Récit de la course : Raidlight Trail Trophy - 42 km 2009, par arthurbaldur

L'auteur : arthurbaldur

La course : Raidlight Trail Trophy - 42 km

Date : 25/1/2009

Lieu : Marlhes (Loire)

Affichage : 3504 vues

Distance : 42km

Objectif : Pas d'objectif

7 commentaires

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Le récit

Le CR en image sur mon blog : Le Raidlight Trail Trophy, le 25 janvier 2009

Une semaine après l’Hivernale des Coursières, je remets le couvert ce dimanche pour une épreuve un cran au-dessus : le Raidlight Trail Trophy. 42km et 1600m de dénivelé positif à parcourir dans la neige du Haut Pilat. La longueur du tracé était de 33 km initialement mais les organisateurs ont modifié la donne pour répondre aux exigences de la FFA. Le RTT est en effet la première épreuve du Trail Tour National 2009.

Je n’ai pas hésité une seconde lorsque les organisateurs m’ont contacté pour que je confirme mon inscription suite aux modifications kilométriques. Je reconnais que c’est probablement un peu prétentieux de ma part mais je n’aurais pas pu me résoudre à faire un des plus petits parcours. J’ai de la fierté à affronter la difficulté, à dépasser mes limites ou tout du moins à titiller celles-ci. J’aime quand c’est dur, que tout le monde en bave parce qu’après quelques heures d’efforts les masques tombent, les barrières sociales s’effacent, on a l’agréable sensation de « communier dans l’effort » avec ses semblables, d’être en phase avec le monde. Un peu pompeux certes mais j’apprécie cette impression d’être dans une « bulle » hors du temps pendant la durée de la course.

Je suis hébergé à Saint-Etienne le samedi soir. Le trajet sera nettement plus court dimanche matin (c’est autant de temps de gagné pour profiter de la couette) et c’est une bonne occasion pour me faire dorloter par ma belle sœur et son compagnon. Merci pour ce repas digne d’un coureur d’ultra, pour le canapé 5 étoiles et bien sûr pour votre accueil. Idéal pour la sérénité et le repos du coureur la veille d’une épreuve difficile.
J’ai encore quelques douleurs au pied droit et j’avoue appréhender un  peu le temps de course prévu par madame soleil. 5h50 de course. Je frôle la barrière horaire de 6h00 mis en place. Il était question de la repousser à 7h00 mais je n’ai aucune certitude sur ce point. Et puis la météo est loin d’être folichonne. Il a plu pendant tout le trajet pour venir depuis Lyon et la pluie s’est même transformée peu à peu en flocon en arrivant sur Saint-Etienne. L’alerte orange déclenchée en Haute Loire termine de dresser un tableau guère réjouissant.

Dimanche matin, adieu la couette, à moi la neige :
Il est 7h00 ce dimanche matin lorsque je quitte Saint-Etienne. En direction de Planfoy et de Saint-Genest-Malifaux tout d’abord puis je m’engage sur la D501 pour rejoindre Marlhes. Dès la sortie de Saint-Etienne un panneau d’informations lumineux annonçait la couleur : Equipement neige vivement conseillé ! Effectivement, la départementale est totalement recouverte de neige. Ce n’est pas les Alpes, la pente de la route est raisonnable. Les roues ont parfois tendance à patiner un peu et à tourner plus vite que la voiture n’avance mais les chaînes ne sont quand même pas nécessaires. Il suffit de rouler gentiment et de garder son énergie pour la future balade.

L’avantage d’arriver dans les premiers c’est que l’on trouve facilement une place pour se garer. Et hop, un emplacement sur la place de l’église rien que pour ma titine. Il y avait bien un parking plus proche mais l’accès a été bloqué très rapidement par les organisateurs.
Le gymnase de Marlhes, à la périphérie du village, sert de centre névralgique pour l’organisation de la course. Retrait des dossards, lieu de départ et d’arrivée, restaurant pour venir à  bout de la tartiflette géante. Je retire mon dossard pour le grand parcours et je vais participer au tirage au sort … Yes, une polaire/coupe vent sans manches. Enfin si, il y a des manches d’appoint enroulées dans le col. En plus, elle est orange ! Idéal pour un membre du GCO ! Certains ont eu plus de chance que moi, d’autres moins … Mais si, mais si, ils étaient bien les gants … 
Bon, je n’ai pas eu le droit au gros lot … dommage.

