L'auteur : La Tortue
La course : Raid Normand Hivernal - 55 km
Date : 29/1/2011
Lieu : Le Trait (Seine-Maritime)
Affichage : 1988 vues
Distance : 55km
Objectif : Pas d'objectif
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CR raid normand 2011.
15 jours plus tôt au raid28, nous avions des conditions printanières. En ce 29/01/2011, pour mon 6ème raid normand, un froid polaire a envahit comme presque tous les ans la Normandie.
Après un co-trajet depuis Nantes sous un beau soleil d’hiver, avec Manu un sympathique orienteur du 44, je me retrouve donc au Trait, à la pizzéria à attendre mes 3 co-équipiers de l’an dernier qui m’ont à nouveau sollicité cette année pour refaire équipe ensemble comme l’an dernier.
Mauvais nouvelle, Yohann est malade et Nicolas 2 est en rade avec sa bagnole. L’autre Nicolas 1, le pitaine, arrive enfin et c’est avec un joli retard que nous avalons rapidement un substantiel repas (il va faire froid, il faut bien se charger !) et nous arrivons assez tard à la salle où nous retrouvons Amar qui remplace Yohann au pied levé.
C’est mon 6ème R Normand, je connais par cœur, je sais ce qui nous attends. L’ambiance est cool. Le GO en chef (toujours P. Leblay) nous fait son speech dans lequel on n’apprend pas grand-chose sur le parcours. L’équipe d’organisation est bien rodée depuis le temps. Tout semble sous contrôle. Je me prépare rapidement mais sans aucun stress. Je prends pas mal de bouffe car avec le froid et le manque que j’ai eu au raid28, je me méfie. Cette quantité de nourriture surprend Amar qui part avec…2 gels !!! (je ne le saurais que plus tard sinon, je l’aurais forcé à en prendre plus).
Cette année, le départ se fait en bus depuis le gymnase d’arrivée vers un lieu inconnu. Je fais un p’tit somme dans le bus, et après avoir longtemps pensé qu’on nous jetterait en pleine forêt de Brotonne, on se retrouve finalement à « La Frénay », petit village au NO du Trait à côté de Lillebonne. On ne traversera pas la Seine cette année !
Le départ se fait dans une petite salle, mais on trouve une petite table pour s’installer confortablement. Le pitaine récupère le livre de route 1 et on commence à reporter. D’habitude, je ne suis pas inquiet sur le report qui se fait toujours de façon précise au raid Normand, avec des azimuts-distances et des points remarquables sur la carte. Mais là, dès la première balise, l’azimut-distance ne tombe pas sur un point remarquable de la carte. Je trace « au jugé » ce qui me laisse un doute sur le report suivant…Je n’aime pas ça !
Ensuite, jusqu’au bivouac, la plupart des reports sont évidents, mais il y en a quand même 2 ou 3 qui ne sont pas aussi précis que d’habitude. Bon, on verra bien…
On part tranquille en sortant du village qui s’endort et on descend dans la vallée du bois de Bornes qui doit nous amener sur la balise 1. On a assez vite reporté à la salle, et on n’est pas trop gêné par d’autres équipes car on part relativement devant le paquet. La balise est en lisière de forêt, je quitte le chemin, à la lisière et on tombe sur plein d’équipes qui jardinent. Par expérience je sais que dans ces cas là, c’est que la balise n’est pas au bon endroit. Je continue quand même sur mon idée, longe la lisière sur 100 m environ, mais je ne vois pas la balise ?! D’autres équipes qui ont continué la lisière plus loin reviennent en arrière en disant qu’elles n’ont pas la balise ! Allons bon ? Et je fais ma première erreur ! Alors que je suis à quelques mètres de la balise, je ne continue pas sur mon idée première (qui était pourtant la bonne) et je décide de redescendre à l’entrée du champ pour me recaler ! Une fois recalé (mais en fait je n’étais absolument pas perdu), je me dis que non, cette fichue balise doit bien être là où on était. Par précaution, je l’attaque par l’autre bout du champ et bingo on tombe dessus. Après analyse, du tracé GPS, il s’avère que j’avais parfaitement placé la balise. Cependant, ne l’ayant pas trouvé tout de suite, en quittant le poste je pense que je l’avais mal reporté et je me crois un peu moins loin que prévu. Résultat, en quittant la lisière de la forêt, je loupe le carrefour qui devait nous amener à la balise 2. Je me rends vite compte de mon erreur, demi-tour, premier raidard d’une longue série, on trouillotte la 2 et on file sur la 3 qui parait évidente ! Effectivement, elle l’est, mais elle est bien cachée et on met quelques minutes à la trouver.
