Récit de la course : L'Anaventure - 10 km 2009, par pierrot34

L'auteur : pierrot34

La course : L'Anaventure - 10 km

Date : 19/4/2009

Lieu : Gignac (Hérault)

Affichage : 2409 vues

Distance : 10km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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10km de Gignac:on ne sucre pas les fraises !

 

   0,66g de glycémie au réveil ce dimanche matin 19 avril. Un peu bas. Mais il y a les 10km de Gignac à courir tout à l’heure. Par prudence alors, 7 unités d’insuline rapide au lieu de 8 suffiront. Le petit déjeuner est normal, mais avec une poire (pour la soif ?!) en plus .Et c’est parti pour Gignac sous un ciel encore clair et ensoleillé, la pluie étant annoncée pour l’après-midi sur le Languedoc.

    Premier sport du matin : trouver une place pour se garer, après l’entrée sous le porche étroit du centre ville. Deuxième sport : la marche à pied et…d’orientation, pour trouver les dossards. Parcourir le dédale des petites rues du centre ville, permet de le visiter. Rencontre de quelques copains du club, surtout engagés sur le trail , un coup d’œil à la tente café, très fréquentée, une oreille à Claude Razon, au micro, puis retour vers la voiture, de l’autre côté de la grand place, avec le petit sac à dos beige et noir marqué de «  l’Anaventure », le nom de baptême du trail du jour se rapportant au petit âne qui par le passé a sauvé la destinée de la ville.

   Mise en tenue, avec « sport diabète » sur le dossard et retour vers le départ du trail à 9h, pour prendre les copains du club en photo,

 

Un beau quinté de Maguelone Jogging, au départ du trail

 avant que les quelque 250 coureurs ne s’élancent sur les 26km du parcours. Et retour à la voiture-décidément, l’échauffement sera efficace !-pour donner l’appareil photo à ma femme, en compagnie d’une amie, elle aussi diabétique, qui se relance vers le sport marche à pied pour mieux maîtriser les glycémies. Et c’est reparti vers le départ de 9h15, pour les 10 km, qui vont eux aussi rassembler quelque 250 participants.

   Le coup de pistolet n’effraie pas notre gros «  âne de la République » et c’est parti à travers la ville, en coupant la rue de l’entrée principale, vers la première petit montée du parking des voitures, qui sera suivie par degrés successifs jusqu’au 5è km d’autres petites montées et faux-plats, dans la campagne mais essentiellement bitumés. La longue ligne droite vers le ravitaillement du 5è km permet d’apprécier déjà les écarts avec ceux qui précèdent dans le lointain. Je suis déjà et toujours à fond  pour essayer de suivre ceux qui me passent et l’aisance des années passées n’est pas encore revenue, l’entraînement de la semaine étant resté très léger. Mais la température est bonne et la transpiration nous fait regretter le T-shirt technique sous le débardeur.

    Le ravitaillement de la mi-course est des plus sympathiques, les bénévoles en mettant du leur comme le plus souvent. Un verre d’eau et un sucre, car j’ai l’impression d’en manquer. Et le retour vers Gignac se fait par cette même petite route, plus souvent descendante dans cette même campagne éclairée d’un soleil qui pleure quelques gouttes quand même. Je me prends à marcher plusieurs fois puis à repartir sur un bon rythme, incapable que je suis de garder un petit rythme régulier. Et nous croisons tous ces étonnants groupes de randonneurs, partis d’un bon et joyeux pas sur nos 10km et qui nous encouragent au passage.

    Et voilà le parking, la traversée de l’entrée de Gignac et le couloir d’arrivée. Je croise Daniel, de mon club, qui me dit avoir fait 50mn alors qu’il vaut moins. Alors j’ai au moins fait 1h, ce qui est sans doute normal, sur un parcours loin d’être plat, donc.

    Ma femme me tend abricots secs, pain d’épices et un fond de bouteille d’Oasis. Que de sucre ! Mais peut-être nécessaire, sait-on jamais ? J’entends le mot « fraises ». Ah, oui, c’est vrai, il y a toujours des fraises à l’arrivée de Gignac. Je vais voir : plus une seule. Aucun fruit rouge. Les enfants sont paraît-il passés par là…Bon, tant pis . et puis, peut-être en a-t-on réservé pour les arrivants du trail, ce qui est normal.

    Bon, faut pas se refroidir, il faut retourner à la voiture, à quelque 400m de l’arrivée et prendre la glycémie. Et là, sans doute le seul fait marquant de la matinée :3,22g, du jamais vu ! Je pourrai alors prendre le volant pour le retour à Frontignan, où nous recevrons l’éclatement des premiers nuages de pluie, laquelle nous arrivera en effet vers la fin de l’après-midi. Mais nous prendrons quand même l’apéritif sur le coup de midi, au soleil du jardin, pour fêter les Pâques roumaines, faute de fêter une belle performance à Gignac!

2 commentaires

Commentaire de seapen posté le 20-04-2009 à 13:28:00

Bonjour Pierrot34. Pas de belle performance à grignac ? tans pis. Du moment que la forme et la sérénité sont là. En tous cas, du récit c'est le ton que j'ai perçu.
Salutations sportives.

Commentaire de McFly posté le 21-04-2009 à 01:28:00

Bravo pour ta course, allez, l'an prochain le trail non ?

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