L'auteur : philkikou
La course : L'Etape Sanfloraine
Date : 11/8/2013
Lieu : St Flour (Cantal)
Affichage : 4518 vues
Distance : 146km
Objectif : Balade
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-PROFIL du parcours de146 kms
-Tracé du parcours
-Un article du journal La Montagne sur les 280 bénévoles et la présentation des circuits
Après avoir participé à la Pierre-Chany à Langeac en 2012***, un journaliste recueillant mes impressions du jour me demande si la semaine suivante j'allais participer à La Sanfloraine. Je ne pouvais pas le faire en 2012, mais j'avais noté cette épreuve dans un coin de ma tête pour 2013.
*** http://www.kikourou.net/recits/recit-13500-la_pierre_chany-2012-par-philkikou.html
La météo étant idéale, je décide donc de m'inscrire quelques jours avant et de prendre le chemin de St Flour le 11 Août 2013.
Cette cyclosportive a vu le jour en 2000, après le passage et l'arrivée d'une étape du Tour de France en 1999, avec des liens amicaux qui se sont créés entre les organisateurs de Saint-Flour et Bernard Hinault, parrain de l'épreuve depuis sa création.
Parti de bonne heure (4h50) et de bonne humeur, j'arrive à Saint-Flour*** à 7h.15 après 2h.30 de voiture sans anicroches, sauf l'arrêt par la maréchaussée à Yssingeaux pour un contrôle alcootest de « sortie de boite ». Après avoir discuté avec le gendarme du but de mon déplacement et avec le vélo dans le coffre, il me laissa partir sans me retarder et sans contrôle.
-Saint Flour est en vue au lever du jour
-Le camion la Sanfloraine qui va se transformer en estrade d'arrivée pour les chronométreurs devant l'arche pas encore installée (surement celle du départ)
***Saint-Flour:
La ville de Saint-Flour (6700 habitants) est séparée en deux étages, la « ville haute » et la « ville basse ». La ville haute est située sur la Planèze, grand plateau volcanique du Cantal, à 900 mètres d'altitude. La ville basse est construite dans la vallée de l'Ander.
Cathédrale Saint-Pierre : cathédrale gothique du XVe siècle, symbole de la capitale religieuse de la Haute-Auvergne qu'est Saint-Flour. On peut y découvrir un Christ noir, des vitraux présentant l'histoire de Florus, les Fresques de l'Enfer et du Purgatoire, des orgues (source Wikipédia)
J'ai le temps.. de prendre mon temps tout près de la ligne d'arrivée dans la ville haute, le départ étant à 1 km dans la ville basse. Dossard, vélo gonflé et équipé d'une plaque à puce, dossard au dos du maillot (logique, non !) et côté tenue, j'opte pour les manchettes, sans prendre le coupe-vent. Le podium est déjà installé, le coin exposants est en train de se monter, et il y a déjà plein de bénévoles qui s'activent pour les derniers préparatifs. 8h.20/25 : je me laisse glisser vers la ligne de Départ encore bien déserte. Les bénévoles installent des « sas » pour que les cyclistes se mettent par ordre de dossard. Avec le dossard 156, je me retrouve donc dans le 2°, bien placé pour partir rapidement, mais par contre je vais voir des centaines de cyclistes passés comme des balles !!! Devant moi un « padré » et son « fiston » attendent le départ en discutant avec le reste de la famille qui va participer à la rando pédestre pour découvrir a ville de St Flour.
-Inscription avec au fond le restaurant d'après course
-et voilà le coin café (ils vont faire plus de 70 cafetières !)
-Eglise ville basse et la ville haute
-La ville haute sous l'arche avec les sas de départ par tranche de 100
-Attendu 30' sur la ligne de départ.. et 9h. approche, les sas se sont remplis des quelques 770 cyclistes
C'est parti pour une belle journée de vélo !!!
Comme prévu le départ se fait à fond la caisse sur une route assez large parsemées de ronds-points. Départ plutôt montant et en longeant l'autoroute, avec de mauvaises sensations pour moi côté souffle et jambes, que je tempère en jetant un œil sur mon compteur : moyenne à plus de 30km./h. au départ.
