Eeeeeeeet ??? Tu peux pas nous en dire un peu plus ? Il faut te tirer les vers du nez ?
Pour moi aujourd'hui, sortie moitié super / moitié débile, ou moitié trail / moitié route.
Je voulais relier la Gordo au Boréon, soit environ 21 km. Un peu fatiguée et nauséeuse dès le départ, entre l'aquathlon de dimanche soir, la piscine d'hier matin suivie d'une virée à CAP3000 en courant sur le coup de midi (pour faire une course, l'idée du siècle...), ça faisait peut-être un peu trop.
Montée en bus, je suis Partie de la Gordo pour monter douuuuucement à la cime de la Valette de Prals. Je n'étais pas au top, et le sentier est au soleil le matin, donc piano piano, 1h50 pour faire les 1000m de D+....
Le sentier est franchement raide (même pas 3 km je crois, pas vérifié), mais pas du tout difficile, pas de grosses marches comme sur le celui d'en face qui monte au Pas de l'Arpette.
Et l'arrivée en haut, c'est top, il faut prendre le temps de se tourner dans tous les sens pour admirer.
- Cime de la Valette.jpg (3.41 Mio) Consulté 1315 fois
Et en se retournant, tadam, les sommets du parc du Mercantour:
- Mercantour.jpg (3.36 Mio) Consulté 1315 fois
Une fois en haut de la cime de la Valette, on continue sur les crêtes ou juste en contrebas, et là, c'est un rêve de sentier, un billard quasiment, une fois dépassés les premières centaines de mètres tout de suite après la cime. En plus, je n'ai plus du tour de nausées et la fatigue a disparu ! Je me paume juste un peu après la tête de la Lave, je redescends trop tôt vers la Madone, qu'à cela ne tienne, je remonte...
- Cime du Pertus.jpg (666.9 Kio) Consulté 1315 fois
On arrive à la baisse de Férisson, puis on redescend sur la route de la Madone par un sentier très correct où il y a de bonnes portions courables, mais aussi pas mal de pièges, cailloux, souches et racines...il faut faire un peu attention. Toute cette partie depuis la cime de la Valette est franchement super, sans doute l'une des plus agréables sur le parcours.
Et c'est là que tout est allé mal. Plus d'eau, donc passage par la Madone obligé, j'en ai profité pour manger un peu et trouver du monde que je connaissais, complètement par hasard.
Mais pour monter à la cime du Pisset, j'ai eu la flemme de redescendre chercher le tracé officiel (et perdre 200m de D+ pour me les refarcir ensuite), j'ai donc pris le sentier direct de la Madone au Pisset. Très très raide et moins sympa que le premier du matin, quantités de racines, cailloux, pommes de pin roulantes, par contre j'étais en meilleure forme.
Et puis à un embranchement, je me gourre, je suis le trait jaune (QUI a peint cette putain de marque jaune au mauvais endroit bordel de merde???)
Elle m'emmène nulle part, ou plutôt sur un faux sentier qui ne va nulle part, au-dessus du vide. Quand je m'en rends compte, je réalise que je dois faire demi-tour, et là, je suis tapie dans la pente, en me disant que ma dernière heure est venue. Brague spirit doit bien imaginer... je pense aussi à ce petit couillon de montagnard du forum camptocamp et je me dis que s'il me voyait il serait requinqué comme jamais !
Bref, je me pose à l'embranchement, mais j'ai l'impression que l'autre sentier est détruit, en plus il y a un chamois qui s'amuse à me balancer des cailloux au-dessus, je ne comprends rien à la carte (gros manque de lucidité, c'est pas bien compliqué comme je le verrai au retour une fois à la maison). Bref, j'en ai marre, je replie tout et je redescends vers la Madone par ce sentier merdique à souhait, et de rage une fois en bas, je continue carrément par la route pour me défouler, 12km et plus de 900 m de D négatif en courant, je vais avoir mal aux cuisses. A St Martin je suis calmée.
Mais bon, pour info, la 1ère partie, avec la variante Madone-Pisset (mais ce sont quasi les mêmes chiffres par l'autre chemin), c'est quand même 1400 m de D+ pour 13,5 km. Voilà voilà, ça va piquer au cas où vous en auriez douté !