Récit de la course : Cross du Thivolet 2012, par Badajoz

L'auteur : Badajoz

La course : Cross du Thivolet

Date : 15/12/2012

Lieu : Montmiral (Drôme)

Affichage : 361 vues

Distance : 7km

Objectif : Se défoncer

1 commentaire

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un cross, un vrai

Pour ne pas trop me rouiller en cette fin d'année et afin de faire un peu de tourisme, j'ai repéré un petit cross dans la Drôme des collines. Le cross du Thivolet est organisé par une école protestante, isolée au milieu de la forêt au nord de Romans.

La région est magnifique et rien que le trajet suffit à me réjouir. Je profite de la vue imprenable sur le Vercors et de l'air pur et vif.

L'organisation est familiale mais sans faille. Le peu de participants facilite la détente et la concentration. Je m'echauffe longuement en trottinant dans la forêt afin de repérer le parcours. Il s'agit d'une boucle de 1.750 km à effectuer 4 fois, soit 7 km. C'est assez court mais le terrain est plutôt technique d'autant qu'il a beaucoup plu les heures précédentes.

La première partie du circuit passe autour d'un stade détrempé, en nous faisant monter deux fois sur le talus. Celui-ci est recouvert d'une glaise qui colle et s'accroche impitoyablement aux chaussures (d'autant plus que je n'ai pas de pointes, uniquement mes Nike Lunarglide). La relance sur la pelouse du stade et très pénible.

La deuxième partie passe dans la forêt avec une descente assez raide composée de boue, de feuilles mortes et de racines suivie d'une montée un peu moins pentue après un virage en épingle à cheveu.

On rejoint ensuite un chemin stabilisé qui permet d'évacuer la boue accumulée en début de circuit.

Nous nous retrouvons donc une trentaine de coureurs au départ pour la course juniors, seniors, veterans Hommes. "Des hommes dans la force de l'âge" comme l'annonce le speaker. Le départ est tonique mais sans affolement, tout le monde est sur le qui-vive étant donné les conditions de course et la configuration du parcours qui semble un peu piègeux.

Effectivement, le passage autour du stade est assez raide, on s'enfonce allègrement dans la bouillasse qui s'accumule sous les semelles... c'est lourd...

Je double deux gars dans les premiers 500m puis ma position ne bougera plus. Je relance régulièrement dès que le terrain le permet, je m'accroche deux tours au gars devant moi mais il finira par me distancer irrémédiablement dans le troisième tour.

Au début de la dernière boucle, je vois un jeune type accroupi en train de vomir. Il se relève devant moi et repart frais comme un gardon.

Le public est très sympa et enthousiaste. On est toujours encouragé, tout le long du parcours. La plupart sont les familles des élèves de l'école protestante. On est donc loin de l'exubérance latine mais c'est pas désagréable, plutôt bon enfant.

L'arrivée se profile rapidement, 7 km ça passe assez vite. Je tente un petit sprint malgré mon essouflement. je boucle le parcours en moins de trente minutes malgré l'absence de préparation spécifique et de chaussures adaptées.

Devant ma mine un peu palôte, une bénévole me tend un sucre sur la ligne d'arrivée et j'ai droit à un sandwich au saucisson.

C'était une course que j'ai beaucoup appréciée et que j'essaierai de refaire l'année prochaine. L'ambiance est assez unique, on a l'impression d'être dans un monde un peu à part. C'est dépaysant et très agréable.

1 commentaire

Commentaire de Byzance posté le 20-12-2012 à 20:52:54

Au mois de juillet et août, j'ai vu (quand j'étais jeune) des crapauds dans les "mares" qui barraient le chemin de la fêta. Alors de la boue en cette saison ...

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