On s 'éloigne sans regret de l'autoroute pour plonger dans la vallée de la Truyère et passer à côté du fameux viaduc de Garabit***
-Le fameux viaduc de Garabit que l'on aperçoit que furtivement...
-.... le temps de prendre 2 photos.. mais ca vaut le coup de prendre quelques minutes de lecture***
***Garabit, la plus belle réalisation de Gustave Eiffel :
Ici, le rail conquiert peu à peu le relief escarpé du Massif Central : Saint-Flour est relié à Clermont-Ferrand, Marvejols à Béziers … Pourtant, au plus profond des gorges de la Truyère, résonnent les cris des bouviers : « Gara als biau » … Garabit ? Nous sommes en 1880, les travaux d’un ouvrage d’art exceptionnel démarrent. Nous sommes à Garabit, pour 4 ans d’exploits humains et de prouesse technique.
Quelques 125 ans plus tard, l’œuvre rayonne de son rouge poinsettia au dessus de la Truyère et brille de mille feux, la nuit, tel un décor des contes des mille et une nuits. Initié par Léon Boyer, l’ingénieur et Gustave Eiffel, le visionnaire, Garabit est encore aujourd’hui l’un des plus remarquables ouvrages d’art jamais construits.
Cet édifice, doté d’une arche monumentale, a été le plus grand ouvrage métallique du monde. Il fut aussi et surtout un véritable laboratoire en vue de la construction de la Tour Eiffel. Témoignage de l’audace des constructeurs du XIXème siècle et magnifique exemple de la technologie des structures métalliques assemblées par rivets, ce géant d’un autre temps n’a pas à rougir de son contemporain, le viaduc de Millau. A l’époque, son élégance le classe parmi les plus beaux ouvrages du monde !
Situé dans l’est du Cantal à 1 heure au sud de Clermont-Ferrand, l’environnement touristique de Garabit est exceptionnel : de la Margeride aux portes de l’Aubrac, de Saint-Flour, Pays d’art et d’histoire, aux gorges profondes de la Truyère, c’est un lieu idéal de découverte et de séjour.
Grâce à la mise en eau du barrage de Grandval en 1959, cette région touristique offre une multitude d’activités de pleine nature : motonautisme, voile, canoë, randonnées pédestres, équestres, cyclo, escalade et bien sûr baignade en lac.
26 avril 1884… En ce jour, après quatre années de chantier, les deux arcs qui s’élancent de chaque rive de la Truyère se joignent pour ne former qu’une seule arche. La clef de l’extrados s’emboîte aux millimètres près, 120 m au-dessus de la rivière .
Un exploit technique et humain que l’on doit à Léon Boyer, l’ingénieur, et Gustave Eiffel, le « magicien du fer ». Un visionnaire et un entrepreneur passionné, deux hommes d’exception pour donner corps à ce géant d’acier.
Quatre années pour un chantier d’exception, véritable laboratoire de technique de construction révolutionnaire qui sera utilisée pour ériger la Tour Eiffel en 1889. Quatre années pour un projet totalement inhabituel à l’époque : une arche métallique légère qui relie les deux versants de la vallée. Un procédé déjà expérimenté au Portugal par l’entreprise Eiffel, pour le Pont de Maria Pia. Mais à Garabit, les dimensions de l’ouvrage sont exceptionnelles … et les difficultés techniques en conséquence !
Un chantier titanesque : quatre années pendant lesquelles ce petit coin du Cantal accueillit 400 ouvriers, Français et Italiens, quatre années d’immenses convois de chars à bœufs amenant le granit et les pièces métalliques.
Aujourd’hui, après une période grise, le viaduc a retrouvé son rouge d’origine et flamboie plus que jamais dans les paysages verts des gorges. 20 400 m3 de maçonnerie, 3250 tonnes de métal, plus de 600 000 rivets, et cette étonnante impression de légèreté… Au XIXè siècle, rares étaient ceux qui croyaient qu’une telle dentelle supporterait le passage des trains chargés de marchandises. Et pourtant : plus de 124 ans après, ils franchissent toujours les 565 m du tablier.
