Pour le 1er mai, ma première idée était de faire l'Ardéchoise. Mais ce n'est pas tout proche de Toulouse et je suis tombé
sur une la ronde des Mille au Printemps, un trail dans la parc régional du Haut Languedoc, à 2 heures de Toulouse.

Je me suis inscrits en compagnie de Raphaël, Didier membres de la "Foulée Beauzelloise".

Sonia et Maribel, deux autres membres de la Foulée, toutes les deux blessées nous accompagnent.

Le groupe est complété d'un Blagnacais, rencontré lors du trail des Forgerons : Thierry.

Le week-end s'annonce pluvieux et il le sera.

Depuis trois ans je n'arrive pas à participer à un trail sans être confronté à la pluie.
Cela a commencé par Les Gendarmes et les voleurs en 2007 aec comme apothéose Les Citadelles 2009.

Raphaël et Thierry sont sur le 26 pendant que Didier et moi sommes sur le 50.5.
Didier est en pleine préparation de la Trans-Aquitaine et profite de cette course pour tester le port du sac de couchage.
Il est malheureusement atteint d'une bronchite, ce qui va perturber fortement sa course.

Le profil de la course :

 Juste avant le départ prévu à 09H00 : Didier, Raphaël, Thierry et moi de gauche à droite.

La ligne de départ est un peu encombrée et il n'y a pas beaucoup de places.

Raphaël et Thierry rejoignent la ligne de départ sous une pluie fine.

Peu après la traversée de la Salvetat sur Agoût, traversée d'un pont avant d' emprunter
une partie de route.

La première montée dans les sous-bois sur terrain sec.

 

On attaque la forêt.

 Les montées sont raides mais pas trop longues.

Un passage boueux. Il n'y en aura pas beaucoup au total.

Le temps est brumeux

Un coureur avec des bâtons. Ils ne sont pas nombreux à en être équipés.

 Un des passages les plus boueux que l'on peut contourner.

Le premier ravitaillement au km 14.

 

On peut choisir indifféremment de basculer sur le 26 si on est inscrit sur le 50.5 et réciproquement.
Pour ma part je continue sur le 50.5 surtout au bout de 14 km.

 

Le paysage est varié avec des ruisseaux, des paysages de montagne et des hameaux

 

 

 

 

 On suit un torrent.

 Une des plus longues montées sur une route forestière.

 

 

Quelques Eoliennes au sommet

 

Après un départ en queue de peloton, je commence à rattraper des petits groupes de coureurs.

Vers le km 29 je rejoins Didier qui a des difficultés de respiration avec sa bronchite.
Il m'indique qu'il compte aller jusqu'au km 44 pour abandonner.C'est suffisant pour sa préparation de la Transaq.
Je décide de faire le chemin avec lui.

Le deuxième ravitaillement et la première barrière horaire au km 30. On a une demi-heure d'avance.

En arrivant à La Montélarié on entend une voix féminine qui crie sans arrêt à pleins poumons :
"Y a du boudin ! Y a du boudin !". Je me demande qui est cette folle qui s'égosille.
Et là à ma grande surprise je reconnais Maribel.

 

 

Elle est accompagnée de Clara.

 

Maribel nous apprends que Thierry et Raphaël ont bien courru sur le 26 km.
Thierrey termine 26ème en 02H21 et Raphaël 71 ème en 02H48 sur 136 coureurs classés.

 

Un deuxième ravitaillement avec du boudin et du bon. Grâce à Maribel on ne l'a pas raté
et il faut reconnaitre qu'il est très bon tout comme le saucisson.

 
Avec Sonia avant le départ du deuxième ravitaillement.

 

Un passage de rivière.

 

Didier a quelques difficultés dans les montées. Comme il a décidé de s'arrêter au km 44,
je le laisse vers le km 39. Nous aurons fait environ 10 km ensemble.
Il se perdra avec un autre coureur et se fera ramené plus tôt que prévu à l'arrivée.

Des passages toujours variés.

 

Le balisage est très présent mais par moment le parcours coupe à travers la foret et ce qui devait arriver arriva.
Alors que j'écoutais Muse sur mon MP3 en suivant un chemin au bout d'un moment je réagis
en me disant que cela fait bien longtempsque je n'ai plus vu de rubalise.
Celle-ci étant très présente tout le long du parcours je fais demi-tour.
Je croise un autre coureur et lui demande s'il a vu de la rubalise récemment.
Il me dit que non mais qu'on se trouve sur un GR.
Je lui indique que ce n'est pas une raison et que pour ma part je fais demi-tour.
Il ne me suit pas.Au bout de trois cents mètres à quatre cents mètres je retrouve mon chemin.
J'avais loupé une descente raide sur ma droite.Là cas de conscience.
Dois-je aller chercher le coureur qui s'est perdu ?
Je décide de courir dans sa direction, mais au bout de 100 m je m'arrête en me disant que je ne suis pas certain de le rattraper
et qu'il est normalement assez grand pour se retrouver.
Je crie quand même plusieurs fois que l'on s'est trompé et que le chemin est à droite et je reviens sur le bon chemin.
On est vers le Km 40 et à ce moment là une pluie violente s'abat sur tous les coureurs.
En quelques minutes on est trempé jusqu'aux os. Trop tard pour revêtir le Kway.

 

 

Le résultat de l'orage un passage bien boueux dans la tradition des citadelles.

Sonia m'attend au Km 44 sous un abri. Elle m'indique que la gars au pointage est dans sa voiture et que je dois être
hors délai. A ma montre il me reste encore 5 minutes.

Maribel et Clara ont trouvé une cloche et encouragent les coureurs. D'ailleurs elles seront
d'un précieux soutien pour MIC31

La lac de la Raviège : l'arrivée est proche. Je réussi encore une fois à me perdre en suivant bêtement le chemin.
Au total je pense avoir fait un bon km en plus. Cela fait partie du Trail. Il faut rester tout le temps concentré.

La Salvetat est toute proche.

 

L'arrivée en 07H07. Pour une brillante 70ème place sur 78 classés et 10 abandons. Avec comme objectif principal
de terminer et de retourner à notre location pour le début du match du stade Toulousain.

Une bonne bière pour la récupération en compagnie de MIC31.

Massage bien mérité d'après course, à la mi-temps du match Toulouse-Leinster.