L'attente :
Après un aller retour à la voiture pour me changer, je m’installe sur les gradins pour attendre l’heure du départ. Tiens donc, j’ai une voisine de choc en la personne de Catherine D. Un « sujet d’observation » tout trouvé pour tuer le temps. Je suis un incorrigible curieux. Curieux mais plein de respect pour cette championne. Elle terminera première féminine en 4 heures ! Ca me dépasse une telle énergie … Quel talent.
Il s’avère que je ne suis pas la seule personne à observer son proche environnement. Je suis dévisagé plusieurs fois par un coureur … On discutera un moment, beaucoup plus tard, à l’arrivée. C’est Samuel B. un ami Facebook que je découvre en chair et en os pour la première fois. Bon, je ne suis pas physionomiste pour 2 sous …

Le départ a été reculé d’un quart d’heure pour permettre aux retardataires de prendre le départ. J’attends au chaud jusqu’à 9h00 avant de sortir affronter la fraîcheur matinale. Je trottine un peu sur la route histoire de m’échauffer un minimum. Ce serait bête de casser la machine avec un démarrage à froid. Hou là, pas terrible la mise en chauffe … J’ai l’impression d’être tout rouillé et j’appréhende d’avoir mal au pied droit. Je grimpe le long d’une petite route derrière le gymnase. Ca glisse un peu … Je n’ai pas encore mis les Yaktrax. J’hallucine en voyant débouler les coureurs en descente dans le sens inverse … c’est plus de l’échauffement, c’est limite du sprint ! Hé ho, j’espère qu’ils ne sont pas tous comme ça, sinon je ne vais pas être à la fête …

Bon aller, je me décide à chausser mes ventouses … il n’y a pas beaucoup de coureurs adeptes des Yaktrax. Je suis vraiment étonné. Ce qui me surprend encore plus, c’est que beaucoup de coureurs n’ont même pas de guêtres pour se protéger un minimum contre l’intrusion de neige dans les chaussures. J’ai des frissons pour eux.

C'est parti pour 42km :
L’homme à la sucette (c’est le nom qu’a donné m’sieur photogone à l’homme au micro) nous invite à nous placer sur la ligne de départ. Il est grand temps de partir si l’on veut arriver avant l’heure du goûter ! Hop, c’est parti avec un petit tour dans le village histoire de faire le plein d’applaudissements de la foule en délire. J’en rajoute beaucoup mais les spectateurs étaient quand même du genre enthousiastes. Normal, la plupart étaient des coureurs sur le point de prendre le départ des deux autres distances. Il n’y a pas mieux qu’un coureur pour encourager un autre coureur.

C’est parti, on attaque les grimpettes dans la neige. Hé ben c’est pas gagné ! J’ai beau ne pas être un parfait néophyte et avoir effectué quelques séances sur la neige en Franche Comté, je suis loin de trouver la pratique aisée. On est loin de la course sur piste damée qui est finalement assez proche de notre pratique sur bitume. Ici, la neige est la plupart du temps croûtée. On s’enfonce, pas forcément énormément, pas tout le temps mais il est quasiment impossible d’avoir un rythme régulier. La trace laissée par les coureurs précédents ne facilite pas forcément les choses. Les appuis sont souvent en dévers et puis il y a des moments délicats qui sollicitent particulièrement les genoux. C’est le cas lorsque le mouvement du corps est arrêté brusquement parce qu’une de vos jambes s’est enfoncée profondément dans la neige. Enfin profondément, on va dire jusqu’à la base du genou. Malgré cela ou peut-être grâce à cela je commence à bien apprécier cet effort. Je suis chaud bouillant, la neige n’a qu’à bien se tenir.

Et puis on ne peut pas mieux rêver au niveau de la météo. Quand je pense aux conditions de la veille ! Aujourd’hui, c’est grand soleil et ciel bleu. Alors, c’est un peu dur c’est vrai mais c’est le pied intégral.

Préparation du CR :
Histoire de faire un CR un peu plus vivant, je prends le temps de faire quelques clichés. Pour ne pas perdre trop de places (on en perd vite à trop bricoler un portable récalcitrant surtout quand on a des gants. Je n’ai pas dit des moufles !), je commence par forcer un peu l’allure histoire de gagner un peu de temps avant de m’arrêter pour prendre une photo ou passer en mode vidéo suivant l’humeur du moment. Hop, je rentre m’sieur Nokia dans la poche du sac et je m’empresse d’accélérer à nouveau pour retrouver ma place initiale dans la file de coureurs. Je ne sais pas si j’en ai agacé certains mais il y en a au moins un qui hallucinait à me voir faire le yoyo tranquillement … Semblait dégoûté ce brave homme. Bon tranquillement, c’est un grand mot, ça me faisait quand même bien ventiler ces histoires !