Plus qu’un simple pont de fer, Garabit est un monument à vivre et à rêver, sous le soleil ou les étoiles : il faut le voir s’illuminer dans la nuit !
« Seuls ceux qui prendront le temps de s’arrêter entendront souffler les forges, crépiter les marteaux, grincer les charrois… ceux-là pourront dire qu’ils ont vu le viaduc. » (G. Barthomeuf / R. Rouzaire).
Les chiffres clés de la construction
3 169 tonnes de fer
41 tonnes d’acier
23 tonnes de fonte
15 tonnes de plomb
678 768 rivets
20 370 m3 de maçonnerie
400 ouvriers italiens et français
Durée des travaux : 4 ans (1880 - 1884)
Coût : 339 millions de francs de l’époque !
Les dimensions :
Longueur : 564,69 mètres
Hauteur : 122 mètres
Ecartement à la base de l’arc : 165 mètres
Poids de l’arche : 1 200 tonnes
Hauteur des piles : de 24,54 mètres à 60, 74 mètres
La remise en peinture de 1992 à 1998
38 tonnes de peinture rouge "poinsettia" ou rouge "Gauguin" ont été utilisées couvrant une surface de 51 000 m3.
=> source : http://www.garabit-viaduc-eiffel.com/
1° véritable montée d'une longue série qui va permettre de rejoindre Faverolle*** avant de replonger sur (et non pas dans) le lac du barrage de Grandval.
-Eglise de Faverolles entre les arbres et un des 280 bénévoles
-Chateau de Chassan et un de mes compagnons de route
***Chateau de Chassan à Faverolles:
La famille de Ponsonnailles de Grisols est propriétaire du château médiéval appelé château de Faverolles situé dans le village. À la même époque existait la ou est le château actuel " le petit château du Chassan" composé de l'aile actuelle sud et d'une grosse tour.
Au XVIIIe siècle, Jean Francois de Ponsonnailles de Grisols (+1785) -dont l'épouse était Gabirelle Falcon de Longevialle- fit démolir le vieux château médiéval et transporter pierres et meubles pour construire l'actuel château.
Le château du Chassan comporte un corps central à cinq travées avec deux ailes de communs en équerre formant une cour d'honneur. Jardin à la française.
-Drôle de message sur la voiture ESSAYEZ-MOI, MEDECIN !!! Bon, je ne vais pas suivre ce message à la lettre...
-N°68 Zanko Antoine avec qui j'ai roulé quelques kms et qui finit en 7h. 3'
-Sur le Pont de Mallet les îles de Chante Dur et du château
-Un cycliste avec une prothèse et qui a plus de 70 ans : RESPECT !!!
Au pont de Mallet rebelote avec une nouvelle côte de 3-4 kms pour aller à Fridefont. Les flèches véloces étant devant, je me retrouve avec des cyclistes de mon niveau, ce qui permet de discuter un peu car on ne se bouscule pas sur ces petites routes pour redescendre sur le village de Chaudes-Aigues***
-Fridefont presque en haut de la 3° bosse
-1 Cycliste EcoCyclo me passait à bonne allure en montée et je le doublais en descente.. Pourquoi ???
Réponse : il a sur son vélo un pignon fixe avec un développement de 42x17 !!! (cela fait 10 ans qu'il roule de cette façon adepte des ultra-distances et en suivant les conseils d'un ami Américain, Keneth Jones si j'ai bien retenu son nom.. vous connaissez??? )
(article de ces cyclistes qui militent pour que leur sport soit un sport sans déchet : billet sur la Sanfloraine http://ecocyclo.blogspot.fr/2013/08/letape-sanfloraineles-beaux-jours-du.html )
-Les crêtes du Plomb du Cantal à l'horizon
-Une autre façon de découvrir le Cantal...
-.. en duo et en cyclo-rando..
