Récit de la course : La Foulée des Monts d'Or - Relais 2013, par Badajoz

L'auteur : Badajoz

La course : La Foulée des Monts d'Or - Relais

Date : 20/1/2013

Lieu : St Germain Au Mont D'Or (Rhône)

Affichage : 1322 vues

Distance : 15km

Matos : Nike Vomero 5

Objectif : Se défoncer

4 commentaires

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des foulées en or

Aaahhh ça faisait longtemps que j'avais pas pris autant de plaisir en compétition.

J'ai eu la chance de parcourir les Monts d'or sous un soleil hivernal, les pieds dans la neige et la tête au soleil.

 

 

 

La foulée des Mont d'or, c'est LA course lyonnaise de l'hiver, elle fait le tour des communes du nord de Lyon, dans un cadre champêtre et vallonné.

J'avais d'abord envisagé de courir les 25 bornes, mais devant mon manque de préparation, j'ai réussi à écouter la voix de la sagesse et je me suis rabattu sur le relais  dont je ferai la seconde partie de 15 km. Avec toutefois 400 m de dénivelé, excusez du peu, ce n'est pas si fréquent pour une course sur route.

 

voici le profil de la course :

 

 

 

Je ferai donc la seconde partie, du km 10 au 25, un menu bien copieux ma foi. J'espère que les séances de côtes avec le club porteront leurs fruits. J'ai également fait quelques sorties longues de 1h20 à 1h40 qui ne seront pas de trop.

Arrivé à Collonges, je fais connaissance avec mon binome fort sympathique avant de prendre place dans la navette qui m'emmenera au lieu de transmission du relais, 10 km plus loin.

Nous longeons les bords de Saone qui sont magnifiques, le tout commenté par notre chauffeur, véritable guide touristique amateur. Merci à lui pour ce moment de détente et de chaleur en ce petit matin glacial. Nous arrivons dans le village de Curis, et attendons patiemment nos partenaires. Le mien m'a dit estimer courir les 10 bornes en 1 heure, j'ai donc le temps de me préparer tranquillement en prenant garde toutefois à ne pas griller toute mon énergie à me (r)échauffer.

Le brume se lève doucement et le soleil apparait timidement, remontant le moral des troupes.

Soudain les premiers concurrents surgissent comme de nulle part, ils filent tout droit sans s'arrêter au ravitaillement. Les premiers coureurs du relais arrivent peu après, la transmission de la puce se fait dans la pagaille générale mais la bonne humeur est de mise, l'ambiance est plutôt sympa.

A 10 heures précises, mon binome arrive et me transmet la précieuse puce, je suis impatient de partir et de me frotter à ces fameux Monts d'or. Je prends quand même le temps de lui demander ses impressions, il me dit avoir un peu galéré du fait d'un manque de préparation.

Ahhh enfin je foule le bitume après 1h30 d'attente dans le froid, quel bonheur! Je me sens léger, j'attaque la première côte avec allégresse, sans forcer toutefois, et je double, je double...

En fait, j'aurais passé toute la course à doubler des dizaines et des dizaines de concurrent(e)s. C'est plus facile quand on a 10 km de moins dans les jambes! Mais surtout, c'est excellent pour le moral et je ne boude pas mon plaisir. Je me permets même de courir dans le fameux mur du douzième km alors que pratiquement tous les autres concurrents marchent. Ca y est, je me prends pour le roi de la montagne. Allez, on fait dégonfler les chevilles et on se concentre, le menu est encore chargé.

J'attaque la première descente à fond, je ne cherche pas à contrôler. La visibilité est excellente, la route est large, le revêtement est bon, donc j'y vais, je lâche tout. Quel pied!

J'attaque la deuxième côte à la cool, je préfère contrôler, du coup je prends un peu de retard dans cette portion. J'arrive au km 17 (soit après 7 km de course pour moi) en 40'30. Ah. Je suis déçu par mon temps, je décide donc d'accélérer et de tout donner. D'autant plus qu'il ne reste plus qu'une petite côte et deux belles descentes. 

La troisième côte est courrue à fond, j'encourage au passage les gars du 25 km, ça commence à être vraiment dur pour eux. La dernière descente est meurtrière, plus de 15% dans un petit chemin de boue et de verglas. Je flippe un peu, j'ai pris mes Nike Vomero sur les conseils d'un collègue triathlète qui m'a affirmé qu'il fallait privilégier l'amorti pour les descentes, ce en quoi il avait raison... mais ce petit raidillon, je ne l'avais pas prévu, et je me fais doubler la seule et unique fois de la journée par un concurrent qui fait des tout petits pas très rapides. J'adopte donc sa technique ce qui me permet de ne pas me laisser distancer.

On approche rapidement de l'arrivée, je donne tout pour finir sur un sprint long de 2000m. Après le dernier virage, on aperçoit l'arrivée au bout d'une longue ligne droite. J'essaie de gratter un maximum de places avant de franchir la ligne mais je pioche un peu. J'ai plutôt la foulée d'un cheval de trait.

Le chrono affiche 2h14. J'ai donc fait les 15 km en 1h14. Je suis content d'avoir pu accélerer dans la fin de la course sans finir totalement cramé.

J'englouti une délicieuse soupe au potiron, quel régal! Bravo aux organisateurs pour ce magnifique parcours et les ravitaillements copieux.

4 commentaires

Commentaire de Jean-Phi posté le 22-01-2013 à 12:36:10

bonne perf et bravo pour votre binôme improvisé.
Si les Monts d'or sont très beaux sur cette course, ils gagnent encore plus à être connus par leurs sentiers.

Commentaire de Badajoz posté le 22-01-2013 à 21:20:47

la région est vraiment magnifique

Commentaire de DROP posté le 22-01-2013 à 14:54:18

Et ben on devait pas etre loin, puisque l'on est parti en meme temps mais j'ai mis 3 minutes de plus que toi!
Perso, j'ai mis au moins 3 Km avant de sentir de nouveau mes orteils qui n'ont pas trop aimé d'attendre dans la boue...

Commentaire de Badajoz posté le 22-01-2013 à 21:19:06

c'est vrai que l'attente du relais n'a pas été facile à gérer... l'année prochaine on fera les 25 bornes!

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