Récit de la course : Le Grand Raid du Mercantour 2009, par Sprolls

L'auteur : Sprolls

La course : Le Grand Raid du Mercantour

Date : 20/6/2009

Lieu : St Martin Vesubie (Alpes-Maritimes)

Affichage : 4894 vues

Distance : 104km

Objectif : Pas d'objectif

6 commentaires

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Grand Raid du Mercantour 2009: le pire et le meilleur

Pff… Fallait-il faire un CR de cette course ? Comme beaucoup, je n’en avais pas envie au départ. Si la course en elle-même n’avait pas été aussi exceptionnelle, tant par la beauté de l’épreuve que par ma réussite, je ne l’aurais pas fait. Car le Grand Raid du Mercantour 2009 reste avant tout une tragédie pour 3 coureurs qui y ont laissé la vie, leur familles et tous les traileurs et organisateurs en général…

 

Il faisait si beau les jours précédents la course, si chaud sur St Martin de Vésubie. J’arrive 2 jours avant sur place pour me reposer, éviter le stress de l’arrivée de dernière minute et m’imprégner des lieux et de l’ambiance particulière d’avant-course que j’affectionne. Je dors dans une petite chambre louée au camping au pied du village où me rejoindront le lendemain Papy, Véronique et Joël son mari. En attendant je fais la connaissance du clan basque qui occupe la chambre d’à côté au sein duquel se trouve le futur co-vainqueur de l’épreuve, Nicolas Darmaillacq. De très bons moments passés avec eux, une chouette rencontre. La veille de la course je fais un petit tour sur divers points de passage du parcours, toujours pour m’imprégner de la course avant l’heure et profiter d’une météo clémente car une dégradation est déjà annoncée pour samedi. C’est de là que viennent les quelques photos qualité téléphone du CR, pas du tout représentatives de la météo de la fin de course.

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St Martin-Vésubie

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Rue piétonne de St Martin

 

14h, retrait des dossards, puis encore des rencontres avec un verre en terrasse avec quelques kikous de la région. J’accueille ensuite mes co-piaules vers 17h puis direction la conférence sur l’ultra-trail de Guillaume Millet. Encore des rencontres avec plein de Kikous Zanimos, une pasta party au restau avec mes co-piaules sans pâtes (y en avait plus !) mais avec riz puis dodo pour le réveil prévu à 2h ! Étonnamment, je dors sans problème, moi qui pensais que l’adrénaline d’avant-course allait me tenir éveillé. 4h de dodo seulement mais ça fait quand même du bien ! Léger petit-dej, derniers préparatifs, dont un sac avec un rechange complet pour le ravito de la Madone des Fenestres, et en route pour le départ avec mes 3 camarades. Mon objectif est de rentrer absolument avant la nuit pour faire la dernière descente de jour et si possible avant le mauvais temps annoncé. Maintenant Météo France parle de neige possible la nuit au-dessus de 2500m et toujours des averses devenant orageuses. Pourtant le ciel est parfaitement clair, la température très clémente vues l’heure et l’altitude du village (900m environ). Je me surprend à penser qu’on évitera peut être ces mauvaises conditions…

 

4h pétantes c’est le départ en milieu de peloton pour moi. Je remonte doucement le long de la route qui mène à Venanson.

Nous croisons quelques jeunes fêtards en voiture. Ils nous prennent tous pour des fous et finalement ils n’ont peut-être pas tort, même si à cet instant on n’en peut pas s’empêcher de sourire à ce genre de remarques qui revient toujours, à chaque course et chaque fois que l’on raconte le sport que l’on pratique. En tout cas cette image de sport extrême qui ne convient pourtant pas tout à fait à l’ultra-trail y est sans doute encore plus attachée dans l’esprit du grand public suite au drame. Mais c’est à nos montagnes que la mort doit être associée, comme pouvant survenir de manière imprévisible, quelquesoit l’activité pratiquée.

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Venanson

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St Martin vu de Venanson

 

A Venanson, on emprunte un sentier qui nous amène au col de la Colmiane, le premier et sans doute le plus facile de la journée. La descente se fait par les pistes du domaine skiable jusqu’à St Dalmas où le jour pointe. Je range la frontale et attaque un vrai gros morceau : le col de Barn.

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St Dalmas

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Pied du Col de Barn

 

Une énorme avalanche a balayé la montée pendant l’hiver : on traverse par endroits ce qui ressemble à un champ de ruines, là où la coulée a balayée la forêt. Plus haut les alpages succèdent à la forêt, dans un paysage alpin typique. Je suis 2 coureurs sur cette montée qui grimpent ensemble à un bon rythme sans pour autant trop forcer. Nous reprenons régulièrement quelques coureurs jusqu'au 1er ravito. Comme j’ai décidé de partir avec de l’eau pure, comme pour le trail de la Sainte Victoire, je m’alimente bien en banane, 4 quarts, oranges, tucs, fromage. Bref de tout, arrosé de coca et eau gazeuse. 3’ d’arrêt. J’ai déjà ¼ d’heure d’avance sur mon planning optimiste qui table sur 14h30. Je gagnerai régulièrement du temps tout au long de la course.