***Chaudes-Aigues:
Chaudes-Aigues possède une trentaine de sources d'eau chaudes naturelles dont la température est comprise entre 45 °C et 82 °C et le débit total voisinant les 10 000 hL par jour, 694 L/min. La plus renommée est la source du Par avec des eaux de 82 °C – soit l'une des plus chaudes d'Europe – dont le débit est voisin de 5 L/s ; elle fournit à elle seule la moitié de la production d'eau de la ville. Le nom de cette source vient du fait que les cochons y était « parés », c’est-à-dire nettoyés, épilés grâce à l'eau chaude. L'eau servait aussi à parer les pieds et têtes de veau, et à dégraisser la laine de mouton. Ces eaux sont utilisées tout au long de l'année par le Centre thermal et thermoludique. L'établissement thermal soigne les rhumatisants et l'arthrose.
-Chaudes Aigues après 41.78kms et 800 de D+ en 1h40'
-Arrivé à Chaudes-Aigues
-Rond vert ou sens interdit : Attention course cycliste et ravitaillement à Chaudes-Aigues.
-Source d'eau chaude 82°c à 50m
-Vue sur Chaudes Aigues en prenant de la hauteur
Après un peu de plat sur un plateau vers 950m. Nous replongeons vers le Lac du Barrage de Sarrans au bout de 60 kms.
-Sur la partie gauche du rocher un chien qui fait le beau, Une marmotte, un ours, ....à vous de choisir !!!
-Je vais un chouïa plus vite que ce coureur à pied.. quand même ;-))
--et un 3° sommet de passé...avant les 2 cols les plus hauts
-Une belle descente à la fraiche avec une vue sur une belle vallée arborée
Petites routes souvent ombragées, et après le Pont de Tréboul (650m.) nous rattaquons une 4° ascension qui mènera à Pierrefort et au 4° sommet à 1115m. (460m. de D+)
-Il a fier allure le Pont de Tréboul sur le Lac du barrage de Sarrans
-le Lac du barrage de Sarrans sur la Truyère
A Pierrefort, à presque mi-parcours, il est temps de faire un « point-fraicheur » : les sensations sont meilleures qu'au départ, et je devrai arriver à me tenir à une moyenne horaire au-dessus de 20km./h., c'est à dire la vitesse mini de la voiture-balai d'après les infos que j'ai eu avant la course.
-A Pierrefort : Eh, le cycliste il ne faut pas gonfler les pneus du camion !!!
-Après 300m. de D+ voilà Pierrefort et son ravitaillement...
-... musical : acordé, accordé, accordéon avec mon compagnon de route de l'ECCF
-Côté ravitaillement du saucisson, fromage, du sucré,...
-Et côté chiffre 71.5kms au compteur, 70.5kms sur Openrunner après 3h05' de pédalage.
-Fenêtre grillagée, Cadran solaire et personnage sculptée avec un gourdin
-Un tour de village du côté de l'église,...
-...et dernier coup d'oeil sur le village avant de prendre la direction du Col de la Griffoul
-Et une 4° réunion au sommet
-Que c'est beau et désert ces petites routes dans le Cantal...
-..hélas parsemées de déchets de quelques cyclistes.. A proposer aux organisateurs de mettre en place des zones pour jeter les déchets comme vu sur la Corima Drôme Provençale de Montélimar
http://www.kikourou.net/recits/recit-12926-corima_drome_provencale_-_135_km-2012-par-philkikou.html
-L' « art des choix » dans le Cantal ! Pour moi, y a pas photo, ce sera le 146kms
-1 homme averti en vaut 2,... mais ne roule pas 2 fois plus vite !
Après le sommet, tout à gauche pour le parcours de 146kms, avec des routes encore plus clairsemées côté cyclistes...et nous allons plonger dans la belle vallée du Brézons (850m.), avant de remonter le haut de cette vallée pour aller jusqu'au Col de la Griffoul (1338m.), soit presque 500m. de D+
-Traversée du beau village de Brezons (Si vous chercher une maison à acheter dans le coin, il y a celle-ci)
-L'église de Brezons
-Rocher de la Boyle à 1273m
-Le Bourguet avant d'attaquer la montée vers le Col de Griffoul
-Un petit ravito sympa dans ce village
-Avec de belles batisses
-A la sortie du village la couleur est annoncée !
