Récit de la course : Trail Nivolet-Revard - 51 km 2011, par Louchadières

L'auteur : Louchadières

La course : Trail Nivolet-Revard - 51 km

Date : 1/5/2011

Lieu : Voglans (Savoie)

Affichage : 2396 vues

Distance : 51km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

Partager :

Enfin Nivolet Revard

Une première année à s'asticoter le cortex : j'y vais j'y vais pas et puis .. rien.

Une deuxième, inscrit, après une prise de contact au forum du Trail de Vulcain, mais foudroyé un mois avant par une déchirure au cortex , non au mollet.Et je laissais Patrick dans  pluie et  brouillard: chapeau bas Pat, dit le gros (c'est un grand sec) : 3 Nivolet .

Cette année c'est la bonne : un entrainement de forçat , trois fois la montée du Puy de Dôme : pas en vélo par la route , elle est éventrée pour le passage du futur funiculaire ...+ 1200 m ! Ah si nous aussi on l'avait faite Notre Off dans les volcans ! Boff, c'est mon terrain d'entrainement !

Départ  en voiture , nuit au centre de Lyon chez Pat vers la place Quelcourt : samedi soir trés agité en ville , cris etc .... 2 heures de sommeil , mais curieusement je me sens frais et dispo au réveil.Nous préparons nos poches à eau , la mienne fuit, coquin de sort qui s'acharne sur moi ! Pat me donne SA ceinture bi gourde  : " elle a fait La Sainté Lyon et Urban Trail .....".Elle en a trop fait on verra plus tard.  Sauvé , heureusement le beau temps est annoncé.

Arrivés bien en avance , j'attends pour mon dossard à 2 chiffres qui fait penser à une pointure.Pat me chambre en me disant que je devrais demander le "1".Et c'est ce que je fais dans un moment d'égarement! On me réponds d'un sourire radieux que c'est un japonais ... ! En route pour l'achat d'un sac à haut , mais j'ai beau derviche tourner autour du stand Raidlight , j'apostrophe même un chaland croyant à un vendeur, tant pis pour moi ...

Pat fait pipi pour la cinquième fois : poche à eau ! je croise un gars habillé de cape et d'épée en marque S........   hexagonal : un flash 

 m'apparait de mon fils avec sa tenue de Batman , masque compris.En habitué du Médoc c'est quand même surprenant , mais même mes proches me trouvent déguisé.Toujours pas de startrail en vue  .. si L. P.  incroyablement décontracté peu avant le départ: ça sent l' humilité.

Bon ça sent bon, la course bien rodée : ça fait pas amateur, j'ai le numéro de secours sur mon dossard et mon téléphone dans la voiture , foutue poche à eau !

 Avec Pat nous démarrons lentement une longue montée à l'abri de soleil, dans les senteurs d'ail, pendant une température idéale.J'ai prévu la casquette et les lunettes : merci Pat pour l'info, 60 % du parcours est en sous bois .

Aprés, aprés  je vois la Croix : ça y est  je la touche , non, elle est immense, en inox 204 !!! Tu passes dessous , tu descends un peu et tu remontes beaucoup.La voilà la célèbre croix du Nivolet , j'y suis, déshydraté car sur mes 2 gourdes une était défectueuses de l'embout.Le panorama est trés beau : j'entends " Belledone ..." , l'ail , la croix , la Chartreuse des mes randos d'ados ? Un chemin dans les bois trés ludique , ou l'on croise plein de promeneurs , montagnes russes jusqu'à la station et un ravitaillement ou rien ne manque.

Les gens de l'organisation sont sympas : ni trop .... ni pas assez.Les démons de la première Merrell Oxygène ont affecté ma sensibilité.

Et hop pour des bois type pistes ski de fond : c'est la partie que j'ai le moins  fartée. 

Mais j'ai la quarantaine , bien frappée, rugissante, et je me vois comme sur la photo du  flyer courant et dominant le lac du Bourget le long de ces ballustrades ,je m'arrête un instant admirer le panorama, Benoit L. est derrière moi , quelques escaliers et rien que de la descente !!!!!!!!!? 

Ah aujourd'hui j'avais des jambes de feu , de quoi faire 150 ième, mais avec de l'eau ; ce sera plutôt un peu plus de 7 heures!Dans la grande descente sinueuse j'ai fait le malin avec mes bâtons et mon pied d'isard du Montcalm (merci maman). Heureusement que Dawa n'était pas là : enfin un peu j'avais ses bâtons !!!

Et aprés plus personne , malgrés un départ trés prudent, à cause d'un entrainement minimaliste , parce que machin bidule ...Le final descendant propose quelques raidards que j'ai eu du mal à franchir  , comme la ligne d'arrivée , bien garnie en récupération.Le repas avait l'air sympa.

 

 Conclusion une course trés bien organisée , exigeante , aux parcours variés avec de beaux panoramas.J'ai shunté des ravitaillos et du parcours (la cascade   etc ...) dans mon récit.Pat était content : pas d'échelle , pas de queue , plus d'eau plate à La Feclaz : de l'eau gazeuse c'est mieux que rien , gâté ! J'ai entendu sa voix résonner toute la journée  me remercier de lui avoir dit 3 fois de prendre ses bâtons.

 Pat me dépose à La PARDIEU , je saute dans le train dés que le quai apparaît sur l'afficheur, entre temps le quai change, je saute du train une minute avant son départ et courre dans le train des Volcans (et de ceux qui les déplacent , parait il).Ouff , premier mai oblige , je marche 50 minutes (avec mes bagages) jusqu'à mon domicile : ça y est j'ai plus mal aux jambes !

 

Je retiens  qu'il y a des ballades sympas à faire en famille sur le plateau.Comme quoi tout est futile .

 

Gardons la santé : le reste c'est du blabla , comme ci- dessus.

 

 

2 commentaires

Commentaire de gdraid posté le 05-05-2011 à 09:35:00

Bravo pour ton trail de 51km, apparemment sans douleur jusqu'à la maison ...
Merci pour ton premier récit de Kikou.

Commentaire de Le Loup posté le 07-05-2011 à 16:34:00

Je note une approximation de taille dans ton récit : le passage où tu dis que la croix serait réalisée en inox 204... Je pense que tu te trompes ; pour moi l'inox 204 Cu (car 204 tout seul ne veut rien dire) est réservé à des applications très particulières et entre plutôt dans la catégorie des aciers médicaux, chirurgicaux ou alimentaires. Son taux de nickel est plus faible en comparaison des autres aciers inoxydables, mais en revanche les qualités austénitiques de ce produit sont préservées par l'adjonction de cuivre (d'où son appellation Cu et l'augmentation importante du taux de manganèse pour favoriser une utilisation dans des conditions de froid particulier (encore une fois en laboratoire...). Bon, cela pour dire que cela rend improbable ton affirmation : je penche plutôt pour l'emploi d'un 304L ou, si vraiment on voulait faire riche, d'un 316L ; le must en résistance aux atmosphères salines. ;-)
A par ça récit très intéressant, merci à toi et à une prochaine course.

Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.

Accueil - Haut de page - Version grand écran