Bon, ce n’est pas la cata, mais j’ai connu des départs meilleurs pour la confiance et plus rapides. Mes co-équippiers, sympa, ne m’en tiennent pas rigueur et je me promets de faire un peu plus attention, d’autant que l’enchainement à venir me parait nettement plus technique. Nos hésitations sur les 3 premières balises ont fait qu’on se retrouve un peu englué dans le troupeau et on tombe sur la 4 et la 5 en suivant les frontales.
Pour aller à la 6, il y a un chouette azimut à faire, dans la pente et en dévers. Je sais que sur ce type de terrain, on a vite fait de se faire embarquer par la pente, aussi je descends tout doucement pour ne pas dévier et bingo, je tombe en plein sur la balise alors que d’autres équipes qui se sont fait embarquer courent dans tous les sens ! Cette balise parfaite nous ressort du paquet de gnous, et pour rallier la 7, je choisis une option un peu plus longue pour limiter le D+ et avoir un point d’attaque certain car il faut trouver une petite clairière en pleine forêt que seules les courbes de niveau permettent d’atteindre avec certitude. Là encore, je progresse lentement mais surement et je trouve la balise très rapidement dans une clairière qui n’était pas très marquée sur le terrain ! re-bingo.
On « fonce » sur la 8, là encore, j’opte pour un tracé un tout petit peu plus long que la trace la plus courte, mais j’évite du D+ et surtout je me fie à la végétation évidente champ/forêt qui me permet d’être sur de notre progression. Ainsi la 8 est empochée très rapidement. Cet enchainement idéal 6/7/8, fait que nous avons lâché le troupeau.
Ca tombe bien car autant ces 8 premières balises étaient assez techniques et intéressantes avec pas mal de choix d’itinéraires, autant les balises 9 à 16 sont sans intérêt. Il suffit de suivre le sentier. Heureusement, comme ça, on court tous les 4 tranquillement dans la nuit glacée, sans être perturbé par d’autres équipes. Juste les premiers du deuxième groupe (les futurs vainqueurs) qui vont nous doubler entre la 14 et la 15. Ils sont partis 1 heure après nous, et même si ils courent plus vite que nous, le fait qu’ils nous rattrapent déjà montre à quel point j’ai perdu du temps sur les 3 premières balises (30’ environ).
Au premier PC, balise 10, les bénévoles nous annoncent dans les 10/15 premiers. Pas si mal étant données nos déboires jusque là.
Balise 17, Nicolas 2 qui montrait des signes intestinaux alarmants doit faire un long stop technique, les intestins à l’envers ! Malgré ce long arrêt qui nous refroidit bien, seulement 1 ou 2 équipes du deuxième groupe nous passent.
Balise 18/19/20, sans grosse difficulté en orientation, mais du D+ qui commence à arriver.
Balise 21, le report me parait évident, même si la def me parait un peu merdique. « en suivant le GR vous tomberez sur le pont le plus à l’est sous lequel se trouve la balise ». Le cheminement sur le Gr est évident, sur la carte, on voit parfaitement les 2 ponts très proches l’un de l’autre. Le GR amène « naturellement » sur le premier pont à l’ouest. Mais là encore, il y a 4 ou 5 équipes qui jardinent quand on arrive. Tout de suite, je fais remarquer à mon pitaine que ce n’est pas bon signe. On arrive donc sur le premier pont, je décide de ne pas tenir compte du bal des frontales environnantes, je descends dans la ravine en pensant tomber sur le deuxième pont. On descend, on descend, pas de pont ! et on arrive à la route ! stop !!! on est trop bas, on l’a loupé !
