Attention, récit non conventionnel … Du moins pour moi !

En effet, pour une fois, je vais mettre de côté les chiffres et les analyses cartésiennes, pour laisser place au qualitatif et à la description des sensations. A cela, 2 raisons, chacune étant suffisante en soi :

-         1^e, je suis actuellement en pleine préparation marathon, et ce 15 km du Perreux-sur-Marne constitue avant tout une séance d’entraînement sans ambition chronométrique

-         2^e, j’ai oublié mon chrono, donc pour les temps de passage … Faudra repasser ! 

 

Depuis la fin des vacances, soit depuis mi-août, j’ai entamé une préparation spécifique en vue du marathon de Toulouse fin octobre. Soit 11 semaines au programme. Les inhabituelles 5 séances par semaine causent bien du tort à mes pauvres jambes.

D’une certaine manière, ce 15 km, que j’espère boucler entre 1h03 et 1h05 quand même, représenterait presque une séance cool ! 

 

Avant le départ, rencontre sympathique avec Heyo (allez donc voir ses temps, c’est très impressionnant). Discussion avec Franck, venu distribuer des flyers pour le nouveau magasin d’Agnès. Et malheureusement, rencontre ratée avec Le Yannou. Ce sera pour une prochaine fois.

 

Pas de chrono donc, qu’à cela ne tienne. Les sensations peuvent donc se résumer à :

-         Un départ pas facile à négocier, avec une côte non négligeable dans le 1^er km. 

-         Suivi d’une 1^e descente qui fait du bien, pour retourner en bord de Marne. Vive les descentes !

-         Entre le 3^e et le 4^e, petit coup de mou, mais je finis par relancer quand même.  Car  faudrait pas exagéré, j'ai un déjeuner en famille à midi, s'agirait pas d'être en retard ! 

-         Vers le 6^e, la deuxième côte, ou plutôt le long faux plat montant, aidant, les jambes se font déjà lourdes. 

-         Arrive la fin de la 1^e boucle. Les sensations sont bonnes, je vais essayer aussi d’aller au moins aussi vite sur la 2^e boucle. Après tout, autant d'entraîner à fond.

-         J’en profite pour tester un gel acheté la veille chez Agnès (Avis pour l'intéressée : Le citron, il est passé à peu près correctement, voilà pour le retour d'expérience )

-         Survient alors un phénomène inattendu : A l’issue de la côte-descente, franchie pour la 2^e fois, je me retrouve isolé. Personne devant, personne derrière. Mais où sont-ils tous (Oui, je sais loin devant pour certains ...) Pendant près de 5 km, je ne double guère qu’un unique concurrent, sans avoir personne dans mon dos. Les policiers ouvrent et ferment la route autour de moi aux carrefours ! Situation cocasse vue la distance.

-         Dans le final, je rattrape et double quelques autres coureurs (3 pour être précis).

-         Et finalement, c’est en 1h02mn49 que je franchis la ligne à ma non montre. Assez surpris à vrai dire.

 

Forcément, j’en suis très satisfaisant, je pensais que mes jambes me freineraient plus. Et puis après mon record (mérité) sur semi à Nogent en mars, mon record (suspect) sur 10 km autour du Lac Daumesnil en juin, voici mon 3^e record de l’année … Et pour cause, c’était mon tout premier 15 !

 

Allez, c’est pas tout ça, retour à l’entraînement. Encore 7 semaines avant Toulouse …