Récit de la course : Triathl'Ain - 13 km 2008, par ultrawill

L'auteur : ultrawill

La course : Triathl'Ain - 13 km

Date : 9/11/2008

Lieu : Pont D'Ain (Ain)

Affichage : 1323 vues

Distance : 13km

Objectif : Pas d'objectif

2 commentaires

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LeTrialthl'ain des gones

Salut les amis, le revoilà, le Ultrawill, en pleine forme pour vous conter cette course très agréable et assez exigeante pour les enfants. Avant tout,la photos de famille. Alors, à gauche, nous sommes en présence de la très célèbre famille GAAAAAANTHIER, très forte, même après un soir de fête. A leur droite, nous avons les NAUX,5rien à voir avec le docteur de James BOND). Après les THEVENOT avec la bête de course et son poulain et pour terminer, la RAJON'S family avec le père et sa gentille fille, qui ne voulait pas vraiment participer, mais qui , à force de persuasion(si tu ne viens pas tu vas voir ce qu'il va t'arriver, du style du célèbre, pas de bras pas de chocolat), elle à accepté. Tout ceci, bien évidemment est de l'humour.
Début de la course par un dépard fictif d'environ 1 km et sans pluie. Il ne fait pas très chaud, mais c'est la t° idéale pour un effort de ce type. Course à pied de 2 kms, avec un engorgement dès le début (peut-être à améliorer) et ensuite un parcours très roulant. Les GANNNNNNNNNNNTHIER font déjà la différence car on ne les voit plus dès le dépard (d'un autre côté ,ils ne sont pas très grands non plus), mais ils sont très forts. Mon fils part comme un obus et j'ai un peu de peine à le rattraper.  J'y  arrive au moment ou nous fondns sur les NAUX tel des oiseaux de proie. A l'arrière, pas de nouvelles des RAJON qui je le sais doivent être "à bloc" entre 1,5 et 2 à l'heure. Mais bon, pour une enfant qui à été containte, ce n'est déjà pas si mal.
Arrivé au canoé, les GANTHIER sont déjà loin et les NAUX sont juste derrière nous (pas pour longtemps). Lorsque nous les avons doublé en corse à pied, j'ai entendu le David hurler à son fils" te fatigue pas Matthieu, on va les avoir au canoé"; je pense que cela à du me mettre la pression, car à peine le derrière dans le bateau, nous avons réalisé un superbe soleil( par ma faute) et nous sommes retrouvé dans l'eau à 8°. Pas terrible, surtout pour mon Loulou qui ne devait pas avoir très chaud. Enfin, avec 60 litres d'eau dans le canoé, difficile d'établir des performances. Malgré tout nous commençons à ramer avec tout notre coeur. Les GANTHIER et les NAUX sont déjà loin mais nous avons une belle avance sur les RAJON. Je surveille tout de même, pour être sûr.A mi-parcours j'aperçois les GANTHIER et je vois à leur belle allure qu'ils ne peine pas et qu'ils iront au bout. Ensuite je vois les NAUX, qui eux aussi vont bien. Mon Loulou lui apprécie de ramer et moi je suis à la ramasse et je déteste les pieds dans l'eau. Ils nous restent environ 500 m et j'entend les RAJON nous héler (certainement pour nous mettre la pression). Je dis à Arthur d'accélérer, mais je réalise qu'ils sont loin derrière et que nous ne risquons rien. Mon calvaire prend fin et nous atteignons la berge. Un peu ankilosé, nous rejoignons le parc vélos ou tout le monde prend le dépard pour les 8 kms de VTT.
Nous partons d'un bon rythme, jusqu'au moment ou nous atteignos une petite butte où s'est formé un bouchon, dû à la pente et au terrain glissant. Le bouchon prenant des proportions importantes, je décide de me poster en haut de la butte et d'aider les gens à grimper en tirant leurs vélos et en leur tendant la main. Je m'apperçois au bout de 4 à 5 mn que les concurrents me prennent pour un bénévole et je décide de reprendre mon vélo, afin de continuer mon périple sportif. Je rejoins Arthur qui m'attend sur le bord du "single track" et nous repartons de plus belle. En roulant, je m'apperçois que le vélo de mon champion est trop petit pour lui et je comprend ses douleurs au dos (père indigne). Au détour du sentier, il se fait "tasser" par un adulte et dans le virage il tombe au sol .Bien vu la tarte aux cailloux.Tant bien que mal, nous repartons sans trop de bobos, mais l'épuisement se fait sentir et le mal de dos est accentué par la chute. Les larmes ne sont pas loin; la ligne d'arrivée non plus heureusement. Nous la franchissons en 1H07' et une poignée de secondes. Nos camarades de jeux nous attendent sur la ligne. On ne se fait pas trop chambrer. Dommage que Lionel ne soit pas venu, cela lui aurait plu.

Plus de 9' après, les RAJON sont arrivés. De loin, je me suis demandé s'ils pédalaient où s'ils marchaient tant leur allure était l.. ludique !! Enfin, ils sont là, c'est l'essentiel, car on croyait bien les avoir perdu. Plus de peur que de mal, mais bon, la prochaine fois il faudra leur suggérer les frontales et ils faut penser aux bénévoles qui ont des familles. Je suggère même les barrières horaires. Enfin, voilà, un grand bravo aux 4 jeunes sportifs et à leur papa.Merci à Denis pour les vélos et j'espère que mes amis m'accepterons encore avec eux lors de nos séances d'entraînements; Bravo à tous pour cette belle course et à l'année prochaine.

Sportivement

Ultrawill

2 commentaires

Commentaire de ultrayo posté le 14-11-2008 à 17:17:00

Parfait exemple des ravages de l'alcool sur la mémoire d'un individu ...
En résumé, à la ramasse derrière son fils en CAP
incapable de tenir son canoé à flot
soucieux d'aider des concurrentes pulmonaires mais incapable de régler le VTT de son fils
Finalement tout heureux d'avoir précéder d'une poignée de secondes une équipe novice mais brave
Montagnole sera ma revanche

Commentaire de ultrayo posté le 14-11-2008 à 17:37:00

encore bravo pour tes photos, splendides !

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