensation que Daniel a un peu creusé l’écart, je ne sais pas car les virage et le degré de pente changeant c’est difficile de s’en rendre compte, de toute façon ce n’est pas grave, le but étant d’arriver en un bon état.
A 200 mètre, j’entend es acclamations de nos femmes et enfants. Denis est revenu sur ses pas pour encourager les partenaires de l’association (et par de même tous les coureurs).

Il se met à mes côtés, je lui demande sont résultat et là, stupeur, il m’annonce qu’il a gagné la course, je m’esclaffe pensant à une bonne blague puis j’accélère pour les derniers mètres.
J’arrive donc en 1h30min42s en 17 ième position.
Je retrouve Daniel au ravitaillement final en le félicitant.
Nous nous retrouvons ensuite à 3 , Denis, Fred et moi pour discuter de notre course sourire aux lèvres car c’est la première victoire du frangin. Il n’en revient pas.
Puis vient une dame à notre rencontre, c’est une journaliste qui veut faire une photographie des frangins et là Denis lui rétorque : « Bah non, si vous voulez faire une photo, nous serons 3 dessus. »
Ok, pas de problème, photo de « famille » pour les journaux locaux.
Puis nous attendrons quelque peu les autres membres de l’association, Laurent, puis Arnaud et José.
Nous repartons donc tranquillement en famille au point de rencontre, nous nous habillons de vêtements sec et nous attendons la proclamation des résultats.
Pendant l’attente, certes longue mais normale car il y en plus un challenge du meilleur grimpeur lors de 1800 mètre que fait le trajet du bas de la côte de l’Ormais jusqu’à l’arrivée. Nous en profitons pour écouter ou intervenir dans diverses discutions.
Les membres de l’organisation du marathon Seine-Eure sont là, et j’entends dire que plusieurs coureurs valant 2h25 voir 2h20 veulent participer à ce marathon tout neuf (ce sera la 2 ième édition) le 15 octobre prochain.
Le palmarès arrive, nous écoutons l’animateur et l’allocution de monsieur le maire de Heudebouville.

Et voilà, première fois que le frangin (qui n’a débuté la course à pied qu’en 2004) gagne une course, et pas n’importe laquelle.

Et en plus, à sa surprise, il remporte de challenge de la montée en battant le record de plusieurs secondes (7min56).

Bravo à lui.

De mon côté, j’ai amélioré mon chrono de l’an passé de plus de 14 minutes.

On peut trouver les résultats de la course ici : http://www.normandiecourseapied.com

Et on trouvera d’autre infos et quelques photos prochainement sur ce site : http://coursevernon.free.fr/


J’en profite pour féliciter les organisateurs, l’organisation fût impécable.
Et bravo à tous les participants.

RDV dimanche 17 septembre, pour la Ronde des écureuils à Vernon.

A bientôt,
Amicalement,
LUC.