L'auteur : dje94
La course : Championnat du Canigou
Date : 2/8/2009
Lieu : Vernet Les Bains (Pyrénées-Orientales)
Affichage : 2730 vues
Distance : 33km
Objectif : Pas d'objectif
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Sincèrement j’ai hésité longtemps avant de poser un récit sur la course du Canigou, et la seul raison est le temps que j’ai mis (surtout parce que je suis loin de ce que m’étais fixé) mais bon je vais pas faire ma star quand même, alors voila comment j’ai vécu le truque…..
Arrivée le vendredi à perpignan direction le village ou ma mère vie pour la nuit et un samedi tranquille.
Dimanche levé 4h20 et direction Vernet les bains
A 6h30 je me rapproche de la ligne de départ.
Pour cette course je me suis fixé 4h30 mais au fond de moi c’est objectif 4h10 environ, et pour avoir une idée j’ai un temps de référence de 1h07 au 8eme Kms environ.
Le départ est donné et cela monte déjà en direction de casteil, j’en profite pour me placer est doubler du monde, à ce moment la je ne me doute pas de ce qui m’attend
direction casteil
Une fois le bitume quitté cela devient plus raide, j’alterne marche rapide et course et ça fonctionne pas trop mal, mais je commence à prendre conscience de la difficulté de cette course (oui je déteste les montée mais ça je le savais déjà)
un effet qui reprsésente bien dans quel etat j'etais
Nous arrivons à marialles km 8.73 le fameux temps repère que j’avais, je devais essayer de passer en 1h07 environ et je passe en 1h11, je me dit que ça va et que je suis sur les base de 2h40 au sommet (ouais bon ça sera le seul moment ou je me prendrai pour un bon lol)
Je pourrai détailler un peu plus mais j’avoue que j’ai un peu oublié certain passage
Nous sommes maintenant au 14eme Kms et c’est la que la galère commence pour moi (bon et d’autre aussi mais comme c’est moi qui raconte c’est ma galère)
Nous sommes sur la partie du parcours qui mène à la cheminée, donc au sommet du Canigou, la première partie n’est pas spécialement pentu, mais je ne cour quasiment plus, fatigue ou habitude de marcher….
Mais pour le moment je ne me fait pas trop doublé, sûrement que j’étais pas trop mal jusque la.
Puis cela ce corse, ce n’est plus de la course nous devons enjamber de gros rocher ou de gros cailloux ça dépend du terme qu’on emploie.
Plus je monte et plus mes cuisses me font mal, la tête ce met aussi tourner, l’altitude sûrement, étant à l’agonie, je monte et me serrant sur la droite, pour ne pas gêner les coureurs plus rapide.
Me voila au pied de la cheminée, il y a un peu de monde mais ça va.
La aussi je monte comme je peux, un coureur est assis, il souffre d’une douleur à la cuisse, je m’arrête pour l’aider à s’étirer (et puis ça me permet de souffler aussi)
En montant je discute avec une femme qui m’entend dire que je déteste la montage, elle me demande d’où je viens, je lui répond de paris, et la elle me dit « pourquoi tu pensais que ça allait être plat….ouais bon désolé mais je sais ce qu’est une montagne, alors je lui répond que de toute façon il faut tout essayer (comme course je veux dire) cette réponse à l’air de la surprendre un peu…
Une fois au sommet je suis comme le Canigou je suis dans le brouillard (3h15)
C’est le moment de descendre et le début est aussi technique que la monté
En descendant un gars me demande de me pousser mais pas très gentiment, j’aurai peut être du le pousser dans le ravin…..
Juste après qu’il m'ait doublé je saute un rocher et en percute un autre avec le tibia, bon je vous évite le p…….
Je ne cherche plus le chrono mais simplement à finir, je m’arrête au ravito, je me pousse quand des coureurs plus rapides sont derrière moi
Nous rejoignons une partie qui me convient mieux le terrain est moins accidenté et je peux laisser mes grandes jambe ce faire plaisir.
Nous croisons beaucoup de gens qui nous encourage et ça fait chaud au cœur.
Il ne reste maintenant que 3 ou 4 Kms, je suis vraiment au bout du rouleau, pour m’aider je pense à la famille à mes futurs jumelle, bon le truque à pas faire quand ça fait presque…..j’ai du mal à le dire…bon ok presque 5h00 que tu cours et que tu es très fatigué, alors les yeux me piquent, non non j’ai pas envie de pleurer c’est la poussière
Un homme m’annonce qu’il reste 1.5 Kms et que c’est du bitume, je profite d’être lancé par la descente pour garder une bonne foulée, mais franchement c’est dur, je rattrape une groupe de coureur, puis suis rattrapé à mon tour un coureur qui me dit de m’accrocher à lui pour finir, ce que je fais.
Je double même le coureur que j’avais tiré, heu…désolé, étiré dans la monté.
pas de sourir pour la photo mais de la douleur sur le visage
A 100 mettre de l’arrivé je ralenti et regarde si le coureur en question est derrière pour passer la ligne avec lui, il n’arrive pas, sûrement doit il encore souffrir de sa douleur, alors je passe la ligne pour en finir, en 5h00.55.
Ce que je retiens de la course c’est que c’est dur et que ça ne me réconcilie pas avec les montée, mais bravo aux gens qui encouragent, bravo à) ceux qui courent avec une charge de 8kg et surtout bravo aux filles pour vos jolies petite tenue, ça fait toujours plaisir de ce faire doubler, oh c’est bon je deconne.
celle la juste pour montrer ce que j'ai ressenti pendant la course
3 commentaires
Commentaire de claude 34 posté le 03-08-2009 à 13:39:00
On pourrait penser que tu es parti un peu comme un touriste ;-)
C'est une très belle course qui, comme tu l'as vu, est assez exigente.
Bravo, et 5 heures c'est pas mal.
Commentaire de knix05 posté le 03-08-2009 à 14:54:00
Trash le compte-rendu ! Tu aurais du le pousser dans le ravin ...
J'ai bien fait de faire l'impasse pour ne courir que la panoramique de Millas !
Encore bravo pour la course et les photos.
Commentaire de Sprolls posté le 03-08-2009 à 16:05:00
Bravo pour être allé au bout ! En 5h ou 8h, c'est toujours l'objectif principal. Attention par contre pousser dans le ravin est un motif de disqualification (même si c'est merité ;-) )
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