J’arrive au premier ravitaillement. Il n’y a que de l’eau au menu du jour. Je laisse tomber, j’ai tout ce qu’il faut à la maison. Le sac me semble encore assez lourd … Je tente le coup d’attendre le prochain ravitaillement. Il m’a fallu pratiquement 2h30 pour atteindre ce point d’eau alors qu’il était indiqué sur le topo comme étant au 16ième kilomètre ! Hou là, je ne suis pas arrivé à ce rythme !!! Pourtant, je n’ai pas l’impression de musarder.

Aller, go, il ne faut pas traîner !

Madame GRR :
A partir de ce moment, je vais m’évertuer à suivre une senior féminine. Elle a été encouragée par un supporter ce qui m’a permis de savoir qu’elle a terminé le Grand Raid de la Réunion en 34 heures. Pas étonnant, elle ne va pas forcément très vite mais elle relance sans arrêt. Il n’y a pas de temps mort avec elle. J’ai tendance à me laisser « enfermer » derrière des coureurs moins rapides que moi. Ce n’est pas son cas. Si ça traîne, elle double. Je la rattrape dans les descentes où je m’éclate dans une débauche d’énergie totalement déraisonnable et me fait distancer inexorablement dans les montées. Nous allons maintenir une bonne cadence avec une dizaine de coureurs, le nez dans le guidon, concentrés sur les pas de la personne qui nous précède et puis subitement, on ne sait pas trop pourquoi, le groupe s’est fractionné. Probablement du fait d’une vitesse excessive. Certains coureurs ventilaient un peu trop pour que cela dure éternellement.

C'est froid et humide :
Je suis seul. Seul désormais à sautiller comme un cabri maladroit dans une neige profonde. J’ai fini par quitter le petit groupe de coureurs. C’était un vrai cocon protecteur, l’allure était confortable, je me laissais tirer en avant sans effort par les deux coureurs de tête. J’étais à l’aise, un peu trop à l’aise. Alors, je les ai finalement doublé et j’ai accéléré franchement, pour ne pas les gêner d’abord et puis pour maintenir l’écart. L’écart je l’ai creusé dans une descente en sous bois. Une vraie descente de bourrin,  aucune finesse dans ma trajectoire, la faiblesse de mes appuis n’était pardonnée que par l’augmentation de ma vitesse et par l’inertie de mon corps qui m’entraînait en avant. J’ai vu un peu plus tard qu’une de mes Yaktrax s’était presque totalement dégagé de mon pied. Les ressorts de l’avant pied étaient passés sur ma chaussure !
Je suis sur une portion plus plate maintenant. Il y a une petite dépression juste devant moi.
Mon pied droit s’enfonce brutalement à travers ce qui s’avère être une faible épaisseur de glace recouvrant un ruisseau ! Je sens presque immédiatement la morsure du froid.
Je suis seul et j’ai le pied trempé …

J’arrive peu à peu à rejoindre le groupe de la féminine que je finis par doubler. Alors que nous entamons une descente qui va nous emmener au ravitaillement une personne nous annonce que le parcours a été raccourci. Cette personne nous indique le pourquoi du comment mais je suis déjà trop loin pour entendre la raison. M… On est si lent que cela ? Qu’est-ce qui se passe ?

42 moins une boucle font 32 ... même pas grave :
Le voilà enfin ce ravitaillement du 27ième kilomètre ! La suppression de la dernière boucle nous est bien confirmée … Les conditions sont trop dures. Des coureurs sont arrivés épuisés au premier ravitaillement qui n’était qu’à 16km du départ. Il nous reste donc entre 5 et 6 kilomètres pour rejoindre l’arrivée. Ah, voilà madame GRR qui arrive au ravitaillement, elle ne s’arrête pas et continue son bonhomme de chemin sans hésitation. Bonne tactique de sa part pour gagner quelques places, je ne la reverrai plus. Moi, j’ai décidé de faire une petite pause technique. Je recharge la poche à eau, je grignote quelques gâteaux car j’ai un creux et je fais un peu le fanfaron avec mes Yaktrax pour démontrer leur efficacité aux badauds présents qui sont intéressés par le produit. « C’est bien ? » « Ben oui. » « On ne glisse pas du tout ? » « Ben non. » « Ca tient bien au pied ? » « Ben oui. » Zut, je viens de plier et de ranger mon éco tasse et je m’aperçois qu’il y a de la soupe … C’est ça de papoter … Dommage, mais j’ai vraiment la flemme d’enlever le sac à nouveau.

