Récit de la course : Grand Trail des Deux Amants - 55 km 2015, par bubulle

L'auteur : bubulle

La course : Grand Trail des Deux Amants - 55 km

Date : 12/4/2015

Lieu : Pitres (Eure)

Affichage : 3762 vues

Distance : 55km

Objectif : Pas d'objectif

7 commentaires

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Gandalf chez les Normands


Le Trail des Deux Amants, à Pîtres, charmante bourgade de l'Eure, au bord de la Seine, à 15km de Rouen, je lorgnais dessus depuis un moment.

Il faut dire que le site de la Côte des Deux Amants, des écluses d'Amfreville, de Poses, est un des plus beaux sites du Val de Seine (après Les Andelys, soyons un peu chauvin).


Ou, vu depuis la Seine :


Bref, y'a du D+ à revendre (altitude 10m en bas et jusqu'à 140m en haut......donc une bonne Côte des Gardes, Bert !). Et, cette année, l'organisation a rajouté aux habituels 17 et 25km, une distance de 53km qui doit aller explorer un peu plus en détails les arcanes des falaises au dessus d'Amfreville, ainsi que le plateau du Vexin Normand et ses petites vallées cachées.

En fait, c'est pas compliqué, les organisateurs se sont dit "et si on allait chercher un max de D+". Ce qui donne ça, un parcours légèrement tarabiscoté (y'a intérêt à avoir un balisage haut de gamme) :



Et en profil, ça donne ça :



Vous aurez bien sûr noté la section de plat de 5km du début...et de la fin. Il va falloir en tenir compte de celle-là, car elle va sembler longue au retour. En fait, il y a comme un petit air d'Ecotrail sur ce parcours....sauf que les côtes sont "un poil" moins roulantes (juste un poil, hein....une peccadille).

Bref, je me présente à ce départ après une semaine de vacances dans notre maison de Bernières sur Seine (situé, sur la carte ci-dessus, tout juste très légèrement à droite du bord extérieur de la carte, soit, en fait....à 3-4km à vol d'oiseau du point le plus méridional du parcours !). Je suis tout frais après des séances exclusivement de marche nordique....à l'exclusion d'une séance de côtes de timbré le jeudi aux falaises des Andelys (1400D+ en 14km). Y'a les jambes...:-)

Le briefing se fait très à l'ancienne, pas de sono, donc faut tendre l'oreille. En même temps, 130 coureurs, bon.


Bref, je retiens qu'à un moment on est obligés de longer un champ car le bois où on devait passer a été débardé. On nous demande de bien longer le bord du champ parce que l'agriculteur gentil qui a dit oui, ce serait ballot qu'il retrouve ses blés écrasés. Nous opinons du chef.

Et puis, tout d'un coup, paf, le gars commence un décompte....c'est juste que nous ne sommes pas trop rassemblés en troupeau et qu'on ne sait même pas de quel côté on est censés partir..:-). Mais c'est pas bien grave, certains semblent le savoir, donc on part pour un tour de stade.

Tour de stade dans lequel je pique un petit sprint car je me suis fait coincer assez à l'arrière et, cette fois-ci, j'ai pris la résolution de partir un peu mieux que d'habitude, sans toutefois forcer. Challenge délicat, mais je me retrouve au final environ 50-60ème sur les chemins du départ.

On rejoint assez rapidement le bord de Seine, avec un premier single au bout de 1,5km. Bon, heureusement qu'il n'y a que 130 coureurs, quand même. Quand j'amènerai tout Kikourou l'an prochain et qu'on sera 500, ça va être plus difficile (nawak, les inscriptions sont limitées à 250).

Bord de Seine, bord de l'Andelle dont on coutourne l'embouchure, re-bord de l'Andelle, re-bord de Seine. C'est plat-plat-plat comme prévu. Et (je verrai ça au retour), je fais tout ça à 11 à l'heure, entraîné par le peloton...:-). Heureusement que je ne le vois qu'a posteriori, sinon j'aurais peur.

