Cr semi de la Brière 2010.

J’avais déjà fait ce semi en 2007, très sympa, dans la campagne briéronne avec même un passage à côté du marais.

http://www.kikourou.net/recits/recit-4755-semi-marathon_de_la_briere-2008-par-la_tortue.html

C’est un chouette parcours, bien roulant. C’est à ce jour mon meilleur temps sur la distance (1h39), fait en pleine préparation marathon, avec  beaucoup de spécifique sur la distance.

Cet année le club de tri (TCN) est basé au Pouliguen pour son stage annuel et l’entraineur a mis au programme le 7km pour la séance du dimanche mati. 7km ? C’est l’échauffement ça, j’arrive à décider la Baleine de s’inscrire sur le semi avec moi. J’y vais sans aucune préparation spécifique, juste pour voir où j’en suis physiquement, sachant que je me sens très bien à l’entrainement en CAP et en vélo depuis que j’ai allégé la carcasse de quelques kilos !

Le samedi du stage a été un peu chargé mais très peu intensif : 2 sorties vélo de 40/50 km chacune et une sortie CAP d’1h au train en fin d’AM en enchainement. Le soir, rien de tel pour récupérer qu’un bon plateau de fruits de mer dégusté sur le port du Pouliguen (le « garde-côte », tout au bout de la jetée du port a changé de proprio, le rapport qualité/prix y est irréprochable, vous pouvez y aller sans crainte).

Dimanche matin, je rejoins les stagiaires à la colo qui les héberge par un petit footing de décrassage de 30’ environ. Les jambes sont lourdes et les sensations mauvaises. Dans la voiture de la Baleine qui aura été mon chauffeur tout le we, j’en suis même à me demander si c’est une bonne idée ce semi. !? Bon on verra bien…

Le temps est superbe, le soleil brille et le vent de la veille est tombé comme souvent en bord de mer la nuit. Echauffement succinct avec la Baleine. On ne voit pas l’Ourson dans le sas de départ. ET on part complètement du fond. Résultat gros bouchon pendant le premier km bouclé en 4’55, donnés par mon GPS de poignet que j’utilise pour la première fois en course (très pratique d’ailleurs l’affichage automatique des temps au km et plus précis que le marquage des organisateurs un peu aléatoire sur certains panneaux).

La route s’éclaircit devant moi et je peu courir plus vite, et alors que ce matin au réveil, les jambes étaient lourdes, maintenant e elles sont toutes légères ! Bon à savoir, un p’tit footing à jeun permet de mettre les muscles et état de marche plus efficacement qu’un échauffement juste avant le départ.

Après 3 km en 4’30, je décide de lever un peu le pied, car c’est mon timing sur un 10km, et j’ai peur de coincer à cette vitesse là. Jusqu’à la mi-course, je vais donc rester en 4’40 au kilo environ, en essayant de rester « facile » sur la foulée.

Après le 11^ème km, je suis avec un gars avec qui on papote et on accélère même  sans s’en rendre vraiment compte. Résultats les km sont tournés en 4’30 environ.  Km 16, la course commence, j’arrête de papoter et j’essaie d’allonger la foulée, mais sans trop forcer quand même car j’ai un ischio qui siffle. Je tourne en 4’25 environ, avec un dernier km en 4’15 pour finir au « sprint » en 1h36’40. Presque 3’ de mieux qu’il y a deux ans. Ce temps me donne des idées sur le court, et je vais même retenter un chrono marathon en fin d’année après la saison trail/tri (14/11 sur Nice-Cannes)

Je passe par le sas d’arrivée rapidement pour récupérer un très voyant  t-shirt jaune DDE et un coupe-vent superbe gagné au tirage au sort des numéros de dossard.

Je loupe encore l’Ourson, je récupère la Baleine et on file à la colo où les « p’tits joueurs » du 7 km nous attendent pour le déjeuner.

L’après-midi, 85 km de vélo histoire de digérer tout ça et fin d’un stage très sympa  et conviviale !

Merci à la Baleine pour sa compagnie et son co-voiturage tout le we !

bien amicalement

la tortue