Récit de la course : Roma No Limits 2008, par dje94

L'auteur : dje94

La course : Roma No Limits

Date : 5/10/2008

Lieu : Angais (Italie)

Affichage : 599 vues

Distance : 22km

Objectif : Pas d'objectif

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roma no limits (à Anguillara Sabazia)

Roma No Limits…..une course qui n’en est plus une.18 kms officiellement mais réellement 22 kms aux compteurs des montres GPS.250 individuel, 60 équipes, 100 militaires.Un départ ou il faut partir vite si on ne veut pas ce retrouver dans le bouchon humain.En à peine 400 mètres le rythme cardiaque explose. Le départ ce fait autour d’un lac, donc sur le sable, puis deux troncs d’arbre à enjamber, un mur de paille enflammer à traverser puis de nouveau deux gros tuyau à enjamber, ensuite il faut ramper sous un grillage, comme des militaire pour ce retrouver face à obstacle fait de rondin de bois d’où il faut sauter pour redescendre et la vient le moment que tout le monde attend, 100 mètre dans le lac avec de l’eau jusqu’aux genoux.Au bout des 100 mètres il faut grimper un filet pout sortir de l’eau et arriver sur le pont.Derrière c’est une succession d’obstacle, de cote, de mur à escalader de tunnel de ronce ou il faut ramper, pour enfin revenir au départ……..La ligne passée, je me jet sur le sac contenant un gâteau, une pomme, et deux jus de fruit, ca fait du bien.Je regarde mes jambes et la je me dis il faut que je me lave, je remonte mon cycliste et hop dans le lac de nouveau pour une petite toilette avant de ce rhabiller.

je termine en 2h10 environ, probleme avec la montre à la 35eme place

 Je n’aurai au final qu’une chose à dire…. « Il faut être con pour faire une course comme ca » lol

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moi, anh dao traxel et mon père apres la course

 

j'ai utilisé le recit de la personne qui m'a permis de participer à cette course, il la vraiment bien détaillé

Tous rassemblés sous l'arche de départ, nous attendons le coup de pétard, qui va libérer les 250 participants … la paille, qui a été étalée sur la plage, environ 100m après le départ est en feu … il y a des fumigènes de toutes les couleurs qui enfument la plage … 10h … Umberto lance une fusée en l'air, c'est parti … Il faut d'abord éviter les bateaux qui sont au milieu du passage, ensuite passer sous des rondins de bois, escalader puis sauter par dessus une barricade, traverser les fameux murs de feu, passer en rampant sur un grillage, placé à 40cm du sol et recouvert de paille enflammée, tout cela en moins de 300m. Maintenant, il faut courir dans l'eau du Lac, pas très chaude, pour rejoindre un ponton,

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sur lequel nous devons grimper à l'aide de filets.

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Dès la sortie du ponton, nous montons dans la partie haute du village par un très large escalier en pierre, nous avons tous les chaussures remplies d'eau et les marches sont très glissantes … la descente qui nous permet de rejoindre le Lac est toute aussi dangereuse. Nous longeons le Lac pendant environ 800m, avec quelques passages dans l'eau, dans la vase ou au milieu des roseaux, puis nous empruntons une petite route pour rejoindre le Lac de Martignano.

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la c'est moi, j'ai encore le sourir 

D'abord, bien goudronnée et en montée, la route devient vite un chemin défoncé, avec des ornières énormes, en descente … Nous devons passer par dessus un camion, lui-même en travers de la route et ayant perdu son chargement de pneus … pas facile de courir sur des pneus éparpillés sur une dizaine de mètres, grimper sur le camion et sauter de l'autre côté, pour refaire une dizaine de mètres au milieu … de pneus … Nous pouvons courir environ 1km sans embûches, avant d'arriver près du Lac, cette fois, par un chemin au milieu d'une végétation très coupante, un peu comme des branches de houx, beaucoup y ont laissé de la peau … Une fois arrivés au bord du Lac, nous voyons une barque, dans laquelle 2 bénévoles sont là, pour nous remettre un lacet, prouvant notre passage, nous devons faire une petite bifurcation, dans l'eau pour aller le chercher, l'eau n'est pas chaude et grimpe jusqu'à la taille … Nous entrons ensuite dans une forêt très dense, nous devons suivre un labyrinthe, pour en sortir. Une belle portion de chemin nous permet de courir à un bon rythme, pendant une dizaine de minutes, jusqu'à ce que nous arrivions dans un passage très spectaculaire : une tranchée, à environ 2m de profondeur, dans laquelle il faut descendre, puis, en rampant, pendant au moins 50m en zigzagant, au milieu des ronces … impossible de lever la tête sous peine d'y laisser les cheveux … la sortie, un vrai bourbier, est fort appréciée par tout le monde. Nous courons à nouveau sur un beau chemin, mais nous devons passer par dessus trois barrières, pour continuer jusqu'à un mur d'au moins 5m de haut qu'il faut grimper grâce à 3 cordes, mises à notre disposition. Du sommet, nous entrons dans une grotte, d'abord debout, puis à genoux, au bout de 3 ou 4 mètres, dans la pénombre, à tâtons, nous entrons dans une salle voûtée dont la seule sortie se trouve au dessus de nos tête, encore une fois, c'est une corde qui va nous permettre de sortir, les bras commencent à souffrir. Pour regagner le chemin, nous devons redescendre, toujours à l'aide de cordes, une dizaine de mètres en deux fois. Pour la première fois, le sentier est à peu près plat et nous pouvons prendre un peu de vitesse, mais un mur de planche, nous stoppe net, dans notre élan, il faut passer par dessus … des ballots de paille nous attendent de l'autre côté, ça fait moins haut, pour sauter, mais le passage est à nouveau fermé par un mur de ballot de paille, seule issue, un tube au ras du sol, pour quelle longueur ?

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on ne sait pas, donc, comme les autres, je rampe et quelques secondes plus tard, je suis de l'autre côté … A ce moment là, je crois comprendre que nous sommes au dixième km … Une longue descente, sans difficultés, nous amène jusqu'à un Pont Tibétain, fait de trois cordes, une pour marcher, les deux autres, une de chaque côté, plus haute que la première, servant à se tenir debout …

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Je savais qu'après le Pont, il n'y avait plus de difficultés, enfin, plus d'obstacles, donc je me suis remis à courir tranquillement

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