Tout de suite, je me dis que tout à l’heure on est arrivé sur le bon pont, mais tellement persuadé que ce n’était pas le bon, je n’ai même pas regardé dessous. On remonte la ravine, on arrive sous le fameux pont, rien !?!?!? Je suis sur du positionnement, mais problème, je ne trouve qu’un pont (en fait c’est une petite passerelle en bois) !!! Par expérience, je sais qu’il faut laisser tomber et filer, il y a un blème c’est évident. Mais je suis venu ici pour tout ramasser, donc j’insiste et je veux comprendre. Pendant que les 2 Nicolas font une pause, on farfouille avec Amar et je fini par comprendre. En fait la deuxième passerelle est bien là, mais complètement en ruine, il ne reste que les fondations qui se résument à deux plots de bétons. OK, je suis donc bien certain du positionnement, et il n’y a pas de balise. On décide donc de partir. On redescend à la route où l’on était tout à l’heure. Je suis fumasse, persuadé que le traceur n’est jamais allé sur le terrain sinon il aurait bien vu qu’il n’y avait qu’un seul pont en état sur les 2 ! Sur le parking on fait une petite pause casse croute, et c’est là qu’Amar voir des frontales qui font des allers-retours dans le talus ! A tout hasard, il monte quand même et reviens 5’ plus tard avec la balise poinçonnée ! Elle se trouvait à 200 m à vol d’oiseau du report ! Une honte !!!J’ai envoyé un mail à l’organisation pour comprendre ce que cela voulait dire. On m’a répondu, mal, mais on m’a répondu quelque chose sans queue ni tête qui ne m’a pas plus éclairé ! en plus je me suis fait engueulé car on aurait été dans une zone interdite ? ah bon ? où ça ? où c’est marqué sur la carte que ce vallon était une zone interdite ?? Nulle, lamentable ! Je suis complètement déconcentré, d’autant que les équipes qui arrivent derrière nous en suivant le troupeau poinçonnent la balise facilement, alors que ça fait 45’ qu’on est sur zone !
Bien déconcentré, je loupe la 22, mais comme on est complètement englué dans le paquet, il suffit de suivre le troupeau pour la poinçonner.
Le report de la 23 n’a pas été évident et la définition « talus cauxois » ne m’aide pas plus ! Pour nous sortir du troupeau, je décide de quitter la zone de la 22 par un chemin différent du chemin évident. A priori, pas plus long mais ce chemin va s’avérer très encombré par des branchages et les 2 Nico vont laisser des plumes dans ce chemin à sangliers.
Pendant qu’on laisse les 2 Nico, dont Nico, avec ses boyaux à l’envers, on file poinçonner la 23 avec Amar en donnant RdV aux 2 Nico au bivouac tout proche.
Après avoir cherché ce foutu talus (en fait, c’était une haie de peupliers !), on arrive au bivouac, persuadés que nos 2 camarades y sont déjà ; mais il va nous falloir attendre de longues minutes pour les voir arriver. Nico2 file directement dans le bus des abandons, malade comme un chien, sans même nous dire au revoir. Et Nico1, notre valeureux pitaine, nous annonce vouloir arrêter aussi alors qu’on a fini le report par un froid glacial et que j’ai les doigts tellement gelés que je n’arrive même pas à tenir ma boussole.
Théoriquement, à 2, on est forcément hors course. On se concerte avec Amar, et on décide de repartir quand même. Tant pis si on n’est pas classés, on veut quand même le finir.
On dit adieu à notre Pitaine, je me reconcentre après cette déconvenue en me disant que ça fera un bon entrainement et nous voilà reparti avec Amar pour une deuxième course. Je jette un coup d’œil sur la globalité du tracé : on va manger du D+ !!!
Balise 1, pas de problème. La 2 est tout prêt, mais je ne trouve pas de passage entre les propriétés privées et on se fait un petit détour. Balise 3, on a mal reporté, mais en relisant la def, je corrige le tir en court de route.
Balise 4, on arrive à lâcher le troupeau en coupant dré dans l’pentu.
Balise 5, un bien technique, que je décide d’attaquer par le bas pour éviter de passer trop vite. Bonne pioche, on trouve sans problème alors que pas mal d’équipes jardinent.
Balises 6/7/8, pas très difficiles en orientation, mais encore du D+ et de jolis tout droit dans la pente qu’Amar commence à avoir du mal à encaisser. Jusque là, il a poinçonné sans montrer le moindre signe de fatigue, mais là, alors que je suis bien dans la course et pas fatigué, je vois bien qu’il faibli.