On passe le long des écluses d'Amfreville-Poses (les dernières écluses avant la mer....à 160km de là) :



Au bout de 4,5km, une petite mise en bouche : on monte une partie de la Côte des Deux Amants, ça met tout de suite dans l'ambiance, c'est raide ! Un petit single et une redescente assez rapide sur Amfreville. Et encore 1,5km de plat sur le chemin de halage qui est magnifique avec une ambiance fantômatique sur la Seine. Finalement, je suis en t-shirt et manchettes et je n'ai pas froid. J'ai bien fait de laisser la deuxième couche que je pensais prendre, au début.

Deuxième couche que Wei_Qi, que je rattrape juste au bout du chemin de halage, est en train d'enlever. Il est surpris car il me croyait devant, mais en fait il est parti assez vite, aussi. Ce chemin de halage aura aussi été avalé à 11 à l'heure. Hmmmm, autant pour mon mantra "si tu te sens bien, c'est que tu vas trop vite". Mais bon, je me sens vraiment bien.

Amfreville, les choses sérieuses commencent. Montée directe à Senneville, de 10m à 152m d'un coup. Une côte sérieuse, assez longue. Je dépasse un peu et ne me fais dépasser que par un coureur, en fait un gars avec des bâtons qui monte plutôt bien. Je résiste un peu à le conseiller car, s'il a de bonnes jambes, il se sert de ses bâtons comme le trailer moyen : très mal. Pas de poussée, bâtons trop en avant, façon "randonneur". Mais, bon, je vais pas étaler ma science de néo-nordique, non plus, ce n'est pas le lieu. D'autant qu'il me met quand même une mine, le gars. On en reparlera...:-)

Une bonne descente bien raide s'ensuite et les Mafate se régalent. Je dépasse même. En descente. Moi. Namého, on ne se reconnaît plus. Même le gars aux bâtons, d'ailleurs.

....lequel me remet une deuxième mine dans la côte qui suit, au dessus de Vatteport. Bien sournoise, d'ailleurs. Et que dire de la descente qui suit : pas compliqué, c'est dré dans la pente, t'as la Seine face à toi...mais 100m plus bas, donc si tu prends un gadin, tu finis quasiment dedans. Donc, moooooollllllo. Heureusement, le sol n'est pas humide, car le calcaire des falaises, quand il est mouillé, c'est une horreur.

M'enfin, c'est pas moche, non plus :


Et on repart aussi sec pour revenir sur ce fichu plateau, c'est une manie.... En gros, en 5km, on enquille 4 côtes de plus de 100D+ chacune. Si c'est pas de l'enchaînement, ça ! C'est pas le trail des Cerfs, hein !

Sur le plateau...on va calmer un peu le jeu. Un petit val à passer, de rien du tout (genre 50D+), puis une descente bien roulante sur du chemin agricole, vers Daubeuf. Ah, ça, Daubeuf, on va le voir et le revoir, ce bled ! Et au cagnard, en plus, parce que ça commence à cogner dru. Finie la brume.

On est à 15km et il y a bien longtemps que le peloton n'en est plus un. Un coureur tous les 100-150m, ça donne ça :


Et faut le moral parce qu'on part dans un loooooong faux plat montant dans le fond d'un petit vallon....pas ombragé, sur du chemin à tracteurs avec de très jolies lignes droites. Bon, je reprends bien un ou deux coureurs mais en fait tout le monde est au même rythme.

On retrouve un peu de relief vers les km 18 à 20 car les organisateurs trouvent que ce n'est pas drôle de nous faire monter dans ce petit val. Donc, vas-y que je t'envoie monter à droite, vas-y que je te fais redescendre à gauche (et passer 100m plus loin que si on était resté dans le val), vas-y que je te fais remonter le long d'un champ....en looooongeant bien la lisière du bois comme on a dit. Sauf qu'il est tout tordu, ce champ et qu'il tourne  pour rallonger la sauce !

En haut....le premier ravito. Je ne peux pas vous dire ce qu'il y avait car..j'ai zappé. Je suis parti avec 2,5l sur moi, des barres, des gels (je m'obstine : à chaque fois je ramène les gels que j'ai pris, mais je m'obstine), des genre de compotes Optonia de chez D4 analogue à des Pom'Potes....et pas de saucisson (aïe, si un Arclu passe par là...). J'ai bien mangé régulièrement, j'ai bien bu mais il me reste de quoi....donc, je zappe le ravito.

