L'auteur : climber
La course : La Sauta Roc
Date : 15/2/2015
Lieu : St Guilhem Le Desert (Hérault)
Affichage : 831 vues
Distance : 26km
Objectif : Se dépenser
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Courir la Sauta Roc, c’est comme la quête d’un Graal, un trophée insaisissable pour lequel on passe des semaines avant à en parler, et encore autant après à le commenter. Ce doit être ma quatrième participation en 10 ans, et malgré tout, j’y retourne encore, pour à chaque fois essayer de faire un peu mieux et partager des moments entre copains. Pour moi la Sauta est un peu comme un maitre étalon, un état des lieux de ma forme.
Cette année j’innove dans ma prépa, et comme je suis un testeur un peu bêta, j’ai arrêté toute càp 11 jours avant. Pour compenser j’ai fait du skating. Faut dire qu’elle est bonne la neige en ce moment, dur de résister à l’appel de la forêt. Je suis allé me préparer en altitude dans le Béarn, et me voilà en ce dimanche matin sans aucune indication sur ma capacité à courir, mais bronzé.
On arrive à 5 dans la 4L, car obligation de covoiturer si on veut se garer au parking du village. On se gare à côté d’une fille sympa habillée en rose. Elle est avec ses deux gamins qu’elle va laisser seuls durant la course. Elle est confiante celle-là. On papote et on se souhaite bonne course.
La sauta c’est 26km autour de St Guilhem avec 1200mD+, rien que ça. Mais ce matin le vrai bonus, ou plutot malus, était la pluie. Un ciel à nous tomber sur la tête, pas froid mais très humide. Je croise des têtes de VO2 Triathlon, on s’encourage, et hop c’est parti pour les 500 concurrents. Je ne me place pas en tête car j’aime pas partir comme un boulet…de canon.
Je sais que c’est une erreur, que je paie cash très vite, puisque dans les montées sur les premières 40mn, quand le gars de devant a décidé de marcher, ben la file indienne derrière lui, marche. J’ai perdu du temps là. J’en ai eu marre, j’ai doublé, et ai filé. En ce lendemain de St Valentin, j’étais en forme, mes jambes répondaient, je courrais dans toutes les montées, je poussais sur le plat et je n’étais pas doublé en descente, ceci est suffisament rare pour le signaler. J’étais donc à ma bonne place.
Brume tout autour, jamais vu le paysage magnifique que je connais si bien. J’avais l’impression d’être au Japon avec le brouillard entourant comme de la ouate les pins, car de toutes les manières c’est la ouate qu’ils préfèrent.
1er ravito, 10km, je m’arrête, je piccole un isostar, et repars frais. Tout était humide et les descentes déjà techniques devenaient un risque majeur de chutes. J’en ai vues, mais j’en ai pas subies. 20km, 2ème ravito, ça va toujours bien, il y’avait longtemps que je n’avais ressenti du plaisir en compet. Ma prépa skating paie. S’en suit la méga descente des fenestrelles. Je croise Thierry que j’avais doublé et qui me repasse. Aucune crampe, pas soif, pas faim, pas froid. Il pleut. Je suis à 2h30. Je veux passer sous les 3h. Reste 4km à fond les ballons, mais sans tomber.
Je finis 137 en 2h55, soit 14mn seulement après Sauta 2005. Objectif rempli, les potes sont arrivés 5 et 15mn avant moi, et d’autres un peu après, comme laurent, valérie et j’en oublie. Ah au fait, la fille en rose finit 1ere en 2h28. Ses gamins n’ont pas eu le temps de s’ennuyer. Le 1er finit en 2h02. Un jour la barre des 2h va tomber mais ce ne sera pas grâce à moi.
On gagne un t-shirt blanc, un de plus. Victuailles vite avalées, retour en 4L at home, mais avec le sourire.
Pour finir ce dimanche, ce fut aprem télé, faut bien s’accorder des petits plaisirs.
@+
Climber
2 commentaires
Commentaire de Yvan11 posté le 18-02-2015 à 07:36:30
Merci pour ce récit. Moi aussi j'adore cette course.Et moi aussi je sais que j'y retournerai une 4e fois.
Commentaire de Mustang posté le 18-02-2015 à 11:41:42
hé, voilà qui a été bien expédié. Dommage pour la météo, car effectivement les paysages de St-Guilhem sont sublimes !
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