Récit de la course : La Montée du Salève 2005, par serge

L'auteur : serge

La course : La Montée du Salève

Date : 15/5/2005

Lieu : Annemasse (Haute-Savoie)

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Distance : 12.3km

Objectif : Pas d'objectif

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Le récit

Début janvier, j’ai fait un entraînement sur la fin du parcours de la montée du Salève. J’ai couru tout le long, sans être à fond. Je voulais tester en course si je m’étais effectivement améliorer dans les pentes raides. L’an dernier, j’avais l’impression d’y être mauvais, et cette année, suite à un changement d’entraînement, meilleur. Je n’arrive pas avec la meilleure fraîcheur suite à ma course du week-end dernier mais les jambes ont bien récupérées alors c’est parti.

Lever à 8h20, je décolle à 8h40 en ayant seulement bu un peu d’eau. Je récupère mon dossard et le traditionnel tee-shirt, trottine 10’, m’étire, me change. J’ai hésité quand aux chaussures et mets finalement, les chaussures légères de compétitions plutôt que les trails. Je vais 3 fois aux toilettes dans cette dernière heure. Quelques accélérations avant le départ et je me place sur la ligne où cela ne se bouscule pas trop.

Départ pas trop rapide, je me cale derrière ma coéquipière Patricia Farget et Isabelle Guillot, les 2 premières féminines. Descente jusqu’à l’Arve où le parcours est très légèrement modifié. Du plat et une bosse le long de l’Arve avant de monter sur Mornex. Avant d’arriver sur la route, nous devons passer sous une barrière. Guillot a profité des premières pentes pour partir seule. Je double Farget, sans me mettre dans le rouge. Je mets du temps à relancer sur la courte portion plate, afin de récupérer avant le petit Salève. Premier ravitaillement, je prends un gobelet et bois 2 gorgées en courant. Il fait soleil et pas trop chaud, des conditions idéales. Je verse le reste du verre sur la tête. Dans le petit Salève, je reprends des coureurs. Je cours tout le long, sans difficulté. Mes objectifs du jour étaient de battre mon temps de l’an dernier où il faisait plus chaud et de ne pas marcher.

Je m’étonne à doubler 2 coureurs de la portion plate à mi-bosse. La fin n’est pas trop pentue alors 2 coureurs reviennent de l’arrière. Je les laisse passer avant la descente, sachant que je ne vais pas l’effectuer à fond. Je suis repris par quelques coureurs et suis content d’arriver en bas. Ravitaillement, je bois un peu et me mouille.

C’est parti pour la montée la plus difficile, celle emprunté début janvier. Malgré le fait que j’y arrive bien plus éprouvé, j’arrive à courir tout le temps, mais beaucoup moins facile. Je reprends et double les coureurs qui m’ont passés dans la descente. Je suis à la limite dans un passage mais l’on traverse une route juste après alors je n’ai pas à marcher. Une portion bien moins dure sur herbe, 2 coureurs relancent bien plus que moi et me repassent. J’en redoublerai un quand il marchera mais il me distancera sur du plat. Je finis pas mal en 1h19 contre 1h17, un peu déçu de ce temps, vu mes bonnes sensations. J’étais bien dans le raide mais je n’ai pas assez relancé sur les portions plus faciles. Comparaison des mes 2 courses sur : http://www.kikourou.net/entrainement/ficheparcours.php?idparcours=161
On voit que je pers un peu de temps dans la relance à la moitié du Petit-Salève, 1’ de retard au sommet, pas mal de temps dans la descente et je reprends un peu de temps dans la montée finale où j’avais beaucoup marché l’an passé.

Vite, une bouteille d’eau, marche pour récupérer et cherche mon sac. Je me change en prenant les arrivants en photo. Redescente après la remise des prix avec le mini-bus du club et non par le téléphérique et la navette.

Conclusion : malgré un objectif chronométrique non atteint, je suis satisfait de ma course, de mon comportement dans le raide et de ne pas avoir eu de problèmes au ventre.

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