Du coup, d'ailleurs, je retrouve du monde car j'étais un peu seul ! Les 5 kilomètres qui suivent, faits de longues lignes droites sur le plateau, de courtes montées/descentes dans les petits vaux trouvés z'en chemin par le traceur, vont se faire au rythme de quelques coureurs que je suis et qui me suivent. On sent quand même que ces passages vont peser lourd par la suite, car la chaleur continue à monter.

Le tout nous ramène...sur Daubeuf...une première fois, juste au dessus du village, puis, après une boucle du style "tiens, il faut que je leur montre le riant hameau de Le Londe", et qui consiste à se taper ce qu'on appelle tous désormais "de foutus chemins agricoles", on revient à nouveau vers Daubeuf. Le Londe, tout de même, c'est super, car quasiment tout le hameau (donc 50 habitants) est éparpillé aux carrefours et nous encourage. Super sympa.

A propos de carrefours, justement, que je dise quelques mots du balisage. En fait, un seul : GÉNIAL. Le parcours était superbement et très très clairement balisé. Quasiment à CHAQUE carrefour un peu délicat, il y avait un bénévole signaleur. Il y a régulièrement des rubalises "de rappel" qui confirment qu'on est bien sur le parcours. Ce balisage était fait de main de maître. Je pense qu'on pourrait recommander le baliseur et celui qui organise les signaleurs, à l'organisation de l'Ecotrail.

Fin de la parenthèse.

Donc, retour (le troisième) à Daubeuf. On descend looonguement sur le village et...sur notre droite, on voit les coureurs de devant qui remonte looooonguement sur un chemin parallèle. En plein cagnard, toujours.

Au pied de la côte, je suis pour une fois dans un petit groupe (de 5....:-)) et je me dis que, bon, il est temps d'y aller, là. Bref, j'envoie ma meilleure marche en mode "on dirait que j'aurais des bâtons et les bras y font pareil que si y'en avait". En haut de la côte, y'a un bubulle, et 100m derrière, y'a un groupe de 4.

Pacbubulle est en route. Je ne lâche rien dans le plat qui suit, les compotes Optonia doivent être en train de passer car je me sens plein d'énergie. On est au km 30 et il n'en reste "plus que" 23, je sens que ça va bien le faire. Je retrouve en fait cette incroyable euphorie que j'ai eu pendant un moment sur la dernière boucle de l'Origole. Toute la redescente sur Vatteport sera faite dans cet état d'esprit.

Eh oui, redescente..... Fini le plateau, on retrouve le bord de Seine, les falaises...et évidemment les grosses côtes. Il y en a en fait trois "seulement", mais les trois font "la totale", de tout en bas à tout en haut.

Et la deuxième, notamment, est totalement monstrueuse. Louchadière ou la Colline d'Élancourt, c'est de la rigolade à côté. La gars devant moi monte parfois à 4 pattes !


Pour ma part, je continue à envoyer tout ce que j'ai. Je dépasse ponctuellement (bon, y'a pas un monde fou, non plus), mais surtout rien ne revient de derrière.

Au bout de ces trois côtes, on repart pour un petit tour de plateau, vers le charmant hameau de Flipou. Bin, Flipou, c'est pas ripou et faut y travailler la relance sur le plat, ce que je m'emploie à faire.

On aperçoit le ravito du km 42. Personnellement, je m'en moque car j'ai décidé de le zapper, lui aussi. D'ailleurs ça tombe bien : on n'est qu'au km 39...:-). Eh oui, on passe à 20 mètres du ravito mais....on part faire une boucle de trois bornes en dessous de Flipou.

Et sous Flipou, c'est pas le Pérou ! Bin non, ça descend, descend, descend, inexorablement. Alors, forcément, vu qu'on va repasser au même endroit, bin à un moment faut que ça remonte, remonte, remonte. Alors, là, pour varier, le Monsieur, il a décidé qu'on remonterait par un chemin que tu crois pas qu'il monte, mais qu'il monte tout le temps. Genre qu'on appelle ça un faux plat montant. Mais long, long, looooong. Bon, j'avoue, j'ai marché. 200 mètres. Mais comme il y avait un gars devant pas loin, bin j'ai aussi couru...:-). 10,5 à l'heure sur le faux plat montant flipoutien, ça se défend.