 

Je repars vers le Col, cette fois tout seul. Nous sommes maintenant dans un paysage plus minéral, sans arbres, où les névés sont encore nombreux. Les premières traversées montrent que l’adhérence est évidemment mauvaise et que la montée vers le Pas des Ladres où ils sont continus sur la fin sera difficile. Encore quelques coureurs rattrapés et je passe le col en 30ème position d’après les bénévoles en place là-haut. Je me demande comme toujours si je ne suis pas parti un peu vite pour la longueur de la course…

 

La descente du col est superbe. D’abord des névés : en descente la neige devient un sérieux atout pour descendre plus vite sans trop se fatiguer. Je choisis ici l’option grandes enjambées : on ne s’enfonce pas trop pour l’instant vue l’heure matinale et on file pleine balle tout en douceur. Et puis c’est vraiment marrant ! Vient ensuite un vallon dans une forêt peu dense et très jolie. Le chemin n’est pas trop caillouteux (pour une fois !), bref c’est très agréable. Une fois en bas, petite remontée en pente douce vers le Col de Salèze, en partie sur sentier, en partie sur route forestière. J’ai un peu plus de mal à relancer sur ce terrain mais ça ne dure pas longtemps. A nouveau une descente dans un vallon de verdure où coule un torrent gonflé à bloc par la fonte des neiges… Je me suis trouvé une nouvelle locomotive qui m’a rattrapé dans la montée du col et qui envoie bien dans cette descente. Une fois rejoint la route du Boréon, je le laisse me distancer. Puis c’est le 2ème ravito. Même programme qu’au précédent avec en plus le remplissage du Camelback et quelques étirements car les mollets et les ischyos tirent déjà un peu…

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Lac du Boreon

 

On repart le long d’un nouveau torrent, encore plus gros que le précédent. Après un début un peu long un peu plat, on attaque la vraie montée. On a droit à une superbe cascade survitaminée à la neige fondue (c’est pas celle de la photo, elle était encore plus impressionnante la vraie !)

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Cascade

 

J’y retrouve ma locomotive de tout à l’heure qui semble avoir manqué un balisage. Je le suis à distance entre 5 et 50 mètres derrière : je ne sais pas si c’est moi qui n’avance pas régulièrement ou lui mais nous faisons un peu l’élastique. Sur la fin il me distance pour de bon à partir du lac de Trecolpas où la neige fait son apparition au sol. La progression devient hasardeuse : petits pas pour éviter de glisser et de se fatiguer pour rien, si possible droit dans la pente : les chaussures de trail manquent de carres pour aller en travers ! Les bâtons me manquent aussi sur cette portion... Il s’agit de rejoindre les bouts de terres et cailloux qui dépassent par endroits, tout ça dans une pente de plus en plus raide. Sur la fin, une corde a été installée : je ne me prive pas et fait un peu travailler les bras. Encore un peu de grimpette entre neige et bouts de sentier qui dépassent et c’est enfin le col. La fin a été pénible !

 

Là-haut c’est toujours le grand beau et le soleil commence même à bien taper. L'avantage, c'est qu'on peut tirer profit de la neige pour se rafraichir: j'en frotte sur la casquette et la tête, puis je remplis la casquette: un stock de froid en place ! Côté descente à nouveau un grand névé avec une corde. Je prends la corde et tente la glissage sur les pieds… Résultat je suis sur les fesses au bout de 3 secondes. Mais ça glisse bien sur le short alors je continue ! Et hop en bas sans se fatiguer (mais avec les fesses mouillées, ce qui n’est pas grave tant qu’il fait beau). Le chemin est ensuite dégagé mais je retente la manœuvre sur un 2ème névé pour économiser les jambes, mais sans corde ni bâtons le freinage est compliqué. Je m’arrête sur les cailloux en bas en amortissant avec les jambes : c’est moyen, je me suis un peu fait peur sur ce coup là et je passe mon tour sur le 3ème névé très raide que certains ont aussi empruntés vues les traces. La descente est bien caillouteuse mais courte et la Madone des Fenestres est bientôt en vue.

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Madone des Fenestres

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Joli vallon au-dessus de la Madone

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Névés du Mercantour

 

Gros ravito sur place avec soupe de pates, très bien, et les classiques. Mon sac m’attend aussi. Renfort de crème solaire, casquette saharienne, lunettes de soleil et finalement je me décide à changer de chaussettes et chaussures, évidemment trempées par la neige mais aussi l’eau débordante des ruisseaux qui emprunte très régulièrement les sentiers. 12’ de pause et c’est reparti vers la Baisse des 5 Lacs.

