L'auteur : yves_cool_runner
La course : Semi-Marathon de Lyon
Date : 7/10/2012
Lieu : Lyon 06 (Rhône)
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Distance : 21.1km
Objectif : Faire un temps
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En pleine préparation du marathon du Beaujolais, je comptais sur ce semi, 6 semaines avant, pour réaliser un chrono autour des 1h30 comme ces dernières années, sans remonter au lointain temps de ma jeunesse sportive (et des 1h24 / 1h25) :
1:30:26 en 2011 à Mâcon après avoir fait le lièvre pour la seconde féminine pendant 18 km,
1:29:45 à Mâcon en 2010,
1:29:42 à Lyon en 2009,
1:30:03 au Jogg'îles en 2008,
1:32:43 sur le difficile parcours de Grigny en 2007,
1:31:00 à Lyon en 2006,
1:29:58 à Lyon en 2005,
1:28:32 à Lyon en 2004 (1:28:13 au Jogg'îles la même année)...
Donc grosso modo, Papy se maintient et pas de pression particulière pour cette course de préparation où tout devrait rouler sans trop de difficultés.
Ben ça n'a pas roulé, mais alors pas du tout...
Avant course sympa avec rencontres kikouresques sous la queue du cheval (Totoro, Lalan – qui nous encouragera sur le parcours -, Elcap et bien d'autres), entrée dans le sas 1h25 où je retrouve mes potes Salime et Greg venus là pour faire péter du 1h22 / 1h24, petit signe à Drop qui est sur le 10 km. Seule petite inquiétude, un temps lourd et une atmosphère particulièrement chargée en humidité.
9h00 – Départ fluide, sans aucun problème pour trouver en quelques centaines de mètres le bon rythme. Déclenchement du chrono dès le « top » (je ne prends jamais en compte les temps « puce », mais seulement les temps officiels). Salime et Greg s'éloignent déjà. Drop me double dans sa quête des 40' sur 10 km. Traversée du Pont Bonaparte et on remonte la rive droite de la Saône.
9h11 – Après 2,7 km traversée du Pont Koenig. Tout va bien, mais je ruisselle déjà avec la « moiteur » ambiante. C'est pareil pour tout le monde donc on en parle plus.
9h17 – 4 km (au GPS) en 17:08, je suis dans le rythme à 4'17'' au kilo, mais pas facile – facile. Ce qui ne m'inquiète pas, il me faut bien 5 km de chauffe maintenant.
9h21 – Pont Morand. 5 km en 21:22. Toujours dans les temps. Mais décidément, je ne sens pas trop le truc. Pas bon de commencer à gamberger au bout de 5 km. Pour un faire un bon chrono, il faut se mettre dans la bulle et ne penser à rien d'autre qu'à courir le plus vite possible. Là, la bonne longueur d'onde commence à être parasitée !
Pas très fringant
9h30 – Remontée sur la rive gauche du Rhône, Totoro vient de me doubler, visiblement beaucoup plus fringant que moi, on échange quelques mots et je le regarde s'éloigner doucement. Je passe au 7ème km en 30'22'' et je commence à remarquer un écart entre le GPS et les bornes. Donc mon GPS minimise, donc je vais moins vite en réalité ! A partir de là, Papy s'érode, Papy se tasse, Papy râle... Et le long de la cité internationale, ça pioche de plus en plus.
9h44 – Le Parc et ses allées dont je connais chaque cm. 10 km en 43:45. C'est ce que j'ai fait à l'entraînement il y a quelques jours !!! Et là, je suis cuit. En fait, je me rends compte d'un truc : cette course ne me motive pas. Je n'arrive pas à avoir la gniaque. C'est ça le vrai problème. Chaque année je jure de ne pas revenir tellement c'est mal organisé... Et je reviens quand même parce que c'est sur place, mais sans envie. J'ai perdu 1' pleine sur le second 5000 m, soit 15'' au kilo, un gouffre aussi tôt dans la course. Heureusement, il y a Lalan et ses encouragements, mon pote Fred qui zone en vélo dans le Parc pour encourager ceux du groupe « James ». De toute façon, il n'y a rien d'autre à faire que de continuer et la difficulté ça aide à préparer la fin du marathon !
10h03 – Sortie du Parc et 2/3 de fait : 14 km. Les 4 derniers km en 18'36'', soit 4'39'' au kilo. Là, je n'y suis plus du tout ! 32' sur les 7 derniers km, 1'30'' perdues par rapport aux 7 premiers. Papy s'étiole, Papy agonise... Et encore, ce sont les moyennes « GPS » et il y a maintenant 200 m d'écart avec les bornes kilométriques, soit près d'une minute de plus. Bon, j'abrège les souffrances, allons à l'arrivée...
10h36 – Enfin fini. 4'30'' au kilo en moyenne sur le dernier tiers. Temps officiel 1:36:19 et 605ème place. Je retrouve Totoro qui a explosé son record et confirmé sa progression vers les 1h30.
Sprint final et mâchoire serrée
Un jour sans ? Un manque de travail en fractionné sur 1000 / 2000 m ? Bof, je ne sais pas trop et c'est sans importance. C'est une contre performance, il n'y a rien d'autre à dire. Maintenant, c'est la prochaine course qui compte : rendez-vous au marathon du Beaujolais.
Et un grand bravo à tous les kikous qui étaient sur le 10, le semi ou le marathon.
PS : un mot sur l'organisation ? Nulle comme d'habitude. Un gaspillage insensé d'eau avec les bouteilles fermées, des ravitaillements insuffisants en particulier sur le marathon, une véritable foire d'empoigne pour récupérer les sacs à l'arrivée (chacun cherchant le sien aux milieu de bénévoles complètement dépassés par la situation et en l'absence de tout responsable de l'organisation cachés on ne sait où), une douzaine de malheureuses toilettes sans « pissotières » mobiles pour 15000 personnes (donc tout le monde faisait son dernier petit pipi sur la place Bellecour...), une distance non mesurée sur le semi donc non qualifiant. Quand la mairie de Lyon se décidera t'elle à confier l'organisation de cette course à une structure sérieuse ??? Je suis sévère, mais cet amateurisme indigne de la plus petite des courses de « village » conduira un jour à un accident !
4 commentaires
Commentaire de Arclusaz posté le 27-10-2012 à 17:07:01
Sois cool Yves !
ça reste un très bon temps dont je me sens bien loin.
Au plaisir de te croiser bientôt... mais pas sous la queue d'un cheval !
Commentaire de totoro posté le 27-10-2012 à 17:27:46
Ce fût un grand plaisir de te retrouver ! Les jours sans, ça arrive même aux meilleurs ... Reste concentré sur l'objectif du Beaujolais, le parcours et la fête y sont plus sympa ! À très bientôt !
Commentaire de lalan posté le 28-10-2012 à 06:23:48
Ce qui te manquais au semi de lyon c'était un p'tit verre de rouge au ravito pour te refaire la cerise, tu seras servi en novembre du coté de villefranche.....
Quelle régularité dans les chronos depuis ces années, le papy ne vielli pas('<')
Commentaire de les machine-gônes posté le 28-10-2012 à 20:23:49
Papy n'oublie pas ces 3 choses :
1) Comme dirait Le kéké : "La course au saucisson, y a k'ça de bon !"
2) Faut relativiser : la course à pied c'est jamais que de l'entraînement pour le ski de fond !
3) Quoi qu'il arrive, nous : We <3 papy !
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