Déjà 5 étapes sur la Transe-Gaule, un must de la course de grand fond par étape. Vous connaissez le principe (ou pas) : on part d'Armorique et on oblique vers Sainte-Affrique pour filer en Méditerrannée. Quand je cite Sainte-Affrique ce n'est pas tant pour des raisons d'itinéraire, que pour rappeler que certaines étapes font penser à des petits Millau. Pour les prétendants à la finisherie, il s'agit d'enchaîner de forts kilométrages en ménageant la mécanique. Parmi les coureurs quelques vieux briscards de l'exercice, mais également du novice, frétillant et ingambe, tout du moins au début.
D'un point de vue sportifiant l'édition 2011 s'annonce surgonflée en têtes d'affiche avec deux anciens vainqueurs (dont Jean-Jacques Moros), l'un des deux étant également recordman du truc (le Teuton René Strosny). Citons également Thierry Douriez, un musculeux de la foulée sans fin.
Chez les dames, beau crêpage de chignon en vue, entre Carmen (Hildebrand), diva germaine bien connue du pafouléipède commun et Catherine (Massif), gauloise renommée qui s'illustra l'an dernier en tentant le hold-up sur les lauriers promis à Bibi Bec.
Après cinq étapes on note que le Gaulois Moros affiche une large banane et semble en orbite pour une tentative de record. On rappellera que René le détient avec 12,181 de moyenne horaire.
Chez les meufs, la Teutone Hildebrand est partie sabre au clair et casque en pointe, alors que la Massif assure (vous vous en doutiez).
A suivre...