Balise 9, je ne suis pas sur du report et ça jardine de partout ! Je sens la galère arriver. J’essaie de bien rester concentré car c’est tout à la courbe de niveau. Je me loupe au premier passage, me recale bien proprement et accroche la balise sans problème
Balise 10, encore un grand toboggan, avec erreur volontaire pour pas louper la remontée et bingo.
Balises 11.12.13.14 je loupe un azimut qui nous rallonge, mais rien de bien méchant ; on ressort rapidement de la CO pour arriver à la balise 16 qui est aussi un PC de contrôle. Notre arrivée à 2 est suspecte, on essaie de noyer le poisson en disant que le troisième est derrière et va arriver car il y a 2 équipes derrières. Le subterfuge ne prend pas et on est officiellement mis hors course ! Bof, on s’y attendait. De toutes façons, personne ne peut nous empêcher de nous promener la nuit dans les bois. On a le livre de route et il faut bien qu’on rentre, donc on continue. La déception n’est donc pas trop grande. Je demande quand même à Amar si il veut qu’on rentre au plus court en évitant une boucle de 3 balises, mais il veut tout faire, bien motivé. Ok, allons-y !
17/18/19/20, toujours des chouettes montées et descentes avec de nombreuses coupes possibles et des choix d’itinéraire. Décidément, cette deuxième partie est assez intéressante en orientation, mais beaucoup plus difficile physiquement, heureusement que les 2 Nicos ont abandonné au bivouac, ils n’auraient pas tenu le coup jusqu’au bout avec leur forme du jour. Amar est complètement à sec et n’avance plus beaucoup et c’est à ce moment là que je me rends compte qu’il est parti avec 2l d’eau pure et..2gels ! De l’inconscience totale ! De mon côté, j’ai bien gérer mon ravito et il me reste juste de quoi rallier l’arrivée qui est encore loin. Je lui donne quand même mon paquet de petits saucissons sinon il n’ira jamais au bout ! Et ça marche, il retrouve du jus ! Il ne me reste plus qu’une power barre et il reste encore pas mal de route et de D+. On verra bien…
Nous passons à côté de la « célèbre » abbaye de Fontenelle, célèbre depuis un jour de janvier 2004, où pour notre premier raid orientation avec les « amis du zoo » et le Poc à la boussole, nous avons cherché cette abbaye de 250 m de côté pendant 1 heure ;-)
Balise 21, pas difficile, le traceur ne s’est pas compliqué la vie, il l’a placé sous la ligne à haute tension, au même endroit qu’en 2007 quand je l’avais fait avec l’ourson, le paresseux et la lib.
Il reste maintenant toute la remontée de la forêt entre le pont de Bretonne et le Trait. Ceux qui connaissent le coin savent bien que ce ne sont que des grimpettes et redescentes jusqu’à l’arrivée sauf si on suit le GR. Mais maintenant qu’on est là, hors classement et loin dans les délais, on veut ramasser toutes les balises. Je donne ma dernière barre à Amar et on attaque le sprint final. Le jour se lève (jamais en étant parti à 21h30, j’aurais imaginé qu’on arriverait de jour, mais cette course aura décidément été bien bizarre !).
Balises 22 23 24 25 26, comme prévues dans la forêt avec beaucoup de grimpettes, je me fais une belle boulette sur la 24 en loupant le point d’attaque d’au moins…500 m : lassitude plus que fatigue et manque de lucidité évidents !
Balises 27/28/29/30, ce sont les 4 dernières et cela correspond aussi à la deuxième CO !? Curieux de mettre une CO en toute fin de parcours, j’avais jamais vu ça mais pourquoi pas après tout. Ca peut être marrant si les premiers sont très proches de les voir se tirer la bourre sur ces dernières balises. Les balises ne présentent pas difficultés particulières, sauf que j’ai une faim de loup ! Avec ce que j’ai donné à Amar, je n’ai plus rien à manger depuis longtemps et j’ai l’estomac dans les talons.
