L'auteur : dje94
La course : Trail Blanc - 10 km
Date : 4/1/2009
Lieu : Serre Chevalier (Hautes-Alpes)
Affichage : 2857 vues
Distance : 10km
Objectif : Pas d'objectif
Partager : Tweet
Vendredi 02 janvier 2009, après une journée de boulot rendez vous à la gare ou je retrouve mon collègue (qui au passage c’est laissé convaincre de m’accompagner pour participer à cette course)
Nous passons 10h dans le train en siège assis (super la nuit)
puis nous rejoignons la maison d’hote où nous passerons le week end, la journée sera consacrée au ski et au retrait des dossards
Le soir venu nous nous retrouvons à boire l’apéro avec des suédois et des anglais qui logent aussi dans la maison d’hote
Le jour j est enfin arrivé, après un petit déjeuné direction serre chevalier pour le départ
Avec mon collègue nous nous préparons et immortalisons ce moment
J’opte pour un cycliste court (aye il fait froid dehors), la préparation terminée nous allons nous échauffer.
Le départ va être donné nous nous plaçons sur la ligne de départ, mon collègue ce place au milieu des coureurs et moi sur la ligne de départ qui n’est plus la ligne de départ étant donné que les meilleurs ce sont mis devant la ligne.
Ca y est nous nous élançons dans le froid, je démarre assez vite pour essayer de bien me placer.
Des le début il faut fournir des effort car cela monte et à certains endroit ça glisse
Puis nous arrivons sur la piste de ski pour cette fois ci une très bonne montée, je me stop net dans mon élan, c’est raid et ça glisse.
Au sommet je repars mais la galère commence, voulant donner de la vitesse à ma course j’allonge ma foulée, mais sur un terrain glissant ça ne donne rien, alors obliger de ralentir et par moment j’ai même l’impression de marcher, cela m’énerve et il me vient même l’envie de m’arrêter et d’attendre mon collègue.
Cette idée passé je continu tant bien que mal, nous quittons le chemin damé pour courir dans la poudreuse au milieu des arbres, la je sent mes mollets au frais mais c’est supportable, ce qui est bien à ce moment de la course c’est qu’il est impossible de doubler et d’aller très vite, donc j’arrête de me focaliser sur mes glissades.
Enfin la délivrance, le chemin ce coupe en deux, à gauche le 28kms et à droite le 10.
Ce passage est assez roulant et les pieds accrochent bien le sol.
Le changement de sol ce fait ressentir dans les cuisses mais cela disparaît très vite, je m’élance donc à la poursuite des coureurs qui me devance.
Tout au long de ces 4 ou 5 derniers km je doublerait qu’une personne.
L’arrivée est proche alors j’accélère jusqu’à la ligne.
Je termine en 1h03.38 à la 38eme place.
Apres avoir bu et avalé quelque chose je fait demi tour pour aller à la rencontre de mon collègue, nous terminons ensemble.
Ce fut vraiment génial, le terrain si différent et le fait d’avoir partagé ça à deux.
Nous reprenons de nouveau le train pour 10h00.
Aucun commentaire
Il faut être connecté pour pouvoir poster un message.