Premier trail, histoire de dépasser (légèrement) la barre des 30 km…
J’avais choisi depuis longtemps cette course car son calendrier, sa localisation et son dénivelé (assez faible, 500m je crois) me plaisait bien.

Passons sur ma préparation de l’hiver qui s’est résumée à pas de préparation du tout (enfin en terme de course à pied), heureusement quelques sorties de ski de rando dans les alpes et un peu de vélo m’ont permis de garder la condition.
En fait, le jour de la course mon problème était plus psychologique que physique (les questions habituelles quand on part dans l’inconnu : « est ce que je vais réussir à terminer la course », « comment je vais faire pour ne pas finir dernier ? » ou encore « qu’est ce qu’il fait froid ce matin ? »)
En effet, on gèle en ce matin du 1er mai, en plus il a plu toute la semaine précédente et une espèce de bruine est toujours présente. Côté accessoires, j’ai pris l’option de la légèreté (pas de camelbak ni portes bidons) mais seulement quelques barres dans les poches et l’objectif de boire à chaque ravitaillement.
L’ambiance est très chaleureuse et contraste avec les quelques courses que j’ai pu faire où la concentration et le stress du départ se font beaucoup plus ressentir.
Le speaker nous annonce juste avant le départ que la boue sera au rendez vous dans la grande majorité du parcours, du fait des conditions météo et qu’il faudra faire attention aux chutes (pas fait pour me rassurer..)
Le départ est donné : pas de jeux de coudes, tout le monde part assez tranquillement…
Je me trouve un petit groupe dont le rythme me convient bien et les premiers kilomètres dans la forêt déroulement doucement…
A la sortie de la forêt, on comprend l’avertissement du speaker concernant la boue : le parcours passe à travers champs et on essaie tant bien que mal de rester debout tellement le chemin est glissant.. Des chutes devant moi.. les groupes s’étirent pour plus de sécurité..
Les kilomètres continuent de défiler et malgré le parcours j’ai de bonnes sensations, sûrement dues à un départ prudent et un rythme relativement lent pour pouvoir encaisser le dénivelé qui se fait quand même sentir (qui a dit que le Vexin s’était plat ?)
20km en environ 2h, c’est lent mais je ne cherche pas le chrono et les conditions ne jouent pas en notre faveur…
25km toujours cette boue, la concentration pour ne pas tomber et les jambes qui commencent à être lourdes. Les kilomètres deviennent de plus en plus longs surtout que je cours tout seul depuis le 20ème. Heureusement, les bénévoles de la course qui indiquent le parcours sont là et tous ont le sourire avec un petit mot d’encouragement à chaque passage (pourtant rester au même endroit pendant plusieurs heures sous la pluie, j’en connais beaucoup que ça aurait refroidi) : bravo l’organisation !
Heureusement aussi, la fin du parcours se fait dans la forêt et enfin on en termine avec cette boue !! ça fait du bien de pouvoir courir sur un terrain plus ou moins sec, et ce petit coup de boost me permet de terminer sur un ryhtme plus rapide, malgré la fatigue (10mn pour les 2 derniers km).
Au final, 3h06 (10km/h de moyenne) et une vraie satisfaction car j’ai l’impression d’avoir plutôt bien géré mon effort et j’ai moins mal aux jambes que ce que j’imaginais.
Prochains objectifs : 24 heures du Mans roller en individuel en juillet et marathon de dunkerque en septembre..)