Et nous voilà sur le point d’attaque de la dernière balise, la 30. Pas de difficulté à première vue. La balise devrait être visible du chemin mais par précaution, je rentre dans le bois un peu avant pour être sur de pas la louper. Et je ne vois rien ?! 3 fois, je vais refaire le passage. Je vais me recaler au carrefour précédent qui correspond à un angle de 4 parcelles, avec les numéros qui figurent sur les arbres, donc je suis sur et certain de mon positionnement ! On refait encore le passage. On est dans les choux, hors délais, hors course, mais je ne veux pas abandonner cette dernière balise. Ce serait trop con d’avoir fait tout ça pour la laisser ! Mais, après de nombreuses recherches, il faut se rendre à l’évidence, il y a un problème et en plus ça fait un moment qu’on ne voit plus personne. Il doit y avoir un problème, mais j’ai beau chercher, me recaler, refaire le report, je ne pige pas. On en a marre et finalement on décide de rejoindre le gymnase tout proche. A un moment, j’ai pensé que la course avait été débalisée !
On arrive à la salle. Je dis à Amar de prévenir le PC course que l’équipe « 15 » est arrivée, mais personne ne s’inquiétait de notre absence et finalement, on nous valide même notre carton ! On sera donc classés ! Dans les profondeurs, mais classés quand même ! Bof !
Je demande au bénévole si des équipes ont trouvé la 30 : « oui, à peu prêt tout le monde » ????? Fatigué, et un peu démoralisé, je vais prendre ma douche sans chercher à plus comprendre.
Sous la douche, je reconnais des Bretons que je croise souvent sur des courses dans la région. Je leur demande comment ils ont trouvé la 30. « Comment, tu l’as pas vu ? Elle était dans la pente, elle se voyait à 100 m ! » Pardon ? « Dans la pente ? » qu’elle pente ? La forêt où on a cherché était plutôt en côte. Il me montre sur la carte et là « Euréka ! » , je ne vais pas mourir idiot ce soir !
En fait, j’ai cherché pendant un bon moment non pas le rond de la balise 30, mais le « zéro » du chiffre 30 de la balise qui a exactement la même forme et la même couleur qu’un rond de balise. Comme ma carte était pliée dans ma main, je ne voyais que le « zéro », persuadé que c’était le rond de la balise, sans jamais me douter de ma méprise !
Ca vaut largement le coup des piles du Raton, l’abbaye du Poc ou le collant du Blueb une bourde pareille ! Mais attendez, le pire est à venir. Quand j’orientais sur le terrain, je le faisais sur la carte IOF au 10000. Hors je reporte toujours la première et la dernière balise d’une carte de CO sur la carte IGN pour rentrer et sortir facilement de la carte IOF ! Et bien, il se trouve que quand j’avais reporté la 30 sur la carte IGN, j’avais déjà fait la même confusion entre le « zéro » du 30 et le rond de la balise. Mais, au moment du report je m’en étais rendu compte tout de suite, et une fois sur le terrain, plusieurs heures plus tard, plus lucide du tout, le cerveau plus du tout alimenté en sucre depuis des heures, j’ai complètement oublié ce détail (Amar aussi d’ailleurs ! c’est quand je lui ai expliqué ce qui s’était passé qu’il m’a dit , « mais oui, on avait déjà fait la même erreur en reportant »).
Bon finalement, cette explication me rend finalement bien heureux et je reprends des forces en dévalisant le buffet petit-dej.
Retour avec Manu le nantais, très difficile comme toujours, et encore un raid Normand au compteur !
Dommage que les 2 Nico n’aient pas tenu le coup, mais il y a eu vraiment trop de truc bizarre dans cette course pour qu’elle reste gravée dans les annales. Comme tous les ans, je vais dire « c’est la dernière fois que j’y vais », et puis finalement, dans 1 an…je serais probablement au départ ! inch Allah !
Bien amicalement
La Tortue
2 commentaires
Commentaire de robin posté le 14-02-2011 à 14:33:00
Encore une belle aventure La Tortue !
Merci pour le C.R.
Commentaire de raspoutine 05 posté le 16-02-2011 à 20:13:00
Aucune course ne se ressemble, of course !
N'empêche, la Tortue les accumule !
T'as une foutue pêche !
Bravo pour votre ténacité ! Jusqu'au bout sur 2 pattes, ça tient encore debout !
Sans compter que même disqualifiée, l'équipe est classée !
Trop forte, la Tortue !
Encore bravo !
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