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Montée vers la Baisse 5 Lacs

 

Encore une montée très jolie et sauvage qui se passe tranquillement. Une courte redescente sur terrain humide au milieu des fameux lacs où je rattrape 2-3 coureurs, et la remontée vers la Baisse de Prals. Je me dis que je vais bientôt entrer dans l’inconnu en dépassant le 50ème kilomètre, sachant que j’ai déjà battu mon record de dénivelée sur une course. Les nuages commencent à arriver, ce qui n’est pas pour me déplaire, moi qui n’affectionne en principe pas trop la grosse chaleur. J’entame la descente vers le Relais des Merveilles. Ça tournicote non stop pendant un bon moment ! Les genoux sont un peu douloureux à ce stade, donc j’essaie de descendre en souplesse. Je ne rattrape personne mais je descends assez vite.

 

Une fois en bas, un peu de route pour remonter vers le ravito du Relais. Je suis concentré sur les 1300m de montée raide qui nous attendent pour atteindre la Valette de Prals. Le Camelback de 2L est rempli à ras bord car le soleil est toujours là malgré les nuages qui s’accumulent. L’approche se fait par une piste puis un petit chemin descendant. Je rejoins un groupe de 3 coureurs à l’attaque de la montée. Comme prévu le départ est bien raide et il fait très chaud ici. Pourtant je me sens pas trop mal et vais plus vite que mes compagnons que je distance progressivement. On arrive sur une zone plus dégagée et le soleil disparaît cette fois pour de bon. J’ai pas mal de coureurs en point de mire au-dessus que je rattrape un à un ! C’est bon pour le moral, surtout dans cette montée qui n’en finit pas ! Encore une crête et une dernière partie d’ascension où je commence à accuser le coup derrière le dernier coureur que j’avais en point de mire et que je ne reprends pas. En haut, je commence à me dire que ça devrait le faire ces 80km finalement !

 

La descente commence par une crête avec beaucoup de replats ou de petites remontées. Mon prédécesseur relance mieux que moi et creuse doucement un petit écart que je rattrape dans les parties plus techniques. Mais je me sens fatigué. Une première alerte à la pluie et à la grêle ne dure pas mais le ciel est désormais complètement gris. On entend d’ailleurs des coups de tonerre et je me surprends à penser « pourvu qu’ils n’interrompent pas la course à cause de l’orage avant que je passe au dernier ravito »… Après les crêtes, on bascule à nouveau vers la Madone par la forêt.

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Descente de la Valette de Prals

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Remontée vers la Madone

 

Dans la petite remontée vers la Madone, la pluie de retour pour de bon me donne un prétexte pour faire une pause et enfiler ma veste ! J’arrive au refuge, où l’on m’annonce 14ème. Pas mal ! A l’intérieur je vois Guillaume Millet emmitouflé dans une couverture : il y a de l’abandon à ce poste. Je me dis qu’une place dans les 10 est peut être jouable du coup, surtout avec la descente bien technique de la fin que j’attends depuis le départ pour pouvoir me lâcher sans arrière pensée… Je fais donc un arrêt rapide, sans changement d’affaires cette fois.

 

Je repars avec le même coureur qu’en haut de la Valette de Prals. Il me propose qu’on fasse la montée ensemble mais il est mieux que moi. Je lui dis de ne pas m’attendre, d’autant que je souhaite garder du jus pour la descente où, à vrai dire, je n’ai pas l’intention de l’attendre mais bien de me faire plaisir à foooond (ouais je suis un peu égoïste sur ce coup-là, d’ailleurs je culpabiliserai un peu après la course de l’avoir un peu planté, pas très cool). La montée n’est pas raide mais je ne peux plus relancer sur les parties plus plates et je me fais progressivement distancer. Après la pluie, c’est maintenant la grêle qui tombe, du genre gros grêlons !! J’ai bien fait de garder la casquette qui protège bien, en plus de la veste. Il commence à faire un peu froid et je ne regrette pas les manchons de bras en plus de la paclite. J’atteins enfin la crête dans le brouillard que nous devons suivre d’abord en descente puis en remontée vers la cime du Piagu… Le chemin n’est pas net et il est parfois difficile de voir le balisage avec la visibilité réduite. D’ailleurs je rejoins un coureur qui a visiblement manqué un balisage et fait un bon détour et une bonne remontée. D’ailleurs ça recommence un peu plus loin : nous en voyons plus de balisage. On entend un autre coureur qui semble le chercher aussi : c’est mon compagnon de début de montée. Il s’est aussi un peu perdu puis a retrouvé le balisage mais s’apprête à le prendre dans le mauvais sens. Je suis sûr de moi et lui dit que nous devons monter dans l’autre direction.

