Papy a écrit:(attention pour l'iso... Ce n'est pas 200/250 mais cela peut monter à 300 suivant certaine littérature...)
Dans le langage courant, les boissons sportives sont dites « isotoniques » mais ça signifie pas qu'elles le sont.
Selon ma référence (reprenant d'autres non lues), d'un point de vue physiologique, l'absorption optimum d'eau/nutriments intervient avec boisson légèrement hypotonique à 200-250. Une question de vitesse de passage et vidange estomac, j'imagine.
Là où y'a peut-être un biais, c'est quand la référence prétend/reprend que c'est le mieux pour une boisson sportive. En effet, la maximisation des apports glucidiques rend peut-être plus "efficace" une boisson plus concentrée, même si la digestion est
légèrement ralentie.
Vers 300, (c'est à dire 280-320?), la boisson est isotonique ; ce serait moins optimum (notamment pour hydratation). A ce niveau d'équilibre osmotique avec le plasma, l'absorption et la vidange (gastrique) sont
un peu ralentis. Mais c'est peut-être plus rentable pour le sportif car ça lui permet de maximiser les glucides. Et y'a peut-être pas trop d'inconfort pour la CAP.
Sinon je comprends la problématique de fiabilité/différence entre les sources scientifiques. Mais bon, flemme.
Cela va permettre à chacun d'estimer SON niveau personnel d'absorption car j'ai des pisseux à l'aiiiiise avec plus de 300 !
Oui.
Au niveau 300, j'ai mis "boisson isotonique" et couleur bleue. C'est pas le "rouge" du danger. Et pour du vélo sans déshydratation importante, 400 va peut-être bien.
Et pour de la rando, 700 c'est peut-être mieux.
Faut que j'améliore les textes et explications, pour faire mieux comprendre ça. Une option pour sélectionner son sport ?
Il n'est pas tenu compte, me semble t il, du fait que l'augmentation d'une osmolarité n'est pas une droite ? Mais plutôt une courbe ?
Si, en partie.
Et je rebondis également sur les interventions de Wolfgang et Nine14...L'osmolarité, c'est le nombre de molécules/ions
par litre de solution finale, et non par litre d'eau ajoutée.
Sur cette nuance eau/solution vous pouvez comprendre certaines variations non linéaires de l'osmolarité. Si vous diluez 80g. maltodextrine dans 1 litre d'eau => solution de 1,06 litres. Donc le nombre de molécules dans 1 litre de solution (mmol/l.) sera inférieure à celui contenu 1,06 litres de boisson.
Par contre, dans la dilution interviennent d'autres mécanismes physico-chimiques, qui expliquent aussi les courbes. Les interactions des molécules avec H20, dissociation de molécules pour en créer de nouvelles, donc le nombre d'ions varie selon dilution, donc l'osmolarité, etc.
Une source signale ainsi la grande variation osmo pour la dilution des jus de fruit. Expliqué brièvement comme des interactions H20 avec les composants organiques des fruits.
Et ces interactions sont difficiles à estimer et donc calculer (notamment avec des solutions complexes genre sang, jus de pomme...). Là on en vient aux méthodes d'estimation de l'osmolarité d'un liquide : ce qui est le plus fiable (pour liquide complexe), c'est l'analyse d'un échantillon. Y'a différentes méthodes de mesure expérimentale (point de congélation, etc), mais ça reste de l'estimation. Bref, l'osmolarité est une valeur plus ou moins théorique, plus ou moins calculable.
Pour le sodium, je calcule le nombre de molécules. Pour le malto, je calcule d'après des données d'osmolarité par gramme. Pour les jus de fruit, j'estime d'après des mesures. Pour le miel, j'estime selon la composition en glucides et minéraux.Ceci écrit comme nous ne sommes pas à 10mmol/l près...
Parle pour toi !
Pour faire plus sérieux, j'ai projet de faire des ajustements sur les variations d'osmo. Transformer les droites en courbes (régression non linéaire). Mais faut que je trouve le temps et... des mesures réelles.
Sinon ajouter le calcul d'estimation d'erreur, genre "osmo 221 ±7". Assez pertinent pour distinguer les estimations simples (malto+eau ±5) des estimations vagues (miel de sapin+eau ±20).
Nine14 a écrit:Je crois qu'on peut ignorer la nuance OSMOLARITE - OSMOLALITE, au moins pour les produit qui se dissolvent dans l'eau.
Je pense même que l'outil de Soren en tient compte.
Le calcul prend en compte le volume final d'eau ajouté (mais pas le poids de la solution).
Mais je suis pas sûr que c'est ça la nuance osmolarité-osmolalité et que ça corrige cette simplification. Je me souviens plus, faudrait que j'étudie le sujet.
Aussi j'ai cru comprendre que la simplification marche pour des solutions "très" diluées, mais je suis pas sûr qu'une boisson sportive soit dans ce cas.
Y'a aussi le problème de dilution incomplète (saturation), non pris en compte.
L'outil, c'est un joujou pour moi. Je peaufine petit à petit, suivant mes lectures, quand je découvre une mesure d'osmo pour un truc buvable (lait), ou un nouveau détail de calcul. C'est surtout un effort de recherche documentaire.
J'voulais pas pourrir le post initial avec du hors-sujet ; j'aurais peut-être dû créer un nouveau sujet.