L'auteur : le Styx
La course : Trail de la Pérouse - 25 km
Date : 6/3/2011
Lieu : Plombieres Les Dijon (Côte-d'Or)
Affichage : 1500 vues
Distance : 25km
Objectif : Pas d'objectif
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L’occasion fait le lardon (moi en l’occurrence étant donné ma forme actuelle olympique !)… De passage sur Dijon ce week-end du 6 mars, l’occasion était trop belle de revoir Fulgu et Mame pour ma première édition de la Pérouse (le comble : j’ai habité 35 ans à Dijon sans jamais le faire et maintenant que je suis en Bretagne, je m’aligne au départ de ce trail). Dans le cadre de ma prep marathon pour Nantes (le 17 avril prochain), je pars sur le 25km, ca me fera une belle sortie longue… je vise 2h45 à 3h00 (dans le groupetto final).
Co-voiturage avec Fulgurex (tiens, il lui arrive parfois de se déplacer autrement qu’en courant… il a des allures d’humain ce dawa-terrestre), bavardage puis arrivage sur les lieux.
Retrait des dossards où l’on retrouve Mame qui m’inspire une grande sérénité, comme une force-tranquille… un certain calme avant la tempête.
On se dirige vers l’arche de départ… on bavarde plus que l’on ne s’échauffe. On chauffera sur les premiers km… ca m’arrange, ca ne devrait donc pas partir trop vite !!!
Bonjour à Alex21 et Elpepito sur la ligne de départ (affûtés eux-aussi semble-t-il… moi, je suis là en « touriste breton »… pas de pression !!!)
A 1mn du pétard, tout en discutant, Mame et moi cherchons à reculer dans la masse des partants mais Fulgu nous lance « J’recule pas moi ! »… Je comprends que le départ sera Fulgu –rant !
Et « pan ». Ca part à fond…. pffff, sans échauffement, oulala… La casquette rouge de Mame est 3m devant moi. J’essaie d’accrocher mais la raison me rappelle à l’ordre…Je le perds rapidement de vue. Moi qui pensais partir tranquilos et tailler la bavette. En plus, la montée de la Pérouse s’annonce déjà. Bon, ben là, plus personne ne discute du tout. Arrivé en haut, mon échauffement ressemble plus à une surchauffe. Je me suis déjà fait doubler par 200 personnes.
Premier ravito : petite discussion avec les bénévoles, « je viens de Bretagne ! euh, vous êtes perdu ? »
Jusqu’au 8°, un rythme de croisière s’installe sur les portions suivantes. Je cours avec 2 participants qui ont la même allure que moi… je prends parfois un peu d’avance dans les montées mais ils vont bien plus vite que moi en descente.
8° au 10° km : belle montée sur un rythme régulier (avec qq passages en marche).
11° au 17° : les balcons en forêt avec une vue magnifique car les arbres sont encore dénudés. Seul bémol : y a du dévers, je n’ai pas l’habitude de poser le pied autrement qu’à plat… ca commence à tirer sur des régions ordinairement très calmes (maléoles etc…).
Deuxième ravito beaucoup moins sympa que le premier : pas de réponses à mon « bonjour », pas de réponse à mon « bonne journée » !
17° au 18° : le coup de grâce = la DESCENTE. Une grande descente me fait virer au rouge-violet. J’ai les quadris qui gonflent, tout mon corps rebondit à chaque réception… pffff ca va être compliqué de finir correctement ! La remontée qui suit se passe en trottinant mais je sais que le rythme restera ainsi jusqu’à l’arrivée (j’ai plus de jus… c’est dur le trail !)
Dernier ravito : je discute avec une connaissance qui m’encourage… cool.
20° au 22° : les chemins s’élargissent, c’est plat, ca va un peu mieux.
23° à l’arrivée : aïe, à nouveau des dénivelés (moi qui croyais que ca allait rentrer en descente douce)… je marche sur toutes les portions montantes et me fait doubler par 2 avions en descente. Les jambes ne tiennent plus trop la charge.
Allez, c’est l’arrivée. J’entends « allez la Bretagne » ! Les bénévoles du premier ravito sans doute ; j’ai envie de leur dire « ouais, ben je vais y retourner en Bretagne et retrouver mon « plat pays » !
Fulgu et Mame sont dans l’aire d’arrivée… et on reprend la discussion. Tous les deux m’annoncent leur temps canon … ce sera moins de 3h pour moi comme me l’annonce Mame. (2h47). J’ai l’impression d’avoir fait 30 bornes. et je me demande aussi si je ne suis pas le dernier... Belle balade en tous cas.
La récup du jour même passe sans trop de séquelles mais les jours suivants sont « horribles » ! Ca me rappelle mon premier marathon avec les quadris bloqués. Mais depuis, des bonnes sensations sont revenues et ma dernière sortie longue de 20 bornes est passée comme une lettre à la poste. Finalement, ce trail m’aura peut-être fait du bien.
A bientôt les KiKous 21. Bonnes virées et merci pour la revoyure !
3 commentaires
Commentaire de Mame posté le 17-03-2011 à 08:50:00
"à la Perlouse, quand les quadris pètent, y a plus qu'à finir en mode quadrupède"
Bonne récup et j'espère que ce trail te sera profitable dans ta prépa marathon...
Commentaire de CROCS-MAN posté le 17-03-2011 à 17:28:00
Et ui dur dur de passer du bitume à la nature. Bravo et merci pour ton récit
Commentaire de fulgurex posté le 17-03-2011 à 23:06:00
Bien sur qu'il t'aura fait du bien!
Le trail, c'est comme les coups de marteau ;o)
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