Récit de la course : Semi-Marathon de Paris 2004, par rené80amiens

L'auteur : rené80amiens

La course : Semi-Marathon de Paris

Date : 7/3/2004

Lieu : Paris 12 (Paris)

Affichage : 1330 vues

Distance : 21.1km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

 

 

Comme vous le savez, dimanche 08 mars 2009 s’est déroulée la 17ème édition du semi marathon de Paris tant renommé.

 

Pour l’occasion annoncée, René s’est vêtit de sa plus belle blouse dénichée

(à gauche sur la photo),

 

 

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tel un patient de service du Dr HARVEY. Non pas qu’il souffrait d’entraînements trop poussés ou de soin mal prodigué, mais d’indicateurs ayant baissés (seuil anaérobie et VO2max) lors du dernier test d’effort effectué au Centre Hospitalier.

Loin de se douté d’un RDV trop rapproché des semaines travaillées, qui fut en faite la cause des résultats faussées, il prit part au lancé des 22 0000 âmes annoncées , en étant certes un peu inquiet mais pas moins motivé.

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En compagnie de copains de fraternité, pour qui il loue sincérité, il était donc là pour honorer cette gracieuse place dans le SAS préféré en réduisant au maximum la durée à exécuter, et en essayant d’autre part de se rassurer de l’objectif envisagé lors du prochain marathon ici programmé (ndlr : Paris).

Pour cela, il avait remarqué, sur les deux dernières années, qu’une théorie personnellement pouvait être fondée qu’ici « X2+7 » serait appelée. Très mathématique ce René !!

A savoir si ça marche, faut encore patienter, mais pour le moment, c’est déjà bien d’y croire et d’espérer, ça le mérite d’exister voir de le faire avancer, alors laissons-le encore rêver !!

Pour que son vœu soit exaucé, faut-il encore que le coup d’envoi soit donné,

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et dès qu’ils furent tous lancés, un tonner de bips déclencha de milliers de puces excitées. Très peu ami de sa congénère, le pouls se mit à grimper en parcourant très vite les allées tel un cœur d’un nouveau né.

Mais prudence fallait-il encore retrouver lors de la traversée du XXII ème arrondissement emprunté pour revenir à une sagesse obligée qu’il devait préserver tout le long de l’chevauchée.

Sur les 1ers km du tracé, on constatait donc une allure un peu élevée, et persistante pour cet habitué des longues routes goudronnées.Voulait-il déjà en terminer pour réussir ce qu’il n’avait pas encore commencé ? Ou simplement voulait-il finir avant la pluie annoncée ? Assurément pas, là n’était pas sa devise, tempête et bourrasque ne peuvent détourner patience et volonté d’un projet à mener dans les pires difficultés.Car justement, les difficultés furent invitées dans la 2ème partie plus prononcée, mais surmontable en accrochant la foulée de coureurs plus affûtés.

Pas très élégant me diriez-vous, mais sans être aidé, ce serait assurément une perte de rendement affiché.Pathologie normale d’une fatigue des km enfilés, qui pèse des épaules au bout des pieds, et rend si lourde la foulée.Alors qu’avec elle, on saurait s’économiser, énergiquement, physiquement, mentalement on serait moins usé.

Tout compte fait, en suivant ces pas animés, le temps a vite défilé, et permis sereinement d’atteindre le 17ème kilo métré pour accélérer, rattraper, et passer  ceux n’ayant pas respecté les 88% FC préconisés.

Au final, quelque soit le temps réalisé, une course ainsi gérée satisfait toujours notre René car elle ne peut être plus vite menée.

C’est ainsi, d’une lueur éveillée, je voyais affiché 1h23’ et 30 secondes passées.

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Je porte maintenant grand espoir sur ma théorie plus haut citée qui dit aussi… qu’il ne faut pas vendre l’ours avant de l’avoir tué !

Mais la petite histoire ne dit pas si l’homme verra l’ours débarquer, lorsque la nouvelle heure aura changé !

 

 

rené80amiens 

 

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