 

On repart tous les 3 mais je me fais à nouveau lâcher. Un autre coureur est d’ailleurs en train de me rattraper… Un bénévole m’annonce 11ème et indique qu’il faut monter sur un dernier raidillon bien raide pour atteindre le sommet du Piagu. En haut, c’est la libération, je peux enfin lâcher les jambes dans la descente. C’est effectivement technique à souhait, pas de relances, juste bien placer ses pieds et laisser aller. Je rattrape et double dès le début les 2 coureurs qui me précédaient (oups…), c’est bon je serai dans les 10 ! Je fais toute la descente à fond comme promis, tout heureux que mes jambes et mes genoux me le permettent. J’ai à nouveau bien chaud d’ailleurs. J’espère apercevoir un autre coureur à rattraper mais ils sont en fait bien loin. Pas grave, je rentre heureux comme tout dans St Martin sous les encouragements des gens postés un peu partout, en particulier sur la place de la Mairie où je franchis la ligne en un peu moins de 13h !

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Arrivée sur St Martin

 

Que du bonheur, oui que du bonheur mais jusqu’au dimanche après midi seulement. Car si l’on recherche encore 3 personnes au moment du podium, personne ne doute que ces gens ont juste oublié de repasser à l’arrivée après avoir abandonné… D’ailleurs l’hélico n’a rien vu lors de son 1er passage. Je reprends le train qui me ramène vers Paris un peu avant 14h et c’est à mon arrivée que j’apprends la terrible nouvelle. Jai du mal à y croire au début d’ailleurs, pensant que l’on dit « morts » au lieu de « disparus » dont je ne doute pas qu’ils ne le soient pas en réalité. Mais la réalité est tragique. Pas la peine d’épiloguer trop sur les causes, les leçons, etc. La vérité est que les activités de montagne, quelles qu’elles soient, sont dangereuses à cause de la météo changeante si particulière aux massifs montagneux ainsi qu’à cause de l’engagement qu’elles impliquent (passages exposés, vertigineux, éloignement des secours, contacts, refuges). Cette course et les évènements tragiques qui l’ont accompagnée m’ont rappelé qu’il est de la responsabilité de chacun de prévoir de quoi être capable de faire face à ces conditions, qu’une part de risque existe toujours malgré la meilleure organisation du monde et que la satisfaction égoïste de pouvoir finir une course ne doit pas justifier de prendre pour soi ou pour d’autres des risques inconsidérés (en rapport à la réflexion que je me suis fait en entendant l’orage…). Le Mercantour est une course de montagne absolument magnifique (et je pèse mes mots !), avec les risques inhérents à la pratique de la montagne.

D'ailleurs le soir même, à la fête de la Musique, je chantais, comme un hommage involontaire, "Le Pire et le Meilleur"...

6 commentaires

Commentaire de brague spirit posté le 27-06-2009 à 08:41:00

Encore bravo pour cette belle place,et ce récit qui retranscrit bien,je pense,ce que chacun de nous,ayant participé à cette épreuve,resent aujourd'hui.

Commentaire de Le Bulot posté le 27-06-2009 à 13:51:00

bravo , belle course , tres belles photos

le bulot

Commentaire de gmtrail49 posté le 27-06-2009 à 15:02:00

Magnifique récit et superbes photos !
Après les évènements tragiques qui ont émaillé cette course, on te sent plein de pudeur et sur la réserve au moment d'afficher ta joie. Je suis en tout cas en phase avec toi quand tu dis qu'avant tout, le drame doit être pris comme un accident de montagne et non pas comme un accident de course.
Bravo pour ta gestion de course ; j'envie la vitesse à laquelle tu sembles descendre !
JP

Commentaire de Joe One posté le 27-06-2009 à 19:48:00

ravi de t'avoir rencontré ...

félicitations à toi et à bientôt qui sait...???

Commentaire de JLW posté le 28-06-2009 à 16:21:00

Très beau récit et qui retranscrit en effet ce que nous ressentons suite à ce drame.

Je n'ai pas encore publié mes (nos) photos pris par moi et mon groupe. En voici quelques unes ou l'on te voit:
La veille à la Madone.
http://picasaweb.google.fr/lh/photo/M17x3Q3DSnD59o0aVKAIvg?feat=directlink
Sur le podium:
http://picasaweb.google.fr/lh/photo/m2a9K4C8V0o8_BaXf5JpVg?feat=directlink
et avec la belle coupe.
http://picasaweb.google.fr/lh/photo/T-y7y0273uNd-VqGJhZ5JQ?feat=directlink

Commentaire de Papy posté le 29-06-2009 à 11:24:00

Bravo...

Nonobstant les évènements tragiques, j'ai été heureux de te rencontrer.

Bonne continuation dans ta progression !

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