-L'église du Bourguet
-La même, après un lacet avec de bons %
-Quelle est belle et verdoyante cette vallée du Brezons avec le chateau de la Boyle (en bas à gauche) ***
*** Château du XVe siècle, en partie démantelé en 1628. Le donjon subsistant paraît avoir constitué l'essentiel
du château. Cette construction présente un plan rectangulaire avec, au milieu de la façade sud ouest, une tourelle à
trois pans coupés renfermant l'escalier à vis accédant aux trois étages. Le rez de chaussée surélevé au-dessus d'un
sous sol voûté en berceau, est divisé en 2 pièces voûtées d'ogives profilées d'un filet encadré d'un cavet de chaque
côté. Ces nervures retombent à pénétration dans les angles à partir d'une clef circulaire sculptée d'un écu. Chacune
de ces pièces possède une grande cheminée. La plus grande salle servait de cuisine. Une porte au linteau orné de
moulures prismatiques dont les extrémités pénètrent à la partie supérieure des piedroits moulurés en quart de rond
fait communiquer chaque pièce avec la cage d'escalier, les embrasures des fenêtres comportent des bancs.
A chaque étage se retrouve la même disposition, avec quelques différences : les salles sont couvertes d'un plafond
de bois. L'escalier débouche sur le chemin de ronde percé de mâchicoulis & porté en encorbellement sur une rangée
de corbeaux, il est percé vers les angles d'archères.
-Le rocher de la Boyle et mon compagnon de la route
-Le col de la Griffoul est ouvert.. et tout vert !!!
-Beau paysage près du Col de la Griffoul
-Les cyclistes qui passent entre les chevaux et rouleaux de foin
- rouleaux de foin entre ciel et terre
-Maison et arbre au milieu d'un désert vert
Ce Col de la Griffoul est le plus beau souvenir de cette cyclo côté paysage !!!
-A l'assaut du Col de Prat de Bouc (1396m.) avec un nouveau collègue de route de Nice qui a participé à une épreuve de 7jours à partir Nice dans les Alpes
-Le Puy du Rocher 1813m à côté du Plomb du Cantal 1855m
-1 flou pas artistique, mais à cause de mon appareil photo qui bat de l'aile après 102 kms
-Pause bien méritée pour cette cyclo-randonneuse...
-...et ravito bien mérité aussi pour nous, non pas sous un soleil de plomb, mais sous le Plomb du Cantal
A ce col parcouru 102kms en un peu moins de 5h., et il reste donc 44 kms !! L'erreur a été de se dire que c'était plié et qu'il ne restait que de la descente !!! C'était en effet plutôt descendant, mais les quelques petites côtes et les longues parties plates ont été dures à avaler !
-Passage à Albepierre-Bredons, pas loin de Murat, le Lioran et tous les Puys parcourus en rando il y a quelques années : Mary, Peyre, Griou et la vallée de Mandailles
-Eglise au coeur du village avec un signaleur bénévole à l'ombre
-Après la fin de la descente en suivant le Lagnon, une bonne côte pour passer pas loin de Cheylanes...
-... et passer à Laveissenet 1110m.
-Pas foule côté cyclistes.. et côté voitures sur ces routes
-Chapelle du Bon Secours à Nouvialle
-Fait un bout de route avec ce Bruxellois, qui découvre la France à vélo après l'avoir traversé souvent sans s'arrêter.. et qui trouve qu'il fait presque trop chaud (il finira 218° en 7h.05')
-Je trouve ces bâtiments impressionnants et beaux
-Derrière le panneau à l'ombre, le dernier ravito à Sériers (134kms)
-Duel au soleil d'appareils photo : qui a dégainé le 1° ???
-Eglise de Sériers et balisage de l'Etape Sanfloraine
Avant Sériers je parcours en solitaire les 2,5kms de « grandes routes » sécurisées aux carrefour par des bénévoles et des gendarmes (surement une obligation .. qui doit avoir un coût pour les organisateurs)
Le compte à rebours des kms a commencé … 15, 10 , 5... une dernière petite côte à la sortie de Villedieu, et St Flour est en vue !!!
-Allez, un dernier sommet pour la route !!