Il est temps de quitter le ravitaillement. Je repars seul sur une petite route avec une bonne foulée. Il faut dire que ça descend pas mal. Il y a un coureur mal en point assis au milieu du chemin enroulé dans une couverture de survie avec une secouriste à ses côtés. Je marmonne quelques mots qui se veulent sympathique en faisant un écart pour les éviter. Je ne suis pas sûr d’avoir été très clair avec la fatigue. J’apprendrai plus tard qu’il souffre d’une fracture. Ce n’est pas cool de terminer sa journée comme ça mais ça ne m’empêche pas pour autant d’accélérer. Je me sens parfaitement en confiance, avec des appuis aussi sûrs que sur du bitume bien sec. Je tente de rattraper un coureur qui a quitté le ravitaillement un peu avant moi. Ce sera chose faite juste avant de passer une petite passerelle pour enjamber un ruisseau. Michel T. coureur V3, me laissera passer devant lui en m’encourageant avec une pousse amicale dans le dos. « Allez mon gars ! » « Bon, ok, mais je ne suis pas sûr d’être beaucoup plus rapide que toi ! ». Finalement si … J’ai toujours un peu peur de gêner quand quelqu’un me suit … alors j’accélère.

Le sprint, un grand classique d'Arthur :
Je suis à nouveau tout seul. Il faut passer une dernière bosse dans un bois avant de redescendre sur Marlhes. Je regarde régulièrement derrière moi pour savoir si quelques coureurs sont en train de me rattraper. Mais non rien. Voilà, je suis à l’orée du bois. Il y a un autre coureur au loin. Il s’est arrêté à la traversée d’une route pour boire et échanger quelques mots avec les bénévoles qui sécurisent la traversée. L’homme en noir sera ma prochaine victime. Il a bien résisté. J’ai mis beaucoup de temps à revenir sur lui et puis à un moment donné il s’est retourné et m’a laissé passer en disant : « bon, on est presque à l’arrivée, on ne va pas se blesser maintenant ! » « C’est sûr » et j’ai aussitôt accéléré … Ben oui quoi, 183ième c’est mieux que 184ième !

C'est l'heure de papoter :
4h46 d’effort pour 32km ! Ce n’est pas extraordinaire, mais bon, pour quelqu’un qui est venu en touriste ce n’est pas si mal surtout quand on considère le temps de Benoît Laval qui a terminé en tête de course en 3h34. Je ne suis pas fâché d’être arrivé en tout cas et en un seul morceau. Il semble qu’il y ait eu pas mal de casse … fractures, entorses. Il y a même un toubib en train de faire quelques points sur le crâne d’une malheureuse concurrente !
Pour ma part, je n’ai pas à me plaindre. J’ai eu quelques douleurs aux releveurs de chaque pied mais la douleur sur le côté externe du pied droit ne m’a pas particulièrement gêné. J’ai bien eu une ou deux piques de douleurs suite à des appuis malheureux mais rien de plus. Moins en tout cas que la semaine précédente lors de l’Hivernale des Coursières.

Je suis accueilli peu après mon arrivée par Michel S. en personne avec qui j’ai le plaisir d’échanger quelques mots. Purée, vous êtes tous plus physionomistes que moi ou alors c’est Alzheimer qui commence à faire son travail de sape. Ca m’a fait plaisir de le rencontrer.
Mon agenda de décembre est bloqué pour 7 ans grâce à la qualité de son travail.
Il m’a donné une petite info alléchante pour le Lyon Urban Trail. Ca va attaquer fort. Très fort. Un classique de la Lyon Free VTT qui manquait à l’édition 2008 de l’Urban Trail.
Je n’en dirai pas plus mais ça va vous plaire. Forcément. Tient au fait, je vous invite à regarder la vidéo de TLM sur le site officiel du Lyon Urban Trail. On y découvre les compères Yan42, Taz le Diable et votre humble serviteur en plein effort ainsi que la jeune starlette Mamanpat dans un mini interview pour la chaîne de télévision locale.

J’ai eu le plaisir également de discuter avec Martine V. qui était un peu déçue de pas avoir pu gérer sa course au mieux n’ayant pas été informée de la suppression de la dernière boucle. C’est sûr. L’approche est bien différente quand on pense devoir faire encore 10 km de plus.

