Récit de la course : Marathon de Paris 2008, par ogdul

L'auteur : ogdul

La course : Marathon de Paris

Date : 6/4/2008

Lieu : Paris 16 (Paris)

Affichage : 1630 vues

Distance : 42.195km

Objectif : Pas d'objectif

8 commentaires

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Paris, deuxième...

Marathonde Paris 2008

 

15 avril 2007, pour la première fois à Paris,et je pensais aussi pour la dernière fois car lorsqu’on a fait un marathon dansune ville, on aime en changer, car il faut varier les plaisirs n’est-cepas ?! ;-)

 

Et puis, mon asso, la fameuse association decourse à pied de st jacques, réputée nationalement pour son ambiance, a proposéà ses adhérents de se rendre sur le MDP en avril 2008.

Après trois marathons en solo, je ne pouvaispas rater l’occasion de me rendre sur un tel événement en groupe pour partagerles rires, les préparatifs, les doutes et les émotions s’y référant…

 

J’avais gardé un souvenir mitigé du MDP 2007,surtout à cause de la chaleur, la fin du marathon sous 28°C, vraiment dur, etsurtout difficile de rebondir ensuite, j’avais couru bien peu les 5 semainessuivantes.

 

Qu’allait-il en être du cru 2008 ?

 

Préparatifs en groupe, merci Hélène pour leplan, déjà rien que ça c’est du bonheur, parce que les séances de piste seul,c’est franchement dur dur…

 

On arrive à quelques jours du marathon, pastrop de douleur à part ce syndrome de l’essuie-glace qui me titille depuisquelques mois maintenant, mais bon ça va tenir.

Une petite pensée pour Daniel, qui s’estblessé pendant la prépa, mais qui a quand même tenu à nous accompagner pournous encourager, un grand et gros merci à toi Daniel !!!! Merci aussi pourle dopage à base de jus de raisin la veille du départ ;-)…

 

5 avril 2008, je rejoins le groupe de l’assoavec Fanny au village marathon, traversée express, j’en oublie mon tee shirtsouvenir, de toutes façons ce n’est pas grave, ma tête est remplie d’image dece nouveau marathon…

 

Distribution des mobil homes, avec Fanny nousavons droit à la suite du mobil home 52, merci les gars c’est sympa. Nuit« un peu » fraîche, mais en règle générale on ne dort jamais bien laveille d’un marathon…

 

Petit déj à base de gatosport, et une infusion« Maroc », merci Daniel, faudra que je teste les infusions « jambeslégères » la fois prochaine ;-)…

7H30, tout le monde dans le bus, j’en profitepour remercier Hélène et Alain pour l’organisation et la logistique, tout cequi a permis que du début à la fin tout s’est déroulé à merveille, millemercis.

 

Entré dans le sas avec le tee shirt techniquearboré du dossard, le tee shirt « jetable » qui tient chaud enattendant le départ (d’ailleurs il fait tellement froid qu’on va le garder unmoment le tee shirt qui tient chaud…), et le sac-poubelle au cas où une aversepointe le bout de son nez.

Au passage, on a eu de la chance quand on voitla météo parisienne du lendemain avec la neige…

8H45 c est le départ mais pas pour nous,environ dix minutes d’attente pour passer la ligne, dix minutes aussi à éviterles bouteilles, tee shirt, pulls, gels et autres détritus qui jonchent le sol…

8H55, ça y est c’est parti !!!! Nousconstituons un groupe de cinq, non pas les jacksons five, mais plutôt les« jacquesons five » : Hélène pour son premier, ainsi que Pierrick,Said notre métronome (quelle humilité que de nous coacher, nous accompagner surces 42 km sur un temps prévisionnel de 4H30, lui qui a déjà couru un marathonen 2H50, toujours à jeter un œil à droite et à gauche pour voir si tout lemonde suit, Sylvie pour son deuxième et moi-même).

 

Quel bonheur que de partager un marathon àplusieurs, les kilomètres défilent, je les vois à peine passés, le premier semiest avalé littéralement, à allure constante, hormis les pauses pipis, ben ouifaut bien s’arrêter ;-)… et les ravitos aussi où on établit une stratégiede s’arrêter sur les deuxièmes parties de stand où il y a moins de monde afind’éviter qu’on perde l’un des notres… Il est des noootres, il a bu son verrecomme les auuutres, oups je dérape, revenons à nos moutons…

 

Les kilomètres défilent, mais bon, je commencequand même à sentir les jambes durcir, toujours cette satanée douleur au genougauche, et une ampoule en formation sous le pied droit depuis le 19èmekilo.