Ravito

Zap

A pu ravito

Je lis une certaine incompréhension sur le visage des bénévoles après mon "Bonjour.......au r'voir". Mais bon, y'a du carburant dans le dos, encore des barres en cas de coup...de barre, donc à quoi bon. Et hop, j'en ai bien zappé 3-4, des coureurs, et ceux-là, je me promets qu'ils ne reviendront pas.

Bon, après ça, le parcours je l'ai bien dans la tête : descente sur la vallée de l'Andelle pour commencer. Genre descente quasiment au niveau de la Seine, hein, donc y'a du D-....et je continue à envoyer bien fort dans la descente (y'avait un gars en rouge devant).

Descente puis......plat le long de la voie ferrée (une petite ligne de rien du tout). Ah, la vache, je l'avais pas prévue celle-là. Parce qu'en fait y'a pas vraiment de sentier, donc c'est à moitié sur le ballast et, le ballast c'est pas prévu pour être roulant pour les traileurs. Donc, bon, galère. Et puis, bon, le bubulle flamboyant, il flamboie un peu moins, là (comme à l'Origole, quand Bart m'avait mis une grosse mine à la Sablière).

Donc, il gère. De toute façon, y'a un gars en rouge 150m devant, loin...et un autre 250m, en blanc. Ils sont vraiment loin, quoi, pas la peine de se cramer.

Oui, mais bon. La voie ferrée se termine et elle se termine pour....une dernière remontée sur les Deux Amants. Et puis, là, tout en haut. Une bonne grosse Côte des Gardes en mesures lelouchiennes.

Donc, le gars en rouge...bin je m'en rapproche. Et plus je m'en rapproche, plus j'ai envie de m'en rapprocher. On est taquin, des fois, quand même.

Gars en rouge, check, juste en haut de la côte. Ah oui, mais par contre, pas cool, y'a un vilain petit tordu de single tout en dévers ultra-étroit, sur 500 mètres. Et, bon, les Hoka Mafate, c'est trop terrible de la mort qui tue partout......sauf sur les singles tout en dévers ultra-étroits.

Et le gars en rouge, il revient. Puis, ô Sacrilège, il ose m'en coller une de mine de l'année sur l'espèce de faux plat au belvédère. Et là, le bubulle triomphant, bin il est tout penaud parce que les jambes ne veulent plus trop, quand même. C'est bien de faire le kakou, mais ça se paie toujours un moment.

Bon bin tant pis, on va gérer. Le "gars en blanc" il est moins frais, donc je le suis à distance dans le single pourri qui nous ramène plus ou moins en arrière histoire de faire des bornes en plus parce que le traceur voulait faire un 53km et pas un 50km. "gars en rouge", il est parti. Sniiiiif.

Fin du single. Descente sur un chemin qui me fait penser à ma chérie parce qu'on l'a fait ensemble cet été. Cool.

Du coup, là, je connais : en bas de la descente, un dernier coup de cul, un single à flanc de coteau et une dernière descente avant.....les 4,5km de la mort qui tue tout plats.

et sur le coup de cul, bin c'est "gars en blanc" qui s'en prend un. Il s'arrête, il n'en peut plus, c'est une côte de trop pour lui. Bon, pas de mal, il me dit qu'il va finir tranquille, mais j'ai perdu mon lièvre, moi.

Sauf que non. Tadaaaaaaa. "gars en rouge", il coince aussi. Nananèreuh, qui c'est qui va se venger comme un gros relou, c'est le bubulleuh. J'vous jure, des fois, on n'est vraiment pas charitable.

