L'auteur : guirlande
La course : Trail du Mont-Saint-Aubert - 28 km
Date : 31/1/2010
Lieu : Kain (Belgique)
Affichage : 2580 vues
Distance : 28km
Objectif : Pas d'objectif
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Que dire de cette première expérience sur un vrai trail court si ce n'est qu'on m'y reprendra.
Certes je ne crois pas encore que j'en ferais une activité joggisitique à plein temps mais une chose est sure, je reviendrais au Mont-Saint-Aubert.
C'était la journée des premières. Premier trail (le trail des collines est un bon avant goût mais pas dans la même catégorie je pense), inauguration de mes Kalenji Kapteren 100 ainsi que de mon nouveau joujou Polar RS300 x G1.
Dans l'optique de ce trail mais aussi des réjouissances de mi-mai, j'avais suivi ce que je qualifierai de bon entraînement en janvier avec, avant ce trail 213 km avalés tant en côté qu'en rythme ou en endurance.
Je ne fais pas du tout de ce trail un objectif même si il permettra de jauger de la forme à deux semaines du début de la préparation Steenwerck. S'amuser aujourd'hui, gérer, et ne pas se blesser (ce qui est presqu'une gageure avec le gel sur les pluies des derniers jours).
En partant du postulat (discuté par ailleurs) que 100m de dénivellé équivalent à 1 km de plat c'est 40 bornes qui nous attendent aujourd'hui. Alimentation marathon donc avec gateau sport le matin, boisson d'attente, 4 gels endurance et deux énergie.
Les conditions sont idéales avec un beau soleil sur les paysages enneigés du Mont. Le vent sera un peu génant sur certains passages découverts mais rien d'impossible.
J'avoue que je ne suis pas rassuré au départ de ce qui devrait être mon 4e temps de course avec Millau et mes deux marathons depuis 5 ans que je pratique.
Mais soit on y va. Haka des Bouca (et non Boucau) et on est parti en descente. Consigne à moi-même: ne pas m'emballer dans cette première expérience.
Les 450 concurrents au départ font que les 4 premiers bouchonnent mais pas de souci ça me bride naturellement. Certains passages sont déjà bien glissants. Vers le 3e km on comprend à quelle sauce on va être mangé avec un raidillon d'environ 300 m pour revenir sur le sommet du Mont au tous les coureurs que je vois marchent.
On repasse sur le tapis électronique au 4e km et je n'en mène pas large à ce moment. Les jambes ne tournent pas. Le fruit d'un départ à froid???
Le terrain est on ne peut plus varié. On passe sur 50m d'ornières très profondes et boueuses à un terrain gelé, d'une prairie à un sentier, d'un flanc de coteau à un sous bois,...magnifique. L'organisation est impeccable pour qui est un peu effrayé du hors piste. Tout est vraiment impeccablement fait pour qu'on ne pense qu'à mettre un pied devant l'autre et recommencer.
Au fur et à mesure des kilomètres je me sens mieux mais je reste à un rythme de maîtrise totale pour souffrir le moins possible. Les 13,6 km de la première boucle seront en fait plus longs ce qui me fera craindre une distance totale de 30 bornes mais il n'en sera rien (29,3 km). Très amusante l'idée du ravito....
Le retour sur le tapis à la fin de la première boucle se fait en remontant la piste de luge du Panoramique et les escaliers du dit panoramique. Les cuisses étaient littéralement tétanisées. Ce sera mon passage le plus dur.
Sur les 450 coureurs au départ, 199 continueront sur la deuxième boucle. Je ne le savais pas à ce moment là mais j'étais 179e en 1h54. Il restait bcp de concurrents derrière mais il s'agissait de personnes du 14 :-(((.
Soit, je sais que les 700D+ des 14 premiers km ne seront plus que 400 sur la deuxième boucle majoritairement sur la fin.
Les passages courus sont maintenant plus longs et je peux voir maintenant si l'entraînement paie. Je ne ferai en effet que remonter sur cette partie (28 concurrents selon le classement).
Si le dénivellé est moins important, il faut faire face au dégel et aux passages boueux, voire très boueux, voire dans l'eau...
Rien d'insurmontable en soi mais avec les kilomètres les appuis sont moins francs. Les franchissements de fossés sont à faire prudemment.
Je cours dès que je peux et gère aux endroits les plus délicats. Les 4 derniers kilomètres après le dernier ravito feront très mal aux jambes et me rappelleront les sensations de Millau. le moteur en parfait état mais la carrosserie qui grince.
3h37 à l'arrivée et très content. Je confirme que musculairement, je me sens très proche des sensations du marathon. Au niveau intensité c'est très différent. 151 pulsations au final relèvent plus de la gestion. A réessayer en mettant un peu plus les gaz (notamment sur le première boucle où à mes yeux j'ai peut être mis un peu trop le frein).
Expéreince pleinement positive en tous cas.
Mes petites Kalenji à 35€ m'ont donné satisfaction. Quant au Polar, je ne peux pas juger totalement puisque la pile d'origine dans le capteur GPS m'a laché à deux kilomètres du but. Ca semblait toutefois cohérent. Petit souci de captation toutefois vers le 7e km. A revoir dans d'autres conditions.
1 commentaire
Commentaire de benoitb posté le 02-02-2010 à 18:09:00
Merci pour ce récit, je reste un fidèle lecteur de ta prose dont j'apprécie toujours autant le style !
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