Je n’ai pas pour habitude de refaire les courses d’une année sur l’autre. J’aime bien varier les plaisirs ! Mais en cette fin Août, le seul trail qui me convient géographiquement, c’est le Bélier. Ça ne m’avait pas déplu l’an dernier alors on y retourne !

 

Arrivé sur place vers 8h30, je récupère mon dossard. Jean-Louis est déjà au top pour les photos et va me suivre au maximum sur la course.

 

Je me change et par m’échauffer avec seb mich qui, comme moi, va aussi faire les Templiers. On croise alors mes parents et ma sœur qui viennent d’arriver et qui eux aussi sont venus suivre dans cette belle région!

 

 

A 9h30, au son des cloches de l’église, le départ est donné pour plus de 650 coureurs ! ça fait un beau peloton dans lequel je repère, loin devant, Ludovic Pelle et Marc Maroud.

Je sais qu’il faut partir vite sur le premier kilomètre car ensuite c’est un single track et on peut vite se retrouver coincé à marcher… Pour ne pas me faire enfermer, j’accélère donc et je me positionne dans les 50 environs. La montée se passe bien, je me fait doubler mais je double aussi. Je cours presque tout le long, j’ai la forme on dirait !

 

On ressort alors du bois. Je passe devant le panneau 5km en 28min. Il me semble que l’an dernier j’y étais en 38… Je suis donc bien plus vite ! Petit single vallonné, toujours sur un bon rythme. On ressort alors sur la route et on passe devant l’objectif de Nico (www.nico-laclusaz.com).

 

On fait alors une superbe descente, très courte mais assez raide

 

 

, et on se retrouve au bord du lac des Confins.

 

 

La famille est là pour m’encourager. « Allez Alex !!!! » ce que les autres spectateurs présents se mettront aussi à crier ! C’est trop bon ! Je suis alors 40^e.

On fait donc le tour de ce petit lac puis une petite montée jusqu’au ravito.

 

Ensuite on est la plupart du temps sur une large piste, qui monte, qui monte… Je sens que j’ai beaucoup donné sur cette première partie de course. Je décide donc de ne pas faire le forcing à essayer d’accrocher et je cours à mon rythme, discutant à l’occasion avec un jeune coureur.

Nous voilà maintenant au Crêt du Merle, séparation entre l’agneau qui est la petite randonnée et le Bélier.

Une descente très rapide sur le goudron puis on bifurque à nouveau sur une large piste.

 

Et là, un peu plus loin, c’est le drame ! Un coureur arrive en sens inverse nous disant qu’on s’est trompé ! On se retrouve une vingtaine à hésiter, sans savoir quoi faire ! Quelques uns font demi-tour, les autres, nous continuons. Nous devons alors remonter droit dans un champ, très pentu et en pleins soleil. Les minutes s’envolent… De l’énergie aussi !

On rejoint alors le sentier normal et on voit passer beaucoup de coureurs ! A priori j’ai perdu énormément de place, une trentaine d’après le pointage suivant d’un spectateur !

 

Je suis alors extrêmement déçu et j’ai du mal à me motiver. Je continue quand-même ma route, sur un joli petit single track. On fait ensuite un bout de route, celle qui monte au col des Aravis, puis on reprend à nouveau un sentier. Je double quelques coureurs, mais j’ai du mal à relancer, à retrouver un bon rythme.

 

Puis on arrive au pied de la dernière montée, la plus dure avec celle du départ. D’abord sur une large piste à faible pente, j’ai du mal à courir. Un seul coureur me doublera, les autres marcheront. Puis on se retrouve face à un mur. La montée continue jusqu’à un premier ravitaillement. On sort alors de la forêt pour terminer la montée sur une large piste, en plein soleil. Je retrouve un peu des jambes et j’arrive à courir sur de bonnes portions, et même é doubler un peu. Enfin le sommet, Beauregard, au 23^e kilomètre. Derrière il ne reste que de la descente !

Je me sens bien maintenant, j’arrive à tenir un bon rythme, que ce soit sur les portions roulantes ou moins. La toute fin de la descente se fait sur un sentier très technique et pleins de cailloux. Mais je file à toute allure vers l’arrivée. Je doublerai au moins une dizaine de coureur dans cette descente.

On rejoint alors le goudron pour les 500 derniers mètres.

 

 

Et c’est enfin l’arrivée !

 

 

2h31m40s, presque 5 minutes de plus que l’an dernier, mais combien de perdu dans le champ ? En tout cas je me classe 69^e sur 637 classés donc je suis quand-même satisfait.

 

 

Je l’ai quand-même mérité ma bière !