Et c'est donc dans la descente finale sur les écluses qu'effectivement je repasse mon gars en rouge ce qui me permet donc fièrement de pouvoir dire qu'on ne m'a pas dépassé depuis le kilomètre 21. Ah oui, parce que j'ai oublié de vous dire, mais le gars aux bâtons, il a fait partie des victimes pré-flipoutiennes. J'ai failli oublier..:-)

Bon, écluses. 4,5km de plat à se taper. Là, franchement, c'est pas une sinécure. J'ai chaud, je pue (ah si, je vous jure, je me sens, c'est dire...). Mais, bon, j'avance. Et, malgré la dispersion des coureurs, je vais même réussir à regagner encore trois petites places sur cette section. Entre 10 et 10,5 tout de même, bon, c'est quand même pas si nul ? Surtout qu'il n'y a vraiment personne de chez personne, c'est le désert absolu. Même la ligne droite d'arrivée, le long des voitures garées, c'est morne plaine. Et le tour du stade, on ne peut pas dire que ce soit la foule en délire. En fait, comme les trails plus courts sont finis depuis longtemps, eh bien....y'a pas grand monde. Donc, je passe honnêtement la ligne d'arrivée dans une indifférence assez générale.

Alors que, bon, quand même : 5h51 (donc le roadbook en 6h08 était plutôt bien calculé). Et 29ème au scratch....et comme je ne vois franchement que des jeunots autour, à l'arrivée, j'irai finalement m'enquérir de mon classement de vieille branche : 2ème V2. Youhouuuuuu. Podium, mon troisième de ma vie (et mon deuxième de coureur).

Bon, comme pour mon premier podium V2, bin y'a pas de classement par catégories ! Bon, râpe ta carotte, bubulle, t'auras pas de coupe ou de bon pour 50 euros d'achats au Décathlon de Tourville la Rivière. Mais quand même, podium, quoi, ça fait quand même deux courses de suite où je fais podium, va falloir que je vous déshabitue....

Au final, une bien belle course, ce Grand Trail des Deux Amants. Une organisation simple et très efficace (je vous ai déjà parlé du balisage ? Oui....mais bon, je vous en reparle). Une course qui ne se prend pas la tête, mais une grande course, dans ce format, pour la région.

Donc, si on était plus de 2 (ou trois) kikous l'an prochain, ce pourrait être une idée. D'ailleurs, ma petite idée, je l'ai déjà....:-)

7 commentaires

Commentaire de Overnight posté le 12-04-2015 à 21:54:12

Bravo! Joli classement, joli temps et roadbook bien tenu :)
Et merci aussi pour ce récit... surtout si d'aventure un jour je venais gambader par la ça pourrait servir :D

Commentaire de RayaRun posté le 12-04-2015 à 23:47:12

Plus ça va plus tu les ponds vite tes CR ! En tout ca toujours un plaisir à lire sur une course réussie !

Commentaire de sabzaina posté le 13-04-2015 à 05:31:45

Encore du pacman.... Décidément, ça devient la marque du kikou.
Bon, faut qu'on organise un déplacement en car Mordor-Normandie l'année prochaine pour faire honneur à ce trail (Raya on passera te choper à une gare)

Commentaire de Wei_Qi posté le 13-04-2015 à 07:58:11

Jolie course, joli CR et cela le jour même de la course que d'énergie.

Commentaire de Namtar posté le 13-04-2015 à 08:52:18

Félicitations pour la course, le podium et le compte rendu ! Si tu continues comme cela, au final tu va vraiment intégrer le team Hoka ;)

Commentaire de Eric TDA posté le 14-04-2015 à 22:59:20

bonjour a tous
Merci pour ce magnifique CR, en le lisant j avais vraiment l'impression de parcourir les chemins, les montées et les descentes aussi que j'ai tant de fois parcourus pour créer ce parcours de 53km et oui l'objectif passer le cap des 50 km et les 1800m D+D-
Petite anecdote, le mono trace que l'on prend après le faut plat le long du château je l'ai baptisé "le chemin du Hobbit"
Parfait pour un Gandalf au pays des Normands.
Merci encore et félicitations pour cette belle performance, la je parle de la course bien sur, et en espérant vous voir pour l'édition 2016
Eric président du TDA

Commentaire de sabzaina posté le 15-04-2015 à 05:59:33

Oui on va venir :)

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