-Et voilà St Flour qui se profile à l'horizon
-Flamme rouge (imaginaire, car je ne suis pas tout feu, tout flamme....« rouge » of course) et dernier km. C'est la montée finale vers la ligne d'arrivée et la ville haute de St Flour, car si on est parti de la « basse ville », pour l'arrivée on est d'la « haute » !!!
-Il faudrait rester un jour de plus pour donner son sang bien oxygéné à l'air du Cantal
-Les moutons paissent au pied des Orgues basaltiques
Dernière côte pour rejoindre la ligne d'arrivée dans la ville haute de St Flour en 6h 53' 17'' et finir 213° sur 222 arrivants à une moyenne de 21,2km./h. Le 1° est arrivé en 4h.18' à presque 34 km./h. de moyenne !!!
Le temps de ranger mon destrier dans mon char, de me changer rapidement, et passage à la case repas d'après-course bon et consistant.
-Sous le chapiteau : au fond les cuisines (tomate, tripou ou saucisse, truffade, fromage et pêche), au milieu la salle de restauration,...
-...et une fois restauré, il faut passer par la case recyclage
-Le parrain de l'épreuve Bernard Hinault qui a fini 101° sur 342 en 3h44 à plus de 29km/h sur le parcours des Gorges de la Truyère (109kms)
-Sur le même parcours de La Truyère un gars de l'Ardèche, JP Chapignac, qui à 65 ans finit 62° sur 342 en 3h37 à plus de 30km/h
Pendant les nombreux podiums je m'éclipse avant le tirage au sort ( 1 seul lot, mais un sacré lot : un vélo "Bernard Hinault") pour aller flâner et découvrir un peu la ville haute et sa cathédrale, dans le dédale des rues et ruelles.
- Belles façades du théâtre de Shakespeare à Molières...
-Autre façade avec le thème « cinéma »
-Eglise et Halle aux blés
-Quelques clichés des éditions précédentes....
-.....et de St Flour et le Viaduc de Garabit de nuit dan la vitrine d'un photographe
-La cathédrale St Pierre
-Un encadrement de porte de 300 ans d'âge : il a de la bouteille !!
Et en bonus 2 photos prises sur le chemin du retour :
- le Mézenc à l'horizon...
.. et le chateau de Polignac sur les hauteurs du Puy
Et voilà le résumé de cette belle journée qui fut une réussite : un REGAL DANS L'CANTAL !!!
grâce à une météo idéale, une organisation aux p'tits oignons, des paysages et des villages qui valent le détour.....
Merci aux organisateurs, aux 280 bénévoles.. et pourquoi pas retourner un d'ces 4 dans le Cantal pour aller taquiner les Puys Mary, Peyre, Griou et la vallée de Mandailles...
8 commentaires
Commentaire de Mustang posté le 25-08-2013 à 15:21:11
Belle balade; comme pour la CAP, y a des forcenés du braquet !
Commentaire de philkikou posté le 26-08-2013 à 12:15:28
... et vu que je ne peux pas et suis pas un forcenés du braquet, je suis un forcené du cliché ;-))
Commentaire de Rudyan posté le 25-08-2013 à 19:17:54
Quels beaux clichés! La campagne, ça repose même en photo! ;)
Bravo à toi.
Commentaire de philkikou posté le 26-08-2013 à 12:16:25
La campagne, ça repose même en vélo ;-))
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 30-08-2013 à 11:04:08
Merci de me rappeler mes vacances de juillet 79 où j'ai failli crever de froid à St Flour. Cela dit, c'est vraiment une belle région.
Commentaire de p'tetortue posté le 18-09-2013 à 21:08:03
Trop fort! ça me donnerait presque envie d'aller y faire un tour mais pas en cyclosportive.
Commentaire de philkikou posté le 18-09-2013 à 21:39:16
+1 .... "" .. et pourquoi pas retourner un d'ces 4 dans le Cantal pour aller taquiner les Puys Mary, Peyre, Griou et la vallée de Mandailles... ""
Commentaire de p'tetortue posté le 19-09-2013 à 08:14:24
J'ai intérêt à m'entrainer avant, je ne joue pas dans la meme cour que toi ;)
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