 

Paris est vraiment magnifique, grandiose, quede beaux monuments, avenues, ….et une mention particulière pour les quais deSeine : superbe !

Les petits faux plats à la sortie des ministunnels, on est content d’arriver au ravito suivant, de faire quelques pas enmarchant et de se restaurer.

 

On est en pleine euphorie, des personnes dugroupe proposent d’accélérer à partir du 37ème kilomètre, lesdingues je me dis, on est au 32ème et quand je pense à la fin de mesmarathons précédents je suis bien loin de pouvoir accélérer au 35, 36, 37,… èmekilo, au contraire même…

 

Arrive le 37ème kilo, Hélène etSaid partent un peu en avant, dix, vingt, trente mètres d’avance, allez, jedécide de m’accrocher, et je fais un kilo ou deux en leur compagnie juqu’aumoment où Sylvie nous rejoint à son tour du diable Vauvert à une vitessekenyannesque, on ne l’arrête plus… Je m’accroche de nouveau et nous voilà partipour les deux derniers kilos de folie, en accélérant toujours un peu plus, onfinit à bloc, de l’inimaginable pour moi de finir un marathon en accélérant surles derniers 5000 mètres…

 

La ligne d’arrivée approche, ça y est on l’afait, c’est génial, au final 4H21’15’’, heureux heureux heureux….

Quelle émotion, quel partage, quelle joie devoir Hélène et Pierrick qui viennent de boucler leur premier marathon, lesfrissons et les larmes à l’œil sont bien présents, si si j’ai bienvu ….. ;-), c’est magique !

 

Que serait cette fête sans nos supporters,ceux qui vous donnent des ailes dans le dos quand les jambes commencent àsouffrir, qui mettent l’ambiance dès le départ, et nous proposent des boissonsde récupération post marathon à base de jus de raison aussi (merci Patrick).

Une mention particulière pour ma ptite Fannyqui m’a beaucoup apporté avant, pendant et après le marathon et qui a vécucette fête de l’intérieur…, merci merci merci.

Enfin, une pensée pour notre Président quinous a accueilli au retour et qui m’a raccompagné « at home ».

 

Memento mori et ultima forsan…

8 commentaires

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 10-04-2008 à 22:45:00

J'ai vu toute cette joie quand je suis resté sur la ligne d'arrivée un moment. Des équipes, des couples, des amis, c'était super. Bravo pour ton marathon.

Commentaire de calimero posté le 10-04-2008 à 23:04:00

C'est beaucoup de joie et de plaisir que tu fais passer dans ton cr!

Bravo pour ta joie, ton courage et pour ce nouveau Marathon en temps que Finisher!!

Commentaire de moumie posté le 10-04-2008 à 23:12:00

Bravo pour ta course.
Une question qu'est ce que c'est le symptôme de l'essuie-glace?

Bonne récup
Moumie

Commentaire de Khanardô posté le 11-04-2008 à 10:24:00

C'est vrai ue ça doit être sympa de courir le MDP en groupe, avec des potes.
Pour une prochaine édition, ou sur toute autre course, repère les buffs rouges et les casquettes rouges ou blanches, n'hésite pas à venir courir avec les kikous !
Merci pour ton récit.
Alain

Commentaire de hellaumax posté le 11-04-2008 à 10:31:00

Très joli récit de ton marathon. Tu as bien fait de revenir dans la capitale, tu vois.
Amicalement

Commentaire de cat2513 posté le 11-04-2008 à 13:11:00

Bravo pour ta course et pour ton courage (douleur au genou).
J'ai beaucoup aimé ton récit qui décrit parfaitement les sentiments ressentis pendant ton marathon.
bonne récup.

Commentaire de ogdul posté le 11-04-2008 à 18:19:00

merci à toutes et à tous pour vos commentaires, c est vrai que j ai bien fait de revenir dans la capitale :-))
je repérerai les kikous une prochaine fois ;-), il y en aura sans doute au semi raid du golfe du morbihan...
et enfin pour repondre à la question du syndrome de l essuie glace, c est le frottement de la bandelette du fascia lata, qu on appelle maintenant le tractus ilio tibial, sur le condyle externe du fémur, et dont le rythme de frottement est au rythme de ta course, car une fois en avant du condyle, une fois en arrière comme un essuie glace. ce frottement peut entrainer une inflammation sur la face latérale de ton genou, pathologie très fréquente chez les runners...
a bientot à toutes et à tous pour de nouvelles aventures :-))
arno

Commentaire de wil14 posté le 12-04-2008 à 14:17:00

ca doit être sympa de courir un marathon en groupe comme ca, bravo à toi et tes compagnons!

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