J’ai pu remercier de vive voix un des organisateurs en la personne de Benoît G. Je connaissais déjà ses parents. Je connais désormais le fils.

J’ai été par contre un peu déçu de ne pas pouvoir papoter avec Yan42 et Jean-Yves du Forum Athlète Endurance. Je n’avais pas leur numéro de portable et puis ils étaient probablement déjà loin lorsque je suis arrivé au gymnase.

Le bilan de cette journée ?
Plus que positif. Les conditions météo ont été idéales. Ciel bleu et températures clémentes. La neige était au rendez-vous, on ne va pas s’en plaindre. On était venu pour un trail blanc, n’est-ce pas ? Et on l’a eu avec 100% du parcours enneigé. De la neige jusqu’à plus soif. De la bien dure, bien tassée pour pouvoir dérouler un peu, de la poudreuse bien légère pour jouer au chasse-neige et une version croûtée bien piégeuse pour se prendre de bonnes pelles juste comme il faut. Que du bonheur ! Je suis désolé pour les quelques coureurs qui ont, malheureusement, un peu trop profité des gamelles. Je leur souhaite un prompt rétablissement.

Je ne peux que féliciter l’organisation pour la beauté du parcours et la qualité de son travail. Des petits couacs, il peut toujours y en avoir … et alors ! Il faut avoir du plaisir à prendre ce que l’on vous donne et arrêter de chercher toujours la petite bête. Tant pis pour les grincheux qui ont trouvé la neige trop froide (elle me plaît bien cette expression alors je me permets de la replacer même si elle n’est pas de mon cru).

Quand à la suppression de la dernière boucle … et bien je serai bien le dernier à critiquer la décision d’un organisateur responsable de la sécurité de tout un peloton. Trop facile la critique quand on ne mouille pas sa chemise. J’avais le physique pour boucler les 42km, j’en suis persuadé mais en combien de temps ? Probablement aux alentours de 6h15 … et il y avait quand même un peu de monde derrière moi. Bref, sage ou trop sage, je n’en sais rien, je laisse seul juge les responsables de l’épreuve. Cette décision a du bon en tout cas pour au moins une chose, j’ai finalement couru à peu de chose près la distance prévue initialement.

Merci aux organisateurs pour cette belle journée.

Récapitulatif :
Temps : 4h46'40"
Distance : 32 km
D+ : 1060m

Classement général : 183/236
Classement Catégorie : 68/87

7 commentaires

Commentaire de intuitiv posté le 29-01-2009 à 18:26:00

super de lire un gars qui s'est fait plaisir autant que cela sans se prendre la tete.
bravo

Commentaire de arthurbaldur posté le 30-01-2009 à 16:56:00

Bah, c'est pour ça que je cours ... ;-)

Commentaire de ivanov posté le 31-01-2009 à 09:28:00

Super CR ! Merci pour les encouragements quand je tentais de draguer une secouriste allongé dans la neige :-)

Commentaire de arthurbaldur posté le 31-01-2009 à 12:35:00

C'est bien une fracture ? Tu en as pour longtemps ? C'est pas de chance quand même, je suppose que tu as glissé ... C'est ça de vouloir draguer les secouristes ! Il doit bien avoir d'autres moyen pour arriver à tes fins ... :?
Je te souhaite un bon rétablissement.

Commentaire de philkikou posté le 31-01-2009 à 19:22:00

bravo pour la course et le cr...je vais de ce pas voir les photos pour en prendre plein la vue !!!

Commentaire de ivanov posté le 31-01-2009 à 19:42:00

Effectivement fracture pérone et tibia (maleole interne). A priori j ai fait ca proprement car il n y a pas eu de deplacement. J ai donc eviter l operation. c parti pr 6 semaines de platre + reeduc ! Tu l avais su comment ?

Commentaire de arthurbaldur posté le 31-01-2009 à 20:15:00

@Philkikou
En espérant que les photos te plaisent également (Il y a deux photos qui ne sont pas de moi).

@Ivanov
Il me semble l'avoir lu sur Kikourou. Tu as du le sentir passer ... Des moments à vite oublier.
6 semaines, il me semble que tu t'en tires relativement bien même si c'est forcément long quand on est soit même concerné.
Des Yaktrax pour Noël ... t'en penses quoi ? ;-)
Allez, m... pour